LES PROGRÈS DE LA CULTURE DU COTONNIER DANS LES COLONIES FRANÇAISES
Les statistiques, qu'il faut consulter et suivre attentivement quand il s'agit de se rendre compte du développement d'une production nouvelle, nous montrent qu'enfin, après beaucoup d'années inutilement perdues, la culture du cotonnier com- nience, trop lentement encore à notre gré, à prendre sa place dans la production coloniale.
Point de doute que si dès le début de ce siècle, comme nous le demandions avec tant d'insistance, on s'était résolu- rent mis au travail, ce pourrait être chose faite et nous se- rions, à 1 heure présente, après ce quart de siècle écoulé, sur e point d'être libérés du lourd fardeau d'une importation ruineuse qui pèse d'un poids considérable sur une de nos plus importantes industries.
Mais, pour atteindre ce but, pour obtenir ce résultat, il eût fallu une continuité de l'effort, une unité de vues et de direction que rien n'aurait fait dévier d'une ligne nettement tracée et dont l'expérience, l'interprétation et l' adaptation des aits acquis auraient été la base. Et si, au début, il pouvait Peut-être, y avoir quelque intérêt à généraliser les essais, à ultiplier les coups de sonde, il importait de tirer, rapide- ment, des faits acquis, des interprétations de Renseignement aPPortaient et de clore sans tarder cette première pé- ns>tJe de tâtonnement.
Si l'on établit le bilan des forces, des énergies et aussi des capitaux dépensés pendant cette première période, on est effrayé de la disproportion qui existe entre le doit et l'avoir, L'on trouve d'un côté un éparpillement des efforts, un émiet- ment des fonds mis à la disposition de tant d'essais, et de
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