Titre : Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies
Auteur : Comité d'encouragement aux recherches scientifiques coloniales. Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : Agence générale des colonies (Paris)
Date d'édition : 1926-11-01
Contributeur : Agence de la France d'Outre-mer. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327497196
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1926 01 novembre 1926
Description : 1926/11/01 (FASC3,VOL1)-1926/11/30. 1926/11/01 (FASC3,VOL1)-1926/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460510x
Source : CIRAD, 2012-235622
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- I.
- .......... Page(s) .......... 168
- .......... Page(s) .......... 172
- .......... Page(s) .......... 180
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 193
- .......... Page(s) .......... 195
- .......... Page(s) .......... 198
- .......... Page(s) .......... 200
- .......... Page(s) .......... 200
- .......... Page(s) .......... 201
- .......... Page(s) .......... 203
- .......... Page(s) .......... 205
- .......... Page(s) .......... 207
- .......... Page(s) .......... 209
- II.
L'INDUSTRIE TEXTILE ET LA PRODUCTION DU COTON 165
duquel s'attache actuellement le Gouvernement général de
l'A. O. F. La Société éventuelle de filateurs pourrait évi-
demment recourir au système de l'irrigation par pompage,
mais il en résulterait pour elle des frais et des difficultés de
main-d' œuvre qui diminueraient sensiblement ses chances de
succès ou qui ne seraient récupérables que par la production
d'un coton supérieur, genre Egyptien, ne répondant pas par
conséquent aux desiderata de la masse de la filature fran-
çaise. L'effort réalisateur que pourrait se proposer l'industrie
est donc conditionné à cet égard par l'effort préalable de
1 Administration, et il est particulièrement intéressant de noter
qUe dès le mois de décembre 1925, M. CARDE, le très actif
Gouverneur général de l'A. O. F., a entrepris la réalisation
du premier élément du canal de Ségou, destiné à irriguer les
Peines du pré-Delta, entre le Niger et le Bani, sur une
Rendue d'environ 5.000 hectares, programme dont on peut
espérer l'achèvement pour l'année 1928.
Autre circonstance qui recule dans le temps une pareille
tentative de la filature française : qu'il s'agisse d'écouler
Parmi ses membres ou sur le marché havrais le coton produit
?U acheté par elle, la Société envisagée ne peut assurer cet
Roulement avec facilité et d'une manière rémunératrice que
s l'égrenage s'effectue dans des conditions présentant toute
Securité pour la iflature française sous le rapport de l'homo-
?enéité et du classement des balles. Il serait donc extrêmement
teressant que la nouvelle Société, productrice et acheteuse
de coton brut, devînt elle-même son propre égreneur. Or,
ans cet ordre d'idées, nous nous permettons - a titre
PUement personnel — de mettre en avant une suggestion
qui Mériterait, nous sem b le-t-il, d'être étudiée. L' Associa-
tion Cotonnière Co l onia l e qui, nous l' avons indiqué, repre-
sente P.. 1 ,. ,. d f
ente principa l ement une émanation de l' in d ustrie française,
a entrep' d l" bl' d
entrepris depuis trois ans l' éta b lissement de tout un réseau
usine d" A 0 F ,', 14' ,t'
d' usines d' égrenage en A. O. F. Déjà 14 usines ont été
c nstruites par ses soins et munies de leurs mac hines, et ce
n b 1 es par ses soms et mumes de eurs mac mes, et ce
l'o, re doit se compléter dans les prochaines années par
Jonction d'au moins 6 autres usines, établies par le Gou-
vernent général de l'A. O. F., louées par l'Association,
duquel s'attache actuellement le Gouvernement général de
l'A. O. F. La Société éventuelle de filateurs pourrait évi-
demment recourir au système de l'irrigation par pompage,
mais il en résulterait pour elle des frais et des difficultés de
main-d' œuvre qui diminueraient sensiblement ses chances de
succès ou qui ne seraient récupérables que par la production
d'un coton supérieur, genre Egyptien, ne répondant pas par
conséquent aux desiderata de la masse de la filature fran-
çaise. L'effort réalisateur que pourrait se proposer l'industrie
est donc conditionné à cet égard par l'effort préalable de
1 Administration, et il est particulièrement intéressant de noter
qUe dès le mois de décembre 1925, M. CARDE, le très actif
Gouverneur général de l'A. O. F., a entrepris la réalisation
du premier élément du canal de Ségou, destiné à irriguer les
Peines du pré-Delta, entre le Niger et le Bani, sur une
Rendue d'environ 5.000 hectares, programme dont on peut
espérer l'achèvement pour l'année 1928.
Autre circonstance qui recule dans le temps une pareille
tentative de la filature française : qu'il s'agisse d'écouler
Parmi ses membres ou sur le marché havrais le coton produit
?U acheté par elle, la Société envisagée ne peut assurer cet
Roulement avec facilité et d'une manière rémunératrice que
s l'égrenage s'effectue dans des conditions présentant toute
Securité pour la iflature française sous le rapport de l'homo-
?enéité et du classement des balles. Il serait donc extrêmement
teressant que la nouvelle Société, productrice et acheteuse
de coton brut, devînt elle-même son propre égreneur. Or,
ans cet ordre d'idées, nous nous permettons - a titre
PUement personnel — de mettre en avant une suggestion
qui Mériterait, nous sem b le-t-il, d'être étudiée. L' Associa-
tion Cotonnière Co l onia l e qui, nous l' avons indiqué, repre-
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ente principa l ement une émanation de l' in d ustrie française,
a entrep' d l" bl' d
entrepris depuis trois ans l' éta b lissement de tout un réseau
usine d" A 0 F ,', 14' ,t'
d' usines d' égrenage en A. O. F. Déjà 14 usines ont été
c nstruites par ses soins et munies de leurs mac hines, et ce
n b 1 es par ses soms et mumes de eurs mac mes, et ce
l'o, re doit se compléter dans les prochaines années par
Jonction d'au moins 6 autres usines, établies par le Gou-
vernent général de l'A. O. F., louées par l'Association,
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