Titre : Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies
Auteur : Comité d'encouragement aux recherches scientifiques coloniales. Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : Agence générale des colonies (Paris)
Date d'édition : 1927-11-01
Contributeur : Agence de la France d'Outre-mer. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327497196
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3487 Nombre total de vues : 3487
Description : 01 novembre 1927 01 novembre 1927
Description : 1927/11/01 (FASC3,VOL2)-1927/11/30. 1927/11/01 (FASC3,VOL2)-1927/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64605135
Source : CIRAD, 2012-235622
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
94 COTON ET CULTURE COTONNIÈRE
produite par les indigènes et utilisée par eux. Mais cette quan-
tité échappe à tout contrôle.
Nous possédons, par suite, une indication précise. C'est
l'Afrique Occidentale qui indubitablement fournira, un jour,
quand les efforts dans le sens de la production rationnelle
seront mieux coordonnés, le coton dont nous avons besoin.
Mais la question se pose de savoir quel sera ce coton.
On a dit : il faut produire du coton du type américain, et
l'on a importé, on importe chaque année des variétés nou-
velles. D'autres ont pensé, en raison de la similitude de cli-
mat, qu'il convenait de donner la préférence au type égyp-
tien. Et des essais ont été faits dans ce sens.
Chaque année, chaque jour pourrait-on dire, on voit indi-
quer de nouvelles sortes et cependant il ne se dégage pas
encore d'indications précises sur lesquelles tout le monde soit
d'accord, qui s'imposent comme un fait acquis et dont on
puisse dire que tel doit être le type définitif à conseiller pour
obtenir le meilleur résultat cultural et industriel.
Nous n'en sommes nullement surpris et on est en droit
de dire qu'il serait surprenant qu'il puisse en être autrement.
Que telle ou telle variété fournisse un produit de bonne qua-
lité, pourquoi pas ? Mais peut-on dire qu'il existe déjà un
type définitif, fixé, invariable ? Il ne semble pas que l'on
soit en état de l'affirmer. La raison en est dans ce que les
importations de semences, trop souvent renouvelées, trop di-
verses aussi, n'ont pas conduit à la constitution du type local,
du type soudanais.
Le cotonnier, qu'on ne l'oublie pas, constitue une plante
éminemment plastique, ainsi que tout le démontre. Reportons-
nous à n'importe quelle région culturale et nous en aurons
la démonstration précise. Le coton égyptien, par exemple,
forme un type tout différent des autres, nul ne le conteste et
nos industriels le savent bien. Et qu'est l'origine de ce co-
ton ? Elle est bien connue et l'on sait qu'il a été importé
d'Amérique, et que par suite ses ancêtres sont des cotons du
type américain. Mais l'ensemble des circonstances culturales
et climatériques ont modifié ce type dans un sens qui le sépare
nettement de ses ancêtres. Il est devenu lui-même. La solution
a fait le reste.
produite par les indigènes et utilisée par eux. Mais cette quan-
tité échappe à tout contrôle.
Nous possédons, par suite, une indication précise. C'est
l'Afrique Occidentale qui indubitablement fournira, un jour,
quand les efforts dans le sens de la production rationnelle
seront mieux coordonnés, le coton dont nous avons besoin.
Mais la question se pose de savoir quel sera ce coton.
On a dit : il faut produire du coton du type américain, et
l'on a importé, on importe chaque année des variétés nou-
velles. D'autres ont pensé, en raison de la similitude de cli-
mat, qu'il convenait de donner la préférence au type égyp-
tien. Et des essais ont été faits dans ce sens.
Chaque année, chaque jour pourrait-on dire, on voit indi-
quer de nouvelles sortes et cependant il ne se dégage pas
encore d'indications précises sur lesquelles tout le monde soit
d'accord, qui s'imposent comme un fait acquis et dont on
puisse dire que tel doit être le type définitif à conseiller pour
obtenir le meilleur résultat cultural et industriel.
Nous n'en sommes nullement surpris et on est en droit
de dire qu'il serait surprenant qu'il puisse en être autrement.
Que telle ou telle variété fournisse un produit de bonne qua-
lité, pourquoi pas ? Mais peut-on dire qu'il existe déjà un
type définitif, fixé, invariable ? Il ne semble pas que l'on
soit en état de l'affirmer. La raison en est dans ce que les
importations de semences, trop souvent renouvelées, trop di-
verses aussi, n'ont pas conduit à la constitution du type local,
du type soudanais.
Le cotonnier, qu'on ne l'oublie pas, constitue une plante
éminemment plastique, ainsi que tout le démontre. Reportons-
nous à n'importe quelle région culturale et nous en aurons
la démonstration précise. Le coton égyptien, par exemple,
forme un type tout différent des autres, nul ne le conteste et
nos industriels le savent bien. Et qu'est l'origine de ce co-
ton ? Elle est bien connue et l'on sait qu'il a été importé
d'Amérique, et que par suite ses ancêtres sont des cotons du
type américain. Mais l'ensemble des circonstances culturales
et climatériques ont modifié ce type dans un sens qui le sépare
nettement de ses ancêtres. Il est devenu lui-même. La solution
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