Presse et revues
39 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1926-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 novembre 1926 01 novembre 1926
Description : 1926/11/01 (A15,N107)-1926/11/30. 1926/11/01 (A15,N107)-1926/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460521q
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES DE L'ÉCOLE ET DES ANCIENS ÉLÈVES 191
Il n'est peut-être pas inutile d'ajouter que, pour 17 places réservées à cette
dernière catégorie d'étudiants, 38 concurrents ont pris part à l'examen
d'entrée et que, parmi les candidats définitivement admis, figurent 4 anciens
élèves de l'Ecole pratique coloniale du Havre.
Le restant de la promotion comprend deux fonctionnaires coloniaux et des
élèves étrangers acceptés en surnombre, ainsi que quelques auditeurs libres.
Comme vous pouvez le constater, dès à. présent, Monsieur le Gouverneur
Général, et comme vous vous en rendrez encore mieux compte en visitant
l'Institut d'Agronomie Coloniale, un contingent de 60 étudiants, dont l'admis-
sion a nécessité au dernier moment des installations de fortune, représente
l'effectif maximum qu'il est possible d'admettre à Nogent dans les circonstances
présentes. La nouvelle promotion se trouve, en effet, bien à l'étroit dans des
locaux qui, avant la guerre, avaient été aménagés pour recevoir un maximum
d'une vingtaine d'élèves par an.
La question des laboratoires doit, aujourd'hui, être considérée comme
résolue, puisque de récents aménagements vont permettre à une soixantaine
d'étudiants de travailler ensemble dans des conditions satisfaisantes ; mais le
même effort reste à réaliser pour l'amphithéâtre, où les élèves sont si serrés,
pour la bibliothèque, où ils ne trouveront pas tous place, pour les serres de
démonstration, pour les travaux pratiques de culture et les études de tech-
nologie, auxquelles il faudrait faire une plus large place à cause de l'agri-
culteur indigène dont nos élèves doivent' devenir les guides et les éduca-
teurs, et à cause de l'importance grandissante des industries agricoles
coloniales.
Ne faudrait-il pas aussi, pour réduire au strict minimum les frais d'entre-
tien de nos élèves, envisager la construction d'une maison des étudiants
agronomes coloniaux.
Nous sommes donc, Monsieur le Gouverneur Général, comme je l'ai déjà
signalé à l'occasion de la rentrée des dix-huitième et dix-neuvième promo-
tion, à l'extrême limite de l'effort qu'il est possible de demander, en matière
d'enseignement, à l'Institut National d'Agronomie Coloniale, avec les locaux,
l'outillage et le personnel dont il peut disposer.
Pour maintenir dans de bonnes conditions des effectifs aussi élevés qui,
d'ailleurs, correspondent à peine aux besoins des administrations locales et
des entreprises privées en personnel technique et agents spécialisés dans la
pratique agricole, d'importantes améliorations sont donc encore nécessaires.
En terminant, laissez-moi vous adresser tous mes remerciements pour le
précieux témoignage d'intérêt et de sympathie que vous avez bien voulu
apporter aux élèves de l'Institut d'Agronomie Coloniale et à tous ses colla-
borateurs, en me démandant de vous présenter la nouvelle promotion au
moment de la reprise des cours.
Permettez-moi, enfin, d'exprimer le vœu que, par leur travail, leur con-
duite et leur bonne volonté, les étudiants de la promotion 26-27 sauront se
montrer dignes de collaborer à la grande œuvre de mise en valeur de nos colo-
nies, œuvre à laquelle vous avez, Monsieur le Gouverneur Général, consacré
toute votrè vie et toutes les forces de votre intelligence, depuis le jour où
vous avez débuté dans la carrière coloniale, sous les ordres du Général
Galliéni, doat vous avez été, permettez-moi de le rappeler, l'un des plus
dévoués collaborateurs et dont vous êtes aujourd'hui l'un des plus brillants
continuateurs.
Nous reproduisons, ci-après, le remarquable discours prononcé par M. Carde,
qui s'est adressé aux élèves dans les termes suivants:
Messieurs,
Au grand honneur qui m'est dévolu de représenter à cette cérémonie de
réouverture du cours de l'Institut National d'Agronomie Coloniale M. le
Ministre des Colonies, Léon Perrier,- s'ajoute pour moi la satisfaction de
manifester à la vingtième promotion d'étudiants agronomes coloniaux tout
l'intérêt qu'attache le Gouverneur Général de l'Afrique Occidentale Française
aux études que vous poursuivez.
