La culture du cotonnier est certainement très ancienne au aroc, sans qu on puisse dire avec certitude, à quelle époque pré- CIse elle y a été introduite, ni quelle est l'origine exacte de la variété que l'on y trouve encore aujourd'hui. Il est vraisemblable que cette plante et sa culture ont été apportées par les Arabes aux Vlie ou VIIle siècles lorsque leurs invasions ont couvert l'A nque du Nord, avant de pénétrer en Espagne. Elles ont pu ent. venir du Soudan français, où l'on trouve la même es- 6 botanique et d'où les échanges avec le Maroc ont toujours ététrès actifs depuis le xie siècle. En tout cas, le cotonnier a certainement existé autrefois dans différentes régions du Maroc : ouz, Tadla, Chaouia, Doukkala, Gharb, Beni-Ahsen., et il n y a guère qu'une cinquantaine d'années qu'il a disparu, sous les causes qui ont d'ailleurs déterminé son abandon dans la plu- part des autres pays, et en laissant des vestiges que l'on rencon- tre encore, a l'état tout à fait sporadique, dans l'extrême Sud (So uss, Agadir) et dans le Nord marocain (Djebala).
QUoi qu'il en soit, cette culture est pratiquement abandonnée ej. 01 être reprise sur des bases toutes nouvelles. C'est pour cela que des essais ont été entrepris dès 1914, par la Direction Géné- 1 e grlculture du Protectorat, soit avec le concours des co- fons et des officiers des bureaux de renseignements, à qui elle a d gratuitement des semences, soit dans ses établissements d'eXPérimentation. Les premiers essais ont été compromis par des raisons diverses : mobilisation, abandon des cultures, inva- Cultuacndlens ou de vers de la capsule, insuffisance de soins cul ,raUX' etc---. et n'ont pas permis de tirer de conclusions nettes se dé!nI Ives, mais ils montrèrent cependant que le cotonnier veloppe normalement dans ce pays, avec, et parfois même, "'Il' irrigation.
Irngation.
Etant donné la climatologie du Maroc, caractérisée surtout par une sécheresse à peu près absolue, de Mai à Octobre, et par des ge- v
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