Titre : Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies
Auteur : Comité d'encouragement aux recherches scientifiques coloniales. Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : Agence générale des colonies (Paris)
Date d'édition : 1927-07-01
Contributeur : Agence de la France d'Outre-mer. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327497196
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3487 Nombre total de vues : 3487
Description : 01 juillet 1927 01 juillet 1927
Description : 1927/07/01 (FASC2,VOL2)-1927/07/31. 1927/07/01 (FASC2,VOL2)-1927/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460512r
Source : CIRAD, 2012-235622
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- SOMMAIRE
- I.
- .......... Page(s) .......... 45
- .......... Page(s) .......... 59
- .......... Page(s) .......... 62
- .......... Page(s) .......... 71
- .......... Page(s) .......... 71
- .......... Page(s) .......... 71
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- .......... Page(s) .......... 78
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- .......... Page(s) .......... 81
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- .......... Page(s) .......... 85
- .......... Page(s) .......... 87
- .......... Page(s) .......... 88
NOTES ÉCONOMIQUES 79
De 60 tonnes en 1924, les exportations de coton égrené se sont
élevées à plus de 1.000 tonnes en 1926. Cette année, il est vrai, bien
que ! étendue des terrains mis en culture dans chaque circonscription
soit plus grande que l' année dernière, la production sera moindre.
Une sécheresse exceptionnelle a nui considérablement à la germina-
tion des graines et au développement des plants. La récolte est tout
à fait déficitaire.
La baisse des cours est venue ajouter son influence décourageante
à celle d'une mauvaise récolte : sans doute les indigènes ne prendront-
ils plus le même intérêt à la culture du cotonnier, pendant quelque
temps tout au moins. Mais c'est une difficulté temporaire, qui n'entra-
vera pas 1 oeuvre de l' Administration. Même si les cours ne devaient
Pas se relever, la Haute- Volta pourrait compenser par des progrès
Personnels la perte de valeur subie par le pnwuit : elle s'est mise à
la culture du cotonnier dans des conditions peu favorables, mais sus-
ceptibles de s'améliorer; les expériences faites dans les fermes expéri-
mentales de la colonte ont démontré la possibilité d'accroître dans une
forte proportion le rendement, qui est très faible, et d'améliorer la
qualité du coton; d'autre part, lorsque le chemin de fer de la Côte
d'Ivoire aura été prolongé jusqu'à Bobo-Dioulasso, le transport du
coton sera plus économique.
*
❖
Sélection. - L'une des principales causes de faible rendement,
c'est le mauvais choix des semences par les indigènes. Si la fibre est
Peu homogène, cela tient à l'impureté des variétés cultivées. La sélec-
Ion des variétés et celles des graines présentent donc la plus grande
ImPortance.
Le Service des textiles emploiera deux méthodes de sélection,
sImultanées, mais à résultats successifs; la première, celle dont il
attend des résultats immédiats, consiste à choisir les graines sur des
Sujets sains, de port aussi caractéristique que possible du type adopté
(Pour sa productivité et pour les qualités de sa fibre); ces graines
cu Ivees avec som dans les fermes de la colonie, en vue de les
mujt. ,.Cr et de distribuer le plus tôt possible aux indigènes des
semences de bonne qualité.
La deuxième méthode ne donnera pas de résultats avant cinq
De 60 tonnes en 1924, les exportations de coton égrené se sont
élevées à plus de 1.000 tonnes en 1926. Cette année, il est vrai, bien
que ! étendue des terrains mis en culture dans chaque circonscription
soit plus grande que l' année dernière, la production sera moindre.
Une sécheresse exceptionnelle a nui considérablement à la germina-
tion des graines et au développement des plants. La récolte est tout
à fait déficitaire.
La baisse des cours est venue ajouter son influence décourageante
à celle d'une mauvaise récolte : sans doute les indigènes ne prendront-
ils plus le même intérêt à la culture du cotonnier, pendant quelque
temps tout au moins. Mais c'est une difficulté temporaire, qui n'entra-
vera pas 1 oeuvre de l' Administration. Même si les cours ne devaient
Pas se relever, la Haute- Volta pourrait compenser par des progrès
Personnels la perte de valeur subie par le pnwuit : elle s'est mise à
la culture du cotonnier dans des conditions peu favorables, mais sus-
ceptibles de s'améliorer; les expériences faites dans les fermes expéri-
mentales de la colonte ont démontré la possibilité d'accroître dans une
forte proportion le rendement, qui est très faible, et d'améliorer la
qualité du coton; d'autre part, lorsque le chemin de fer de la Côte
d'Ivoire aura été prolongé jusqu'à Bobo-Dioulasso, le transport du
coton sera plus économique.
*
❖
Sélection. - L'une des principales causes de faible rendement,
c'est le mauvais choix des semences par les indigènes. Si la fibre est
Peu homogène, cela tient à l'impureté des variétés cultivées. La sélec-
Ion des variétés et celles des graines présentent donc la plus grande
ImPortance.
Le Service des textiles emploiera deux méthodes de sélection,
sImultanées, mais à résultats successifs; la première, celle dont il
attend des résultats immédiats, consiste à choisir les graines sur des
Sujets sains, de port aussi caractéristique que possible du type adopté
(Pour sa productivité et pour les qualités de sa fibre); ces graines
cu Ivees avec som dans les fermes de la colonie, en vue de les
mujt. ,.Cr et de distribuer le plus tôt possible aux indigènes des
semences de bonne qualité.
La deuxième méthode ne donnera pas de résultats avant cinq
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