Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 août 1931 01 août 1931
Description : 1931/08/01 (A24,N270)-1931/09/30. 1931/08/01 (A24,N270)-1931/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64607163
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
- Aller à la page de la table des matières1133
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
Pages.- Etudes générales (Voir couverture).
- .......... Page(s) .......... 1259
- Statistiques - Rapports:
- .......... Page(s) .......... 1283
- .......... Page(s) .......... 1284
- .......... Page(s) .......... 1285
- .......... Page(s) .......... 1286
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 1287
- .......... Page(s) .......... 1292
ÉtUDES GÉNtRALEi H07
plonge au scaphandre des huîtres nacrières fut auto-
risée — moyennant les conditions suivantes :
La plonge devrait prendre fin dès que le total des
nacres extraites arriverait à atteindre 1.500 tonnes.
Il était interdit de pêcher au scaphandre des nacres
dont la dimension mesurée à l'extérieur, suivant le plus
grand diamètre, était inférieure à 12 centimètres.
Tout exploitant de scaphandre devrait procéder au ma-
laxage de la chair des mollusques pêchés et utiliser à cet
effet une caisse grillagée dans laquelle seraient dépo-
sées les chairs dès l'ouverture des coquilles.
Le malaxage devrait s'effectuer à la surface des eaux
ayant deux brasses de fond. au minimum.
Les coquilles piquées, non marchandes, seraient portées
.à terre et déposées en tas, pour être rejetées lors de
la saison de plonge suivante dans le lagon pour servir
de supports aux jeunes huîtres.
Mais de même que vingt-huit ans auparavant, la sup-
pression du scaphandre avait soulevé les protestations,
l'autorisation de ce mode de plonge, accordée à nouveau
par l'arrêté de janvier 1928 ne manqua pas d'exciter le
mécontentement violent d'une partie de la population.
Les 80 îles qui composent l'archipel des Tuamotu s'éten-
dent sur une aire de 86.000 hectares environ. Certains
auteurs fixent la population vers 1880 à 7.270 habitants.
Elle était en 1900 de 4.000 habitants. En 1921 de 2.676 et
au dernier recensement effectué en 1926 de 4.276. Il faut
chercher les raisons des différences notables obtenues au
cours de ces recensements dans l'origine particulièrement
volcanique des Tuamotu. Survienne, en effet, un typhon ou
un raz-de-marée causés par une convulsion sous-marine
provenant d'une chaîne même très éloignée et les lames
énormes de l'Océan brutalement déchaîné balayeront ces
îles, renverseront les cases, emporteront les cocotiers,
noieront les habitants et leurs animaux domestiques. La
population des Tuamotu a conservé le souvenir tragique
d'un cyclone qui parcourut les îles, le 8 février 1878,
détruisant tout sur son passage. Ceux de 1903 et 1906 y
ont fait respectivement 515 et 95 victimes.
L'indigène des Tuamotu dressé à lutter contre les diffi-
Bull. 270 • 35
plonge au scaphandre des huîtres nacrières fut auto-
risée — moyennant les conditions suivantes :
La plonge devrait prendre fin dès que le total des
nacres extraites arriverait à atteindre 1.500 tonnes.
Il était interdit de pêcher au scaphandre des nacres
dont la dimension mesurée à l'extérieur, suivant le plus
grand diamètre, était inférieure à 12 centimètres.
Tout exploitant de scaphandre devrait procéder au ma-
laxage de la chair des mollusques pêchés et utiliser à cet
effet une caisse grillagée dans laquelle seraient dépo-
sées les chairs dès l'ouverture des coquilles.
Le malaxage devrait s'effectuer à la surface des eaux
ayant deux brasses de fond. au minimum.
Les coquilles piquées, non marchandes, seraient portées
.à terre et déposées en tas, pour être rejetées lors de
la saison de plonge suivante dans le lagon pour servir
de supports aux jeunes huîtres.
Mais de même que vingt-huit ans auparavant, la sup-
pression du scaphandre avait soulevé les protestations,
l'autorisation de ce mode de plonge, accordée à nouveau
par l'arrêté de janvier 1928 ne manqua pas d'exciter le
mécontentement violent d'une partie de la population.
Les 80 îles qui composent l'archipel des Tuamotu s'éten-
dent sur une aire de 86.000 hectares environ. Certains
auteurs fixent la population vers 1880 à 7.270 habitants.
Elle était en 1900 de 4.000 habitants. En 1921 de 2.676 et
au dernier recensement effectué en 1926 de 4.276. Il faut
chercher les raisons des différences notables obtenues au
cours de ces recensements dans l'origine particulièrement
volcanique des Tuamotu. Survienne, en effet, un typhon ou
un raz-de-marée causés par une convulsion sous-marine
provenant d'une chaîne même très éloignée et les lames
énormes de l'Océan brutalement déchaîné balayeront ces
îles, renverseront les cases, emporteront les cocotiers,
noieront les habitants et leurs animaux domestiques. La
population des Tuamotu a conservé le souvenir tragique
d'un cyclone qui parcourut les îles, le 8 février 1878,
détruisant tout sur son passage. Ceux de 1903 et 1906 y
ont fait respectivement 515 et 95 victimes.
L'indigène des Tuamotu dressé à lutter contre les diffi-
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