Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1909 31 juillet 1909
Description : 1909/07/31 (A9,N97). 1909/07/31 (A9,N97).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460502c
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
224 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE o 97 - JUILLET 1909
résultats de l'élevage méthodique en sta-
tion. L. BR.
Le Commerce des Mangues à Paris.
Nous avions appris au moment de mettre
en pages notre n° 96 (juin 1909) qu'il
venait d'arriver à Paris, plusieurs caisses
de mangues en excellent état, par l'inter-
médiaire de la Compagnie Générale Trans-
atlantique (1). Nous sommes donc allés
trouver M. DES MAZIS, sous-directeur de
l'Union agricole de France, qui a bien
voulu nous communiquer les renseigne-
ments suivants :
« Il est exact que quelques caisses de
mangues nous sont arrivées ces temps der-
niers par la Compagnie G énérale Transatlan-
tique. Malheureusement, elles n'étaient pas
en si bon état que vous le pensez. Le
grand obstacle à l'importation de ces fruits
est leur extrême fragilité (2). Le seul em-
ballage qui conviendrait parfaitement serait
celui qu'on emploie habituellement pour
le transport des œufs frais : une boîte à
casiers, dans chaque casier un fruit bien
emballé et isolé. Quant au prix qu'on paie
la mangue à Paris, cela dépend de beau-
coup de circonstances; il n'y a pas de
(1) « J. d'A. T. », n°96, p. 175.
cours établi, et les prix peuvent varier de
0 fr. 75 à 2 fr. et plus par pièce. Je ne
crois pas d'ailleurs qu'on puisse d'ici long-
temps établir en France un marché de ce
fruit. Il est encore très peu connu et n'est
guère consommé que par la clientèle étran-
gère des grands hôtels et par les coloniaux
de passage. Il serait donc imprudent de
conseiller d'en lancer des quantités sur la
place ; la majeure partie serait abîmée
avant qu'on n'ait pu en placer qu'une
infime quantité. Il n'en arrive d'ailleurs
que de loin en loin, quelques-unes, qui
sont embarquées, par exemple pour com-
pléter un chargement de bananes; ce qui
est le cas pour celles qui viennent de nous
arriver de Fort-de-France. »
Voilà qui confirme pleinement ce que
nous disions à ce sujet, dans notre dernier
numéro, à savoir que le moment d'im-
porter les mangues en grandes quantités
ne nous semble pas encore venu. La pro-
venance de la Martinique de ces fruits
nous fait croire, en outre, qu'il s'agit la
de manguiers venus de semis, non greffés.
Il serait donc de l'intérêt des produc-
teurs qui, cependant, voudraient en tenter
l'exportation, d'améliorer leurs espèces par
le greffage.
P. GORIOT.
(2) Voir « J. d'A. T. », n° 91, p. 31.
AVIS AUX SOCIÉTÉS DE COLONISATION
ANCIEN DIRECTEUR TECHNIQUE de Plantations coloniales (8 ans de pra-
tique), très au courant de la plantation, de la culture et de la préparation de la vanille,
du cacao, du café, du caoutchouc, du sisal, etc., etc., demande situation analogue
dans une Société où il s'intéresserait.
Sa connaissance parfaite des pays tropicaux, des indigènes, et des différentes cultures,
lui permettrait de réduire au minimum les frais d'installation et d'entretien, et assurerait
rapidement un beau rendement du capital engagé.
S'adresser aux bureaux du Journal d'A!Jl'icullure Tropicale.
Paris. — L. MARETHEUX, imprimeur, 1, rue Cassette. Le Gérant : F. MAIN.
résultats de l'élevage méthodique en sta-
tion. L. BR.
Le Commerce des Mangues à Paris.
Nous avions appris au moment de mettre
en pages notre n° 96 (juin 1909) qu'il
venait d'arriver à Paris, plusieurs caisses
de mangues en excellent état, par l'inter-
médiaire de la Compagnie Générale Trans-
atlantique (1). Nous sommes donc allés
trouver M. DES MAZIS, sous-directeur de
l'Union agricole de France, qui a bien
voulu nous communiquer les renseigne-
ments suivants :
« Il est exact que quelques caisses de
mangues nous sont arrivées ces temps der-
niers par la Compagnie G énérale Transatlan-
tique. Malheureusement, elles n'étaient pas
en si bon état que vous le pensez. Le
grand obstacle à l'importation de ces fruits
est leur extrême fragilité (2). Le seul em-
ballage qui conviendrait parfaitement serait
celui qu'on emploie habituellement pour
le transport des œufs frais : une boîte à
casiers, dans chaque casier un fruit bien
emballé et isolé. Quant au prix qu'on paie
la mangue à Paris, cela dépend de beau-
coup de circonstances; il n'y a pas de
(1) « J. d'A. T. », n°96, p. 175.
cours établi, et les prix peuvent varier de
0 fr. 75 à 2 fr. et plus par pièce. Je ne
crois pas d'ailleurs qu'on puisse d'ici long-
temps établir en France un marché de ce
fruit. Il est encore très peu connu et n'est
guère consommé que par la clientèle étran-
gère des grands hôtels et par les coloniaux
de passage. Il serait donc imprudent de
conseiller d'en lancer des quantités sur la
place ; la majeure partie serait abîmée
avant qu'on n'ait pu en placer qu'une
infime quantité. Il n'en arrive d'ailleurs
que de loin en loin, quelques-unes, qui
sont embarquées, par exemple pour com-
pléter un chargement de bananes; ce qui
est le cas pour celles qui viennent de nous
arriver de Fort-de-France. »
Voilà qui confirme pleinement ce que
nous disions à ce sujet, dans notre dernier
numéro, à savoir que le moment d'im-
porter les mangues en grandes quantités
ne nous semble pas encore venu. La pro-
venance de la Martinique de ces fruits
nous fait croire, en outre, qu'il s'agit la
de manguiers venus de semis, non greffés.
Il serait donc de l'intérêt des produc-
teurs qui, cependant, voudraient en tenter
l'exportation, d'améliorer leurs espèces par
le greffage.
P. GORIOT.
(2) Voir « J. d'A. T. », n° 91, p. 31.
AVIS AUX SOCIÉTÉS DE COLONISATION
ANCIEN DIRECTEUR TECHNIQUE de Plantations coloniales (8 ans de pra-
tique), très au courant de la plantation, de la culture et de la préparation de la vanille,
du cacao, du café, du caoutchouc, du sisal, etc., etc., demande situation analogue
dans une Société où il s'intéresserait.
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lui permettrait de réduire au minimum les frais d'installation et d'entretien, et assurerait
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