Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 août 1931 01 août 1931
Description : 1931/08/01 (A24,N270)-1931/09/30. 1931/08/01 (A24,N270)-1931/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64607163
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
- Aller à la page de la table des matières1133
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
Pages.- Etudes générales (Voir couverture).
- .......... Page(s) .......... 1259
- Statistiques - Rapports:
- .......... Page(s) .......... 1283
- .......... Page(s) .......... 1284
- .......... Page(s) .......... 1285
- .......... Page(s) .......... 1286
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 1287
- .......... Page(s) .......... 1292
1220 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Les vieux Marquisiens sont encore couverts de la tête aux
pieds de lignes et dessins du plus pittoresque effet. Les
femmes de leur côté, avaient également les mains, les
jambes, les lèvres et les oreilles couvertes de tatouages
pareils à de fines dentelles.
L'administration française a interdit de continuer cette
pratique du tatouage sous peine de poursuites et d'amendes.
Si les Marquisiens et les Marquisiennes s'habillent au-
jourd'hui à l'européenne avec des pantalons, des chemises,
des tricots ou de longues robes pareilles à des lévites, ils
n'utilisaient autrefois pour se couvrir que la « tapa », cette
sorte d'étoffe qu'ils fabriquaient eux-mêmes avec l'écorce
de certains arbres mise à tremper dans l'eau, puis battue
à l'aide d'un instrument spécial.
Le costume des femmes se composait de deux pièces
principales de « tapa ». L'une entourait la taille et recou-
vrait comme un jupon le haut des cuisses, l'autre était
jetéo sur les épaules et la partie supérieure du corps,
comme un manteau. Les hommes portaient sur la tête, à
l'occasion des grandes fêtes, une espèce de coiffure en
éventail faite de plumes de coq, ornée des longues rec-
trices des « paille en queue. »
Leurs oreilles étaient surchargées d'ornements plus ou
moins volumineux faits d'ivoire de dent de cachalots, sur
lesquels souvent étaient sculptés des tikis minuscules. Ces
boucles d'oreilles appliquées sur les apophyses mastoïdes
étaient maintenues d'un côté à l'autre par des bande-
lettes de tapa.
Autour du cou, un grand collier fait de dents de mar-
souins ou de défenses de porc, portait en pendentif une
grande nacre importée des Tuamotu. Le buste était couvert
d'une grande pièce de tapa blanche. Au niveau des reins
un autre éventail fait de plumes de coq et semblable à
celui qui ornait la tête, était maintenu autour de la
taille et se prolongeait horizontalement en arrière.
Les chevilles et les poignets étaient entourés de grosses
touffes de cheveux crépus.
Souvent certains guerriers portaient à leur ceinture
des crânes d'ennemis tués au cours des combats. Ces
crânes remplis de petits cailloux faisaient pendant les
danses une musique assez macabre.
Les vieux Marquisiens sont encore couverts de la tête aux
pieds de lignes et dessins du plus pittoresque effet. Les
femmes de leur côté, avaient également les mains, les
jambes, les lèvres et les oreilles couvertes de tatouages
pareils à de fines dentelles.
L'administration française a interdit de continuer cette
pratique du tatouage sous peine de poursuites et d'amendes.
Si les Marquisiens et les Marquisiennes s'habillent au-
jourd'hui à l'européenne avec des pantalons, des chemises,
des tricots ou de longues robes pareilles à des lévites, ils
n'utilisaient autrefois pour se couvrir que la « tapa », cette
sorte d'étoffe qu'ils fabriquaient eux-mêmes avec l'écorce
de certains arbres mise à tremper dans l'eau, puis battue
à l'aide d'un instrument spécial.
Le costume des femmes se composait de deux pièces
principales de « tapa ». L'une entourait la taille et recou-
vrait comme un jupon le haut des cuisses, l'autre était
jetéo sur les épaules et la partie supérieure du corps,
comme un manteau. Les hommes portaient sur la tête, à
l'occasion des grandes fêtes, une espèce de coiffure en
éventail faite de plumes de coq, ornée des longues rec-
trices des « paille en queue. »
Leurs oreilles étaient surchargées d'ornements plus ou
moins volumineux faits d'ivoire de dent de cachalots, sur
lesquels souvent étaient sculptés des tikis minuscules. Ces
boucles d'oreilles appliquées sur les apophyses mastoïdes
étaient maintenues d'un côté à l'autre par des bande-
lettes de tapa.
Autour du cou, un grand collier fait de dents de mar-
souins ou de défenses de porc, portait en pendentif une
grande nacre importée des Tuamotu. Le buste était couvert
d'une grande pièce de tapa blanche. Au niveau des reins
un autre éventail fait de plumes de coq et semblable à
celui qui ornait la tête, était maintenu autour de la
taille et se prolongeait horizontalement en arrière.
Les chevilles et les poignets étaient entourés de grosses
touffes de cheveux crépus.
Souvent certains guerriers portaient à leur ceinture
des crânes d'ennemis tués au cours des combats. Ces
crânes remplis de petits cailloux faisaient pendant les
danses une musique assez macabre.
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