Titre : Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies
Auteur : Comité d'encouragement aux recherches scientifiques coloniales. Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : Agence générale des colonies (Paris)
Date d'édition : 1927-07-01
Contributeur : Agence de la France d'Outre-mer. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327497196
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1927 01 juillet 1927
Description : 1927/07/01 (FASC2,VOL2)-1927/07/31. 1927/07/01 (FASC2,VOL2)-1927/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460512r
Source : CIRAD, 2012-235622
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- SOMMAIRE
- I.
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82 COTON ET CULTURE COTONNIÈRE
à l'effort possible, en se basant sur le chiffre de 4 hectares par
100 habitants, qui permet d'assurer les cultures vivrières et de donner
à l'ensemble tous les soins désirables sans travail excessif.
Le contrôleur ne cherchera pas, pour le moment tout au moins,
à modifier les moyens de culture indigène ; à la ferme-école, les labours
ne lui sont pas enseignés. Ce qu'il doit faire, c'est, en premier lieu,
d'amener ses compatriotes à la culture familiale; d'autre part, les
conseiller sur le nettoyage des champs et, ce qui est de la plus grande
importance, sur le choix des graines; montrer les soins à donner aux
cultures; veiller à la destruction des plants malades. Il doit recom-
mander de ne pas mélanger les cotons de cueillettes (1 ) ou de saisons
différentes.
Avec un personnel composé d'un agent européen par cercle et d'un
contrôleur indigène par canton producteur, la tâche de l'administrateur
est beaucoup facilitée.
Récolte; présentation sur le marché. — Un arrêté du 25 mai
1925 a fixé les conditions dans lesquelles le coton doit être présenté
sur les marchés. Tout coton impur, mélangé ou taché, fait l'objet d'un
triage immédiat et peut être au besoin confisqué ou saisi. Il est encore
dans les attributions des contrôleurs indigènes d'insister auprès des
cultivateurs pour qu'ils évitent de mettre en vente des cotons ramassés
à terre ou contenant des débris de capsules. Ces cotons, de même que
ceux qui proviennent de la récolte d'arrière-saison, peuvent être utilisés
par la petite industrie locale. Mais pour l'égrenage dans les usines et
l'exportation, il est indispensable que le coton soit très propre et sans
mélange.
Déjà, dans sa circulaire du 15 mars 1924, qui organisait la pro-
duction du coton en A. O. F., M. le Gouverneur général CARDE
avait souligné que la création de centres d'achats assez nombreux pour
supprimer le portage de la récolte sur un long parcours était un facteur
essentiel pour le développement des exportations.
Par une circulaire, en date du 20 avril 1926, M. le Gouverneur
général CARDE a particulièrement insisté sur la dissémination des
centres d'achat; afin d'éviter aux indigènes des déplacements nombreux
et fatigants, il doit être organisé des marchés régionaux en des points
(1) Les capsules de la première cueillette sont toujours plus belles que celles
de la seconde ou de la troisième.
à l'effort possible, en se basant sur le chiffre de 4 hectares par
100 habitants, qui permet d'assurer les cultures vivrières et de donner
à l'ensemble tous les soins désirables sans travail excessif.
Le contrôleur ne cherchera pas, pour le moment tout au moins,
à modifier les moyens de culture indigène ; à la ferme-école, les labours
ne lui sont pas enseignés. Ce qu'il doit faire, c'est, en premier lieu,
d'amener ses compatriotes à la culture familiale; d'autre part, les
conseiller sur le nettoyage des champs et, ce qui est de la plus grande
importance, sur le choix des graines; montrer les soins à donner aux
cultures; veiller à la destruction des plants malades. Il doit recom-
mander de ne pas mélanger les cotons de cueillettes (1 ) ou de saisons
différentes.
Avec un personnel composé d'un agent européen par cercle et d'un
contrôleur indigène par canton producteur, la tâche de l'administrateur
est beaucoup facilitée.
Récolte; présentation sur le marché. — Un arrêté du 25 mai
1925 a fixé les conditions dans lesquelles le coton doit être présenté
sur les marchés. Tout coton impur, mélangé ou taché, fait l'objet d'un
triage immédiat et peut être au besoin confisqué ou saisi. Il est encore
dans les attributions des contrôleurs indigènes d'insister auprès des
cultivateurs pour qu'ils évitent de mettre en vente des cotons ramassés
à terre ou contenant des débris de capsules. Ces cotons, de même que
ceux qui proviennent de la récolte d'arrière-saison, peuvent être utilisés
par la petite industrie locale. Mais pour l'égrenage dans les usines et
l'exportation, il est indispensable que le coton soit très propre et sans
mélange.
Déjà, dans sa circulaire du 15 mars 1924, qui organisait la pro-
duction du coton en A. O. F., M. le Gouverneur général CARDE
avait souligné que la création de centres d'achats assez nombreux pour
supprimer le portage de la récolte sur un long parcours était un facteur
essentiel pour le développement des exportations.
Par une circulaire, en date du 20 avril 1926, M. le Gouverneur
général CARDE a particulièrement insisté sur la dissémination des
centres d'achat; afin d'éviter aux indigènes des déplacements nombreux
et fatigants, il doit être organisé des marchés régionaux en des points
(1) Les capsules de la première cueillette sont toujours plus belles que celles
de la seconde ou de la troisième.
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