Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1909 31 octobre 1909
Description : 1909/10/31 (A9,N100). 1909/10/31 (A9,N100).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460505m
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
298 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° tOO- OCT. 1909
ensuite de produire dans le gâteau des
cavités remplies de liquide qui, par la suite,
sont des foyers de putréfaction. 4° Coagu-
lation par enfumage. C'est ce procédé qui
a la préférence de l'auteur, bien que le
caoutchouc en résultant contienne encore
toutes les impuretés du latex.
M. CUTHBERT CHRISTY d'autre part (1), nous
donne les résultats de plusieurs années
d'expériences en Afrique centrale. Le point
essentiel de ces résultats est le suivant : le
latex frais ne coagule pas par les moyens
ordinaires, agents chimiques ou ceutrifu-
gation, même à raison de 6.000 tours à la
minute; le latex vieux de 10 jours coagule
normalement par les moyens ordinaire-
ment employés pour les autres latex; la
coagulation du latex frais peut s'obtenir
par les moyens courants si on l'additionne
d'un peu d'acide acétique. A mesure que
le latex vieillit, la quantité:d'acide acétique
nécessaire diminue, jusqu'à devenir nulle
au bout de 10 jours. Nous ne pouvons mal-
heureusement suivre l'auteur dans tous les
détails de ses intéressants résultats. Nous
noterons seulement ce qui suit.
La coagulation spontanée du latex frais
peut être hâtée — elle est alors complète en
5 à 6 jours au lieu de quelques semaines —
par l'addition au latex de 15 fois son volume
d'eau chaude. D'accord avec M. FICKENDEY,
et pour les mêmes raisons, l'auteur est
opposé au procédé par ébullition. Il ne l'ad-
met que pour de faibles quantités de latex
et à condition de soumettre le caoutchouc
produit à une pression énergique. Parmi les
agents chimiques, l'acide acétique employé
seul est sans valeur. Une solution chaude
de sublimé à 3 °/oo ajoutée à raison de 5 vol.
pour 1 vol. de latex donne une coagulation
complète en 10 minutes, si on a ajouté au
latex une solution d'acide acétique (2CC d'a-
cide acétique par litre d'eau). La quantité
de sublimé utilisée est très faible. Il faut
sécher artificiellement le caoutchouc ainsi
produit. L'acide tannique et l'alun se com-
portent à peu près comme le sublimé. Parmi
(1). « The India Rubber Journal », avril 1909, pp. 400,
401 et 4i5.
les sucs végétaux, le plus recommandable
est une infusion chaude de feuilles et de
rameaux de Bauhinia retÍclllata (t); mais le
caoutchouc obtenu de cette façon perd assez
vite son élasticité et, sauf des cas très par-
ticuliers, ce procédé rencontre dans la
pratique de très grosses difficultés écono-
miques ; par exemple, l'absence fréquente
de Bauhinia à proximité des arbres saignés.
Parmi tous les coagulants chimiques,
M. CHRISTY préfère le formol à raison de
30cc de la solution du commerce par litre
de latex (quantité optima pour un bon pro-
duit). Les avantages de ce procédé sont de
ne pas exiger de dilution, de chaleur ou
d'eau chaude, d'apporter une grande éco-
nomie de main-d'œuvre et de temps, de ne
pas exiger la moindre machine, de pouvoir
par suite être employé sur place et de don-
ner un coagulum qui sèche avec une extra-
ordinaire rapidité; ils compenseraient lar-
gement un coût plus élevé du produit chi-
mique et une coagulation plus lente. Le
caoutchouc àe FimtiimiadiU formol est d'une
grande ténacité, mais d'une moindre élas-
ticité. D'autres coagulants ont été essayés,
notamment la créosote, sans que l'auteur
y voie d'avantages sur le formol.
M. CHRISTY distingue, comme conclusion,
deux groupes de méthodes : celles qui coa-
gulent rapidement, à chaud, et celles qui
coagulent lentement, à froid. On doit rete-
nir pour la pratique que ce sont ces der-
nières qui donnent le produit de la qualité
la meilleure.
Enfin, pour terminer, l'auteur dit quel-
ques mots du noircissement du caoutchouc
par les oxydases. Nous voudrions à ce sujet
relever dans son mémoire deux points par-
ticuliers. Pour éviter le noircissement, il
conseille, suivant l'expérience du Dr SPENCE
pour la péroxydase du caoutchouc de Para,
de chauffer le coagulum à 80 degrés C. pen-
dant cinq minutes. Le Dr SpENCE, puis nous-
même, avons montré que le latex de kick-
xia contient une oxygénase et nous avons
indiqué, ici-même (2), qu'il ne fallait pas
(1) Ecorce de « Niama ». (N. D. L. R.)
