Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1931 01 novembre 1931
Description : 1931/11/01 (A24,N272)-1931/11/30. 1931/11/01 (A24,N272)-1931/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460718x
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
- Aller à la page de la table des matières1409
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
- Études générales (Voir couverture).
- .......... Page(s) .......... 1440
- Statistiques - Rapports:
- .......... Page(s) .......... 1443
- .......... Page(s) .......... 1477
- .......... Page(s) .......... 1479
- .......... Page(s) .......... 1485
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 1491
- .......... Page(s) .......... 1519
ÉTUDES GÉNÉRALES 1415
1929 — les circonstances économiques étaient alors encore
heureuses — il peut être modifié suivant les circonstances. Ces
modifications sont précisément prévues par la loi d'emprunt. Le
plus élémentaire bon sens indique qu'il est soumis aux lois de
l'adaptation, mais qui dit souci d'adaptation ne dit pas versalilé.
Le devoir du chefdelaColonieest de rechercher constamment
la voie suivant laquelle doit être réalisé le progrès et lorsqu'il
croit l'avoir déterminée, d'en montrer, avec courage, les caracté-
ristiques, les perspectives et comment y engager le Pays. C'est
là, dans notre démocratie, son rôle de chef, comptable de sa
mission vis-à-vis de la population calédonienne et vis-à-vis de la
France.
Pour cette démonstration, Messieurs, je n'aurai pas recours à
une autre politique que celle de la collaboration, avec les manda.-
taires élus de la population, de la persuasion auprès de tous,
auprès de ceux-là même qui se raidissentpour n'être pas persuadés.
L'un d'entre vous, Messieurs exprimait naguère, dans la
pressa locale, l'affection qu'il a pour l'homme, en même temps
que son devoir de combattre le Gouverneur, en refoulant cette
affection comme si j'étais une sorte de « démon de Midi »,
redoutable.
Messieurs je ne me doutais pas que je fusse aussi dangereux,
qu'il y eût, en moi, un gouverneur « qui fait peur •».
L'un des principaux objets de votre session extraordinaire
est bien de nature à rassurer pareils esprits inquiets. Vous avez
précisément à exercer les prérogatives que vous réserve la loi
d'emprunt ; je vous demande de déterminer les conditions d'emploi
de l'avance des cinq millions.
Bien que loin de vous, j'ai suivi, avec la plus grande attention,
pendant mon séjour en France, l'évolution de la vie calédonienne.
Je me suis efforcé de prévoir les effets de la crise mondiale
surla Nouvelle-Calédonie etles Nouvelle-Hébrides, de rechercher
et de proposer au Gouvernement métropolitain toutes les mesures
susceptibles d'en atténuer les effets.
En prenant l'initiative de demander l'avance de cinq mil-
lions, en faisant vite, pour l'obtenir, j'ai pensé que c'était un
premier moyen de venir en aide aux colons, aux travailleurs
modestes, d'atténuer le chômage, de restituer un élément
d'activité à la vie économique de la colonie, tout en assurant
la reprise du travail auxquels - malgré les vicissitudes
1929 — les circonstances économiques étaient alors encore
heureuses — il peut être modifié suivant les circonstances. Ces
modifications sont précisément prévues par la loi d'emprunt. Le
plus élémentaire bon sens indique qu'il est soumis aux lois de
l'adaptation, mais qui dit souci d'adaptation ne dit pas versalilé.
Le devoir du chefdelaColonieest de rechercher constamment
la voie suivant laquelle doit être réalisé le progrès et lorsqu'il
croit l'avoir déterminée, d'en montrer, avec courage, les caracté-
ristiques, les perspectives et comment y engager le Pays. C'est
là, dans notre démocratie, son rôle de chef, comptable de sa
mission vis-à-vis de la population calédonienne et vis-à-vis de la
France.
Pour cette démonstration, Messieurs, je n'aurai pas recours à
une autre politique que celle de la collaboration, avec les manda.-
taires élus de la population, de la persuasion auprès de tous,
auprès de ceux-là même qui se raidissentpour n'être pas persuadés.
L'un d'entre vous, Messieurs exprimait naguère, dans la
pressa locale, l'affection qu'il a pour l'homme, en même temps
que son devoir de combattre le Gouverneur, en refoulant cette
affection comme si j'étais une sorte de « démon de Midi »,
redoutable.
Messieurs je ne me doutais pas que je fusse aussi dangereux,
qu'il y eût, en moi, un gouverneur « qui fait peur •».
L'un des principaux objets de votre session extraordinaire
est bien de nature à rassurer pareils esprits inquiets. Vous avez
précisément à exercer les prérogatives que vous réserve la loi
d'emprunt ; je vous demande de déterminer les conditions d'emploi
de l'avance des cinq millions.
Bien que loin de vous, j'ai suivi, avec la plus grande attention,
pendant mon séjour en France, l'évolution de la vie calédonienne.
Je me suis efforcé de prévoir les effets de la crise mondiale
surla Nouvelle-Calédonie etles Nouvelle-Hébrides, de rechercher
et de proposer au Gouvernement métropolitain toutes les mesures
susceptibles d'en atténuer les effets.
En prenant l'initiative de demander l'avance de cinq mil-
lions, en faisant vite, pour l'obtenir, j'ai pensé que c'était un
premier moyen de venir en aide aux colons, aux travailleurs
modestes, d'atténuer le chômage, de restituer un élément
d'activité à la vie économique de la colonie, tout en assurant
la reprise du travail auxquels - malgré les vicissitudes
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