Il n'est peut-être pas inutile d'ajouter que, pour 17 places réservées à cette
dernière catégorie d'étudiants, 38 concurrents ont pris part à l'examen
d'entrée et que, parmi les candidats définitivement admis, figurent 4 anciens
élèves de l'Ecole pratique coloniale du Havre.
Le restant de la promotion comprend deux fonctionnaires coloniaux et des
élèves étrangers acceptés en surnombre, ainsi que quelques auditeurs libres.
Comme vous pouvez le constater, dès à. présent, Monsieur le Gouverneur
Général, et comme vous vous en rendrez encore mieux compte en visitant
l'Institut d'Agronomie Coloniale, un contingent de 60 étudiants, dont l'admis-
sion a nécessité au dernier moment des installations de fortune, représente
l'effectif maximum qu'il est possible d'admettre à Nogent dans les circonstances
présentes. La nouvelle promotion se trouve, en effet, bien à l'étroit dans des
locaux qui, avant la guerre, avaient été aménagés pour recevoir un maximum
d'une vingtaine d'élèves par an.
La question des laboratoires doit, aujourd'hui, être considérée comme
résolue, puisque de récents aménagements vont permettre à une soixantaine
d'étudiants de travailler ensemble dans des conditions satisfaisantes ; mais le
même effort reste à réaliser pour l'amphithéâtre, où les élèves sont si serrés,
pour la bibliothèque, où ils ne trouveront pas tous place, pour les serres de
démonstration, pour les travaux pratiques de culture et les études de tech-
nologie, auxquelles il faudrait faire une plus large place à cause de l'agri-
culteur indigène dont nos élèves doivent' devenir les guides et les éduca-
teurs, et à cause de l'importance grandissante des industries agricoles
coloniales.
Ne faudrait-il pas aussi, pour réduire au strict minimum les frais d'entre-
tien de nos élèves, envisager la construction d'une maison des étudiants
agronomes coloniaux.
Nous sommes donc, Monsieur le Gouverneur Général, comme je l'ai déjà
signalé à l'occasion de la rentrée des dix-huitième et dix-neuvième promo-
tion, à l'extrême limite de l'effort qu'il est possible de demander, en matière
d'enseignement, à l'Institut National d'Agronomie Coloniale, avec les locaux,
l'outillage et le personnel dont il peut disposer.
Pour maintenir dans de bonnes conditions des effectifs aussi élevés qui,
d'ailleurs, correspondent à peine aux besoins des administrations locales et
des entreprises privées en personnel technique et agents spécialisés dans la
pratique agricole, d'importantes améliorations sont donc encore nécessaires.
En terminant, laissez-moi vous adresser tous mes remerciements pour le
précieux témoignage d'intérêt et de sympathie que vous avez bien voulu
apporter aux élèves de l'Institut d'Agronomie Coloniale et à tous ses colla-
borateurs, en me démandant de vous présenter la nouvelle promotion au
moment de la reprise des cours.
Permettez-moi, enfin, d'exprimer le vœu que, par leur travail, leur con-
duite et leur bonne volonté, les étudiants de la promotion 26-27 sauront se
montrer dignes de collaborer à la grande œuvre de mise en valeur de nos colo-
nies, œuvre à laquelle vous avez, Monsieur le Gouverneur Général, consacré
toute votrè vie et toutes les forces de votre intelligence, depuis le jour où
vous avez débuté dans la carrière coloniale, sous les ordres du Général
Galliéni, doat vous avez été, permettez-moi de le rappeler, l'un des plus
dévoués collaborateurs et dont vous êtes aujourd'hui l'un des plus brillants
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qui s'est adressé aux élèves dans les termes suivants:
Messieurs,
Au grand honneur qui m'est dévolu de représenter à cette cérémonie de
réouverture du cours de l'Institut National d'Agronomie Coloniale M. le
Ministre des Colonies, Léon Perrier,- s'ajoute pour moi la satisfaction de
manifester à la vingtième promotion d'étudiants agronomes coloniaux tout
l'intérêt qu'attache le Gouverneur Général de l'Afrique Occidentale Française
aux études que vous poursuivez.
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