sont plus fréquentes dans le coton non décortiqué que dans le coton décortiqué.
2° Le coton qui a été emmagasiné dans des conditions très humides avant d'être décortiqué, est beaucoup moins résistant aux attaques bactériennes et mycéliennes pendant les emmagasinages sui- vants, que le coton qui dès la récolte a été conservé dans des endroits secs.
3° L'aération du coton pendant son emmagasinage avant l'égre- nage ne supprime la détérioration par les bactéries et les moisissures que dans les cas où le coton humide peut sécher rapidement, sinon une telle aération ne peut qu'aider au développement des bactéries et moisissures.
4" Le séchage du coton au soleil n'est recommandable que comme adjuvant à l'aération, principalement avant l'emmagasinage « en graine » et avant la mise en balles après l'égrenage. Il faut éviter de mouiller le coton, avant et pendant la mise en balles.
INSECTES NUISIBLES GROSSMANN E.-F. - Note préliminaire sur la manière dont le charançon des capsules absorbe l'insecticide. Journal of Economic Entomolog:y, vol. XVIII, n" 1, Geneva, 1925.
Si le charançon du cotonnier Antonomus grandis Boh. reçoit quelque particule d'insecticide sur l'extrémité de son rostre, le mouve- ment de ses mondibules fait pénétrer le poison dans le système digestif.
Les pulvérisations d'insecticides liquides sont moins efficaces que les saupoudrages d'insecticides pulvérisés, le liquide, après dessication n'adhérant pas au rostre du charançon comme les poudres, tombe et n'est pas ingéré.
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