Titre : Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies
Auteur : Comité d'encouragement aux recherches scientifiques coloniales. Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : Agence générale des colonies (Paris)
Date d'édition : 1927-07-01
Contributeur : Agence de la France d'Outre-mer. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327497196
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3487 Nombre total de vues : 3487
Description : 01 juillet 1927 01 juillet 1927
Description : 1927/07/01 (FASC2,VOL2)-1927/07/31. 1927/07/01 (FASC2,VOL2)-1927/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460512r
Source : CIRAD, 2012-235622
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- SOMMAIRE
- I.
- .......... Page(s) .......... 45
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- .......... Page(s) .......... 85
- .......... Page(s) .......... 87
- .......... Page(s) .......... 88
66 COTON ET CULTURE COTONNIÈRE
commune : l'une opère pour le compte d'un filateur-tisseur
qui absorbe tout ce qu'elle est susceptible de récolter en
Afrique, l'autre vend sur types nettement définis, en coût
fret assurance.
Il ne semble pas pour l'instant que ce soit là la meilleure
formule de réalisation pour les cotons de l'A. O. F. En effet,
du fait de leur réputation justifiée d'irrégularité, la filature
n'ose pas payer le plein prix en c. a. f., craignant de ne pas
recevoir la qualité qu'elle désire. Il ne faut pas oublier que
chaque catégorie de coton répond à des emplois nettement
définis, et que des bonifications pour différences sont souvent
loin de compenser le préjudice causé par des livraisons défec-
tueuses. Tant que la production restera aussi variée et irrégu-
lière qu'à l'heure actuelle, le seul mode satisfaisant de réali-
sation sera la vente en qualité vue, reconnue et agréée telle
qu'on la pratique au Havre actuellement. Le vendeur sera
ainsi certain de retirer la pleine valeur de son coton, l'acheteur
de recevoir une qualité dont il a l' emploi.
NOUVELLE-CALÉDONIE. — La situation se rapproche
sensiblement de celle de l'A. O. F., sauf en ce qui concerne
la qualité produite, qui est relativement homogène. La pro-
duction est faite par de nombreux colons qui, en paiement
des avances qui leur ont été faites, remettent leurs produits
aux Sociétés commerciales de ces parages. Ces dernières, en
raison de la nature spéciale des lieux (archipel des Hébrides),
n'ont que quelques comptoirs fixes, mais disposent surtout
d'un ou plusieurs navires, véritables magasins flottants avec
lesquels ils fournissent les colons de tout ce dont ils ont besoin,
tout en leur achetant leurs productions diverses.
Les maisons calédoniennes expédient sur Le Havre. la
totalité de leur coton.
En raison de leur assez grande régularité, il a été pos-
sible, par moment, de vendre ces cotons flottants à la fila-
ture. Toutefois, en raison de différences sensibles de qualités
qui se sont produites dans certains embarquements, les ache-
teurs n'ont pas toujours gardé un bon souvenir de ces opé-
rations.
commune : l'une opère pour le compte d'un filateur-tisseur
qui absorbe tout ce qu'elle est susceptible de récolter en
Afrique, l'autre vend sur types nettement définis, en coût
fret assurance.
Il ne semble pas pour l'instant que ce soit là la meilleure
formule de réalisation pour les cotons de l'A. O. F. En effet,
du fait de leur réputation justifiée d'irrégularité, la filature
n'ose pas payer le plein prix en c. a. f., craignant de ne pas
recevoir la qualité qu'elle désire. Il ne faut pas oublier que
chaque catégorie de coton répond à des emplois nettement
définis, et que des bonifications pour différences sont souvent
loin de compenser le préjudice causé par des livraisons défec-
tueuses. Tant que la production restera aussi variée et irrégu-
lière qu'à l'heure actuelle, le seul mode satisfaisant de réali-
sation sera la vente en qualité vue, reconnue et agréée telle
qu'on la pratique au Havre actuellement. Le vendeur sera
ainsi certain de retirer la pleine valeur de son coton, l'acheteur
de recevoir une qualité dont il a l' emploi.
NOUVELLE-CALÉDONIE. — La situation se rapproche
sensiblement de celle de l'A. O. F., sauf en ce qui concerne
la qualité produite, qui est relativement homogène. La pro-
duction est faite par de nombreux colons qui, en paiement
des avances qui leur ont été faites, remettent leurs produits
aux Sociétés commerciales de ces parages. Ces dernières, en
raison de la nature spéciale des lieux (archipel des Hébrides),
n'ont que quelques comptoirs fixes, mais disposent surtout
d'un ou plusieurs navires, véritables magasins flottants avec
lesquels ils fournissent les colons de tout ce dont ils ont besoin,
tout en leur achetant leurs productions diverses.
Les maisons calédoniennes expédient sur Le Havre. la
totalité de leur coton.
En raison de leur assez grande régularité, il a été pos-
sible, par moment, de vendre ces cotons flottants à la fila-
ture. Toutefois, en raison de différences sensibles de qualités
qui se sont produites dans certains embarquements, les ache-
teurs n'ont pas toujours gardé un bon souvenir de ces opé-
rations.
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