(2) « J. d'A. T. », n® 80.
ensuite de produire dans le gâteau des
cavités remplies de liquide qui, par la suite,
sont des foyers de putréfaction. 4° Coagu-
lation par enfumage. C'est ce procédé qui
a la préférence de l'auteur, bien que le
caoutchouc en résultant contienne encore
toutes les impuretés du latex.
M. CUTHBERT CHRISTY d'autre part (1), nous
donne les résultats de plusieurs années
d'expériences en Afrique centrale. Le point
essentiel de ces résultats est le suivant : le
latex frais ne coagule pas par les moyens
ordinaires, agents chimiques ou ceutrifu-
gation, même à raison de 6.000 tours à la
minute; le latex vieux de 10 jours coagule
normalement par les moyens ordinaire-
ment employés pour les autres latex; la
coagulation du latex frais peut s'obtenir
par les moyens courants si on l'additionne
d'un peu d'acide acétique. A mesure que
le latex vieillit, la quantité:d'acide acétique
nécessaire diminue, jusqu'à devenir nulle
au bout de 10 jours. Nous ne pouvons mal-
heureusement suivre l'auteur dans tous les
détails de ses intéressants résultats. Nous
noterons seulement ce qui suit.
La coagulation spontanée du latex frais
peut être hâtée — elle est alors complète en
5 à 6 jours au lieu de quelques semaines —
par l'addition au latex de 15 fois son volume
d'eau chaude. D'accord avec M. FICKENDEY,
et pour les mêmes raisons, l'auteur est
opposé au procédé par ébullition. Il ne l'ad-
met que pour de faibles quantités de latex
et à condition de soumettre le caoutchouc
produit à une pression énergique. Parmi les
agents chimiques, l'acide acétique employé
seul est sans valeur. Une solution chaude
de sublimé à 3 °/oo ajoutée à raison de 5 vol.
pour 1 vol. de latex donne une coagulation
complète en 10 minutes, si on a ajouté au
latex une solution d'acide acétique (2CC d'a-
cide acétique par litre d'eau). La quantité
de sublimé utilisée est très faible. Il faut
sécher artificiellement le caoutchouc ainsi
produit. L'acide tannique et l'alun se com-
portent à peu près comme le sublimé. Parmi
(1). « The India Rubber Journal », avril 1909, pp. 400,
401 et 4i5.
les sucs végétaux, le plus recommandable
est une infusion chaude de feuilles et de
rameaux de Bauhinia retÍclllata (t); mais le
caoutchouc obtenu de cette façon perd assez
vite son élasticité et, sauf des cas très par-
ticuliers, ce procédé rencontre dans la
pratique de très grosses difficultés écono-
miques ; par exemple, l'absence fréquente
de Bauhinia à proximité des arbres saignés.
Parmi tous les coagulants chimiques,
M. CHRISTY préfère le formol à raison de
30cc de la solution du commerce par litre
de latex (quantité optima pour un bon pro-
duit). Les avantages de ce procédé sont de
ne pas exiger de dilution, de chaleur ou
d'eau chaude, d'apporter une grande éco-
nomie de main-d'œuvre et de temps, de ne
pas exiger la moindre machine, de pouvoir
par suite être employé sur place et de don-
ner un coagulum qui sèche avec une extra-
ordinaire rapidité; ils compenseraient lar-
gement un coût plus élevé du produit chi-
mique et une coagulation plus lente. Le
caoutchouc àe FimtiimiadiU formol est d'une
grande ténacité, mais d'une moindre élas-
ticité. D'autres coagulants ont été essayés,
notamment la créosote, sans que l'auteur
y voie d'avantages sur le formol.
M. CHRISTY distingue, comme conclusion,
deux groupes de méthodes : celles qui coa-
gulent rapidement, à chaud, et celles qui
coagulent lentement, à froid. On doit rete-
nir pour la pratique que ce sont ces der-
nières qui donnent le produit de la qualité
la meilleure.
Enfin, pour terminer, l'auteur dit quel-
ques mots du noircissement du caoutchouc
par les oxydases. Nous voudrions à ce sujet
relever dans son mémoire deux points par-
ticuliers. Pour éviter le noircissement, il
conseille, suivant l'expérience du Dr SPENCE
pour la péroxydase du caoutchouc de Para,
de chauffer le coagulum à 80 degrés C. pen-
dant cinq minutes. Le Dr SpENCE, puis nous-
même, avons montré que le latex de kick-
xia contient une oxygénase et nous avons
indiqué, ici-même (2), qu'il ne fallait pas
(1) Ecorce de « Niama ». (N. D. L. R.)
(2) « J. d'A. T. », n® 80.
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