Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1931 01 novembre 1931
Description : 1931/11/01 (A24,N272)-1931/11/30. 1931/11/01 (A24,N272)-1931/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460718x
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
- Aller à la page de la table des matières1409
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
- Études générales (Voir couverture).
- .......... Page(s) .......... 1440
- Statistiques - Rapports:
- .......... Page(s) .......... 1443
- .......... Page(s) .......... 1477
- .......... Page(s) .......... 1479
- .......... Page(s) .......... 1485
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 1491
- .......... Page(s) .......... 1519
1422 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
rieures pour la période janvier-avril à celles de 1929. Au regard
d'une importation tout à fait anormale, l'exportation, régulière,
s'effectue dans les conditions ordinaires.
Sans doute, le commerce des vanilles va en décroissant et
celui des rhums subit une crise. Mais le tonnage des sucres
chargés augmente. A la suite du relèvement récent des droits
de douane sur cette denrée ( de 140 à 170 francs les 100 kilogs )
les cours des sucres ont déjà passé dans la métropole en un
mois, de 186/187 francs les 100 kilogs à 216/217 francs, ouvrant
aux agriculteurs et aux industriels de la Réunion des perspectives
meilleures.
Les producteurs de tapioca seront favorisés également par
la mise en vigueur de la loi du 31 mars dernier qui a aug-
menté de 35 francs par cent kilos les droits de douane sur
les tapiocas ; selon toute probabilité une hausse des cours
s'ensuivra. En outre, la même loi a créé au profit des pro-
ducteurs de manioc ou de tapioca une prime provisoirement
fixée à 100 francs la tonne de manioc exportée ; cette prime
est accordée en tenant naturellement compte des quantités
de manioc nécessaires à la fabrication d'une tonne de tapioca.
Elle sera payable pour les lots exportés depuis le 4 avril 1931.
En résumé, la balance commerciale ne révèle rien de
particulièrement inquiétant. Le déficit constaté est dû, moins
au fléchissement des sorties, qui se maintiennent à leur
niveau moyen, qu'à l'exagération évidente des entrées. Or, ce
dernier mouvement, absolument anormal, devra automatiquement
se ralentir, à plus ou moins brève échéance, puisqu'il ne
correspond pas aux besoins locaux.
Si la situation économique actuelle, en ce qui concerne
notre commerce extérieur, nous laisse sans appréhension, nous
avons par contre un lourd souci : celui de réparer les dégâts
causés par le cyclone du mois de mars et qu'une sécheresse
persistante dans « la partie sous vent » de l'île est venue
aggraver.
Le Ministre que j'avais informé, dès le premier moment
de l'étendue du désastre, a témoigné aussitôt de sa sollici-
tude pour la colonie et répondu favorablement aux instances
des actifs et tout dévoués représentants de la Réunion au
Parlement à qui votre distingué vice-président, M. VINCENT
de la GIRODAY, président de la Chambre d'agriculture, avait
adressé le télégramme que vous connaissez.
rieures pour la période janvier-avril à celles de 1929. Au regard
d'une importation tout à fait anormale, l'exportation, régulière,
s'effectue dans les conditions ordinaires.
Sans doute, le commerce des vanilles va en décroissant et
celui des rhums subit une crise. Mais le tonnage des sucres
chargés augmente. A la suite du relèvement récent des droits
de douane sur cette denrée ( de 140 à 170 francs les 100 kilogs )
les cours des sucres ont déjà passé dans la métropole en un
mois, de 186/187 francs les 100 kilogs à 216/217 francs, ouvrant
aux agriculteurs et aux industriels de la Réunion des perspectives
meilleures.
Les producteurs de tapioca seront favorisés également par
la mise en vigueur de la loi du 31 mars dernier qui a aug-
menté de 35 francs par cent kilos les droits de douane sur
les tapiocas ; selon toute probabilité une hausse des cours
s'ensuivra. En outre, la même loi a créé au profit des pro-
ducteurs de manioc ou de tapioca une prime provisoirement
fixée à 100 francs la tonne de manioc exportée ; cette prime
est accordée en tenant naturellement compte des quantités
de manioc nécessaires à la fabrication d'une tonne de tapioca.
Elle sera payable pour les lots exportés depuis le 4 avril 1931.
En résumé, la balance commerciale ne révèle rien de
particulièrement inquiétant. Le déficit constaté est dû, moins
au fléchissement des sorties, qui se maintiennent à leur
niveau moyen, qu'à l'exagération évidente des entrées. Or, ce
dernier mouvement, absolument anormal, devra automatiquement
se ralentir, à plus ou moins brève échéance, puisqu'il ne
correspond pas aux besoins locaux.
Si la situation économique actuelle, en ce qui concerne
notre commerce extérieur, nous laisse sans appréhension, nous
avons par contre un lourd souci : celui de réparer les dégâts
causés par le cyclone du mois de mars et qu'une sécheresse
persistante dans « la partie sous vent » de l'île est venue
aggraver.
Le Ministre que j'avais informé, dès le premier moment
de l'étendue du désastre, a témoigné aussitôt de sa sollici-
tude pour la colonie et répondu favorablement aux instances
des actifs et tout dévoués représentants de la Réunion au
Parlement à qui votre distingué vice-président, M. VINCENT
de la GIRODAY, président de la Chambre d'agriculture, avait
adressé le télégramme que vous connaissez.
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