Titre : Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies
Auteur : Comité d'encouragement aux recherches scientifiques coloniales. Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : Agence générale des colonies (Paris)
Date d'édition : 1928-07-01
Contributeur : Agence de la France d'Outre-mer. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327497196
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3487 Nombre total de vues : 3487
Description : 01 juillet 1928 01 juillet 1928
Description : 1928/07/01 (FASC2,VOL3)-1928/07/31. 1928/07/01 (FASC2,VOL3)-1928/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64605150
Source : CIRAD, 2012-235622
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 120
- .......... Page(s) .......... 129
- EXTRAITS ET ANALYSES
- .......... Page(s) .......... 137
- .......... Page(s) .......... 138
- .......... Page(s) .......... 139
- .......... Page(s) .......... 140
- .......... Page(s) .......... 141
- .......... Page(s) .......... 144
- .......... Page(s) .......... 146
- .......... Page(s) .......... 147
- .......... Page(s) .......... 149
- .......... Page(s) .......... 150
- .......... Page(s) .......... 154
- .......... Page(s) .......... 156
- TRAVAUX DE LA SECTION DES COTONS
- NOTES ECONOMIQUES
- .......... Page(s) .......... 187
- INFORMATIONS RELATIVES AUX CENTRES COTONNIERS
- .......... Page(s) .......... 199
LA «..IOUHNÉE DU COTON » A ALGKH HJ
congressistes sur la nécessité d'incorporer, dans ce cas, les
engrais au sol longtemps avant le semis, pour permettre aux
Pluies de les diffuser dans le sol.
La lutte contre les insectes ennemis du cotonnier dans
l'Afrique du Nord a été exposée, avec toute la netteté dési-
rable par M. DELASSUS, inspecteur de la Défense des Cul-
tures à Alger. En sus des pucerons, des vers jaunes, blancs ou
£ r,s, le cotonnier n'est attaqué dans l'Afrique du Nord que
Par une punaise, VOxycarenus, qui cause parfois des dégâts
dans' les cultures en provoquant la chute des boutons floraux
ou des jeunes capsules, et l'Earias insulana, papillon dont la
chenille a exercé, pendant les dernières années, des ravages
^portants dans plusieurs champs de cotonnier des environs
d'Orléansville et de Saint-Aimé.
Contre l'Earias, M. DELASSUS a préconisé la destruction
des plantes sauvages des mauves particulièrement aux dé-
pens desquelles ce parasite pourrait évoluer, et l'arrachage et
Jncinération des pieds de cotonnier après la récolte.
Quant aux traitements chimiques, tels que pulvérisations
t poudrages arsénicaux et pulvérisations de solutions nico-
t'nées, ils présentent le double inconvénient d'être coûteux et
d'une application difficile.
Une communication, au sujet d'une maladie du cotonnier,
a été faite par M. CHRESTIAN, professeur à l'Institut agri-
cole d'Algérie. Cette maladie a son siège dans la région du
collet de la plante, elle occasionne la formation de déchirures
fusiformes et étroites, intéressant la partie corticale et péné-
trant parfois jusqu'au bois, avec le pourtour de couleur fauve.
Entre les déchirures, on constate la présence de parties noi-
râtres qui sont des nécroses plus ou moins pénétrantes, à la
Périphérie desquelles on remarque, en général, un rebord de
Ratières gommeuses dans lesquelles pullulent des colonies bac-
tériennes. Cette maladie est nettement différente du « chancre
du collet », car dans les organes attaqués par la première on
n'a pas, jusqu'à présent, trouvé trace d'aucun champignon
microscopique. M. CHRESTIAN propose de lui donner le nom
de « maladie du collet », l'origine de cette maladie, qui dans
certaines plantations de la vallée du Chélif et de la plaine
congressistes sur la nécessité d'incorporer, dans ce cas, les
engrais au sol longtemps avant le semis, pour permettre aux
Pluies de les diffuser dans le sol.
La lutte contre les insectes ennemis du cotonnier dans
l'Afrique du Nord a été exposée, avec toute la netteté dési-
rable par M. DELASSUS, inspecteur de la Défense des Cul-
tures à Alger. En sus des pucerons, des vers jaunes, blancs ou
£ r,s, le cotonnier n'est attaqué dans l'Afrique du Nord que
Par une punaise, VOxycarenus, qui cause parfois des dégâts
dans' les cultures en provoquant la chute des boutons floraux
ou des jeunes capsules, et l'Earias insulana, papillon dont la
chenille a exercé, pendant les dernières années, des ravages
^portants dans plusieurs champs de cotonnier des environs
d'Orléansville et de Saint-Aimé.
Contre l'Earias, M. DELASSUS a préconisé la destruction
des plantes sauvages des mauves particulièrement aux dé-
pens desquelles ce parasite pourrait évoluer, et l'arrachage et
Jncinération des pieds de cotonnier après la récolte.
Quant aux traitements chimiques, tels que pulvérisations
t poudrages arsénicaux et pulvérisations de solutions nico-
t'nées, ils présentent le double inconvénient d'être coûteux et
d'une application difficile.
Une communication, au sujet d'une maladie du cotonnier,
a été faite par M. CHRESTIAN, professeur à l'Institut agri-
cole d'Algérie. Cette maladie a son siège dans la région du
collet de la plante, elle occasionne la formation de déchirures
fusiformes et étroites, intéressant la partie corticale et péné-
trant parfois jusqu'au bois, avec le pourtour de couleur fauve.
Entre les déchirures, on constate la présence de parties noi-
râtres qui sont des nécroses plus ou moins pénétrantes, à la
Périphérie desquelles on remarque, en général, un rebord de
Ratières gommeuses dans lesquelles pullulent des colonies bac-
tériennes. Cette maladie est nettement différente du « chancre
du collet », car dans les organes attaqués par la première on
n'a pas, jusqu'à présent, trouvé trace d'aucun champignon
microscopique. M. CHRESTIAN propose de lui donner le nom
de « maladie du collet », l'origine de cette maladie, qui dans
certaines plantations de la vallée du Chélif et de la plaine
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