Comme moyen de défense contre cet excès d'eau, on préconise le drainage. A Surat, le coton est cultivé sur des billons, au lieu de l'être à plat; on y a constaté une augmentation dans le rendement en « lint ». Comme autre moyen, on préconise aussi l'emploi de subs- tances coagulant les colloïdes. Tel est le cas du tourteau de Car- thame (C arthamus tinctorius) qui, indépendamment de son action coagulante (?), apporte au sol de l'azote et joue ainsi le rôle d' en- grais. Il semble de même que le tourteau de KARANG (Pongamia glabra) exerce une action similaire. Cependant, des recherches sont encore nécessaires dans cette voie.
L emploi des puits présente aussi un certain intérêt lorsqu'ils ont été établis dans de bonnes conditions.
Certaines régions des terres noires sont particulièrement favorables au développement de deux variétés indigènes : Malvi et Bani qui mériteraient d'être améliorées.
tE:cIJNOLOGIE.
TURNER A.-J. — The study of the cotton fibre. (L'étude de la fibre de coton.) The Agric. Journal of India, vol. XXI, part IV, PP. 274-294. Calcutta, juillet 1926.
La première partie de cette communication, faite au Congrès cientifique de l'Inde par le Directeur du Laboratoire Technologique de Bombay, décrit la structure et la composition de la fibre de coton; auteur expose les travaux récents de BALLS et de DENHUN et rap- Porte, en particulier, l'opinion de BALLS, contestée par DENHAM, qUe la paroi cellulaire de la fibre est formée de 25 couches, dont acune est elle-même formée d'environ 40 fibrilles allant en spirales Un bout à l'autre de la fibre.
La deuxième partie traite des propriétés physiques et chimiques Qui Présentent une importance au point de vue de l'utilisation pra- "que du coton : longueur de la fibre, largeur du ruban, superficie d'une coupe transversale, épaisseur des parois, poids, ténacité, exten- ^e, frottement, élasticité de torsion, plasticité, lustre, conductibi-
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