Titre : Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies
Auteur : Comité d'encouragement aux recherches scientifiques coloniales. Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : Agence générale des colonies (Paris)
Date d'édition : 1927-07-01
Contributeur : Agence de la France d'Outre-mer. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327497196
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1927 01 juillet 1927
Description : 1927/07/01 (FASC2,VOL2)-1927/07/31. 1927/07/01 (FASC2,VOL2)-1927/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
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Source : CIRAD, 2012-235622
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- SOMMAIRE
- I.
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NOTES KCGNOMInUKS 77
aujourd'hui appréciés à leur valeur. Certains d'entre eux, en prove-
nance de la Côte d'Ivoire, font prime et, sans exception, les courtes
fibres soudanaises sont admises dans nos manufactures en remplace-
ment d importations d' outre- Atlantique, nettement inférieures en qua-
lité.
La faveur avec laquelle sont maintenant accueillis ces textiles ne
saurait toutefois nous faire oublier leurs défauts ni nous inciter à aban-
donner les travaux scientifiques en vue de leur amélioration. Il y a
de telles différences entre les cotations des produits récoltés sur les
cotonniers du Soudan et de la Haute-Volta et les belles variétés
Amérique, une telle supériorité dans les rendements que celles-ci
accusent à l'égrenage, que leur substitution aux plantes autochtones,
outre qu'elle donnerait satisfaction à l'industrie métropolitaine, grande
consommatrice de moyennes soies, permettrait de tripler, sur les marchés
indigènes, le prix d'achat du coton brut.
C'est la sélection de ces types exotiques qui fait l'objet des
Principales recherches effectuées par le Service agronomique du coton.
es essais d acclimatement portent cette année sur pl us de soixante
variétés différentes et, pour quelques-unes d'entre elles, des résultats
concluants sont d'ores et déjà assurés.
Les premiers succès, fruits de patientes études, nous fortifient
dans la conviction que l'Afrique Occidentale peut et doit devenir le
ncipal fournisseur de coton de la Métropole. La culture du coton-
nier y progressera dans la mesure où elle payera l'indigène de con
travail. C'est pourquoi nous avons à appliquer toutes les mesures
SUsceptibles d'en augmenter le rendement.
L irrigation, par gravité dans la vallée moyenne du Niger, par
Pompage dans la zone lacustre et dans la basse vallée du Sénégal,
l'introduction, tant en culture irriguée qu'en dry farrning, de plantes
Prolifiques donnant des fibres de haute qualité, la propagation, à
raid e du crédit agrico l e, de nos instruments aratoires, l' éducation des
agriculteurs dans les fermes cotonnières et les écoles de labourage, le
classement des Produits de la récolte, par l' organisation des marchés,
la suppression des intermédiaires entre le producteur et l'exportateur,
te son es moyens dont nous disposons sur cette terre a f ricaine pour
cléer une matière première d'origine française et soustraire notre indus-
trie aux pressIOns nancières et économiques de l' étranger.
aujourd'hui appréciés à leur valeur. Certains d'entre eux, en prove-
nance de la Côte d'Ivoire, font prime et, sans exception, les courtes
fibres soudanaises sont admises dans nos manufactures en remplace-
ment d importations d' outre- Atlantique, nettement inférieures en qua-
lité.
La faveur avec laquelle sont maintenant accueillis ces textiles ne
saurait toutefois nous faire oublier leurs défauts ni nous inciter à aban-
donner les travaux scientifiques en vue de leur amélioration. Il y a
de telles différences entre les cotations des produits récoltés sur les
cotonniers du Soudan et de la Haute-Volta et les belles variétés
Amérique, une telle supériorité dans les rendements que celles-ci
accusent à l'égrenage, que leur substitution aux plantes autochtones,
outre qu'elle donnerait satisfaction à l'industrie métropolitaine, grande
consommatrice de moyennes soies, permettrait de tripler, sur les marchés
indigènes, le prix d'achat du coton brut.
C'est la sélection de ces types exotiques qui fait l'objet des
Principales recherches effectuées par le Service agronomique du coton.
es essais d acclimatement portent cette année sur pl us de soixante
variétés différentes et, pour quelques-unes d'entre elles, des résultats
concluants sont d'ores et déjà assurés.
Les premiers succès, fruits de patientes études, nous fortifient
dans la conviction que l'Afrique Occidentale peut et doit devenir le
ncipal fournisseur de coton de la Métropole. La culture du coton-
nier y progressera dans la mesure où elle payera l'indigène de con
travail. C'est pourquoi nous avons à appliquer toutes les mesures
SUsceptibles d'en augmenter le rendement.
L irrigation, par gravité dans la vallée moyenne du Niger, par
Pompage dans la zone lacustre et dans la basse vallée du Sénégal,
l'introduction, tant en culture irriguée qu'en dry farrning, de plantes
Prolifiques donnant des fibres de haute qualité, la propagation, à
raid e du crédit agrico l e, de nos instruments aratoires, l' éducation des
agriculteurs dans les fermes cotonnières et les écoles de labourage, le
classement des Produits de la récolte, par l' organisation des marchés,
la suppression des intermédiaires entre le producteur et l'exportateur,
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cléer une matière première d'origine française et soustraire notre indus-
trie aux pressIOns nancières et économiques de l' étranger.
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