Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1926-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 octobre 1926 01 octobre 1926
Description : 1926/10/01 (A15,N106)-1926/10/31. 1926/10/01 (A15,N106)-1926/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64605209
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 155
Les noix sont enveloppées dans une peau, qui, d'un côté,
résiste au dessèchement à l'air libre, et, d'autre part, à la
pénétration de l'eau pendant une longue natation ; l'enveloppe
fibreuse protège le fruit contre le choc violent quand il
tombe à terre d'une hauteur de 30 mètres environ et, en
même temps, augmente sa capacité de natation, puisque les
fibres sont vides et remplies d'air. Cette enveloppe, fibreuse,
protège aussi le germe contre toutes les intempéries.
Les recherches sur l'origine du cocotier n'ont pas amené à
une conclusion unanime ; les uns lui assignent comme patrie
l'Amérique du Sud ; les autres l'Asie, et notamment les îles de
la Polynésie. Mais le fait que le cocotier est plus répandu,
mieux développé et offre un plus grand nombre de variétés
dans les îles asiatiques du Pacifique, nous autorise à croire
que là se trouve sa véritable patrie. Les courants de l'océan
ont poussé les noix dans la direction de l'Ouest, d'île à île,
jusqu'à la côte orientale d'Afrique; de là il s'est répandu à
travers le continent jusqu'à la côte occidentale. Sa propa-
gation, en Amérique, se fit par les nègres esclaves, que les
planteurs américains allaient chercher en Afrique. Il existe
plus d'indices de la plus grande ancienneté du cocotier en Asie,
qu'en Amérique, par exemple. Un terme pour désigner lè coco-
tier se trouve dans la langue sanscrite, la plus ancienne des
langues connues. La quantité d'espèces des différents ennemis
du cocotier, en Asie, et surtout leur adaptation à la cohabita-
tion qui demande un temps infini, nous porte aussi à croire à
l'ancienneté du cocotier sur ce continent.
Le cas du Birgus latro Herbst (crabe du coco) est, à ce
sujet, très instructif. Ce crabe habite au bord de la mer,
dans les îles de l'océan Pacifique et Indien ; il mesure om,50,
possède des antennes doubles, deux pinces puissantes qui
coupent en deux une canne de bambou. A la recherche de sa
nourriture, il a appris à ouvrir les noix de cocos qui se trou-
vent en grand nombre par terre. Cependant, comme elles sont
trop dures à ouvrir, il a appris aussi à grimper jusqu'à la cime
du cocotier, où il détache les fruits verts et les laisse tom-
ber; ensuite il redescend, les ouvre facilement, et les mange..
Les noix sont enveloppées dans une peau, qui, d'un côté,
résiste au dessèchement à l'air libre, et, d'autre part, à la
pénétration de l'eau pendant une longue natation ; l'enveloppe
fibreuse protège le fruit contre le choc violent quand il
tombe à terre d'une hauteur de 30 mètres environ et, en
même temps, augmente sa capacité de natation, puisque les
fibres sont vides et remplies d'air. Cette enveloppe, fibreuse,
protège aussi le germe contre toutes les intempéries.
Les recherches sur l'origine du cocotier n'ont pas amené à
une conclusion unanime ; les uns lui assignent comme patrie
l'Amérique du Sud ; les autres l'Asie, et notamment les îles de
la Polynésie. Mais le fait que le cocotier est plus répandu,
mieux développé et offre un plus grand nombre de variétés
dans les îles asiatiques du Pacifique, nous autorise à croire
que là se trouve sa véritable patrie. Les courants de l'océan
ont poussé les noix dans la direction de l'Ouest, d'île à île,
jusqu'à la côte orientale d'Afrique; de là il s'est répandu à
travers le continent jusqu'à la côte occidentale. Sa propa-
gation, en Amérique, se fit par les nègres esclaves, que les
planteurs américains allaient chercher en Afrique. Il existe
plus d'indices de la plus grande ancienneté du cocotier en Asie,
qu'en Amérique, par exemple. Un terme pour désigner lè coco-
tier se trouve dans la langue sanscrite, la plus ancienne des
langues connues. La quantité d'espèces des différents ennemis
du cocotier, en Asie, et surtout leur adaptation à la cohabita-
tion qui demande un temps infini, nous porte aussi à croire à
l'ancienneté du cocotier sur ce continent.
Le cas du Birgus latro Herbst (crabe du coco) est, à ce
sujet, très instructif. Ce crabe habite au bord de la mer,
dans les îles de l'océan Pacifique et Indien ; il mesure om,50,
possède des antennes doubles, deux pinces puissantes qui
coupent en deux une canne de bambou. A la recherche de sa
nourriture, il a appris à ouvrir les noix de cocos qui se trou-
vent en grand nombre par terre. Cependant, comme elles sont
trop dures à ouvrir, il a appris aussi à grimper jusqu'à la cime
du cocotier, où il détache les fruits verts et les laisse tom-
ber; ensuite il redescend, les ouvre facilement, et les mange..
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