Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1909 31 juillet 1909
Description : 1909/07/31 (A9,N97). 1909/07/31 (A9,N97).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460502c
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
NEUVIÈME ANNÉE N° 97 31 JUILLET 1909
Journal d'Agriculture Tropicale
L'Élevage et les plantes fourragères à Costa= »
1t.
Les plantes pour pâturages ; le Paspalum notatwn, graminée de fon W/ '-
Espèces pour la fauchaison; avantages et inconvénients.
Utilisation fourragère des bananiers.
Par M. VAN DER LAAT.
L'élevage, jusqu'à présent, n'est pas très
prospère à Costa-Rica. Presque tout le bétail
que l'on consomme s'importe de Nicara-
gua, de la Colombie ou du Venezuela.
Les bonnes terres facilement accessibles
sont trop chères et font opter pour les
cultures beaucoup plus rémunératrices de
la banane, du cacao, de la canne à sucre et
même du café.
L'élevage ne se pratique que dans cer-
taines provinces reculées comme le Gua-
nacoste, les plaines de Boruca et de
Terraba, endroits fertiles, mais encore ex-
trêmement peu peuplés et à communica-
tions difficiles.
Dans l'intérieur du pays ou dans les
parties peuplées des deux côtes, atlantique
et pacifique, on ne maintient que les prai-
ries strictement nécessaires. On les utilise
surtout dans les parties froides et tempé-
rées, pour l'industrie laitière, et dans les
parties chaudes, pour l'engraissement du
bétail.
Il existe des pâturages proprement dits
(paluros) et des cultures fourragères (re-
patos). Les premières servent exclusive-
ment à la pâture, les autres à la coupe. On
cultive aussi ces dernières pour la produc-
tion du foin et l'ensilage.
Les prairies sont en général mal com-
posées et peu soignées. Ce sont des prairies
naturelles, de plantes exclusivement indi-
gènes, formées d'une seule, ou d'un très
petit nombre de graminées. Les légumi-
neuses n'y ont que des représentants rares
et chétifs.
Les plantes fourragères des « repastos »
sont au contraire nombreuses et de pre-
mier ordre.
*
Les prairies sont généralement formées
de la graminée « Ajengebrillo » (Paspalum
notatum), plante excellente, mais envahis-
sante (1). Elle s'empare du terrain en
étouffant les autres graminées. C'est la
meilleure plante de pâture indigène. Elle
est très nourrissante (2), vigoureuse et de
grande résistance. Les animaux peuvent la
brouter très court, sans lui nuire; elle a
des racines longues et fortes, qui, même
en terres légères, lui permettent de su ppor-
ter mieux que toute autre le piétinage]pro-
longé. Elle forme d'admirables pelouses,
sous l'action de la tondeuse mécanique. De
loin on dirait un tapis de velours. Enfin elle
prospère aussi bien en terre chaude qu'en
terre tempérée.
Cette graminée est répandue partout et
forme les trois quarts des prairies de Costa-
Rica.
Avec cette graminée comme base, quel-
ques bonnes légumineuses et une variété
plus grande de plantes, il serait possible
(1) Une note intéressante a été publiée sur ce Paspu-
lum par M. M. GUARCIA, dans le « Boletin de Agricul-
tura » de Costa-Rica, excellente publication dirigée par
notre collaborateur M. VAN DEii LAAT. (N. d. 1. R.
(-2; Relation nutritive 1 : 7. 2.
Journal d'Agriculture Tropicale
L'Élevage et les plantes fourragères à Costa= »
1t.
Les plantes pour pâturages ; le Paspalum notatwn, graminée de fon W/ '-
Espèces pour la fauchaison; avantages et inconvénients.
Utilisation fourragère des bananiers.
Par M. VAN DER LAAT.
L'élevage, jusqu'à présent, n'est pas très
prospère à Costa-Rica. Presque tout le bétail
que l'on consomme s'importe de Nicara-
gua, de la Colombie ou du Venezuela.
Les bonnes terres facilement accessibles
sont trop chères et font opter pour les
cultures beaucoup plus rémunératrices de
la banane, du cacao, de la canne à sucre et
même du café.
L'élevage ne se pratique que dans cer-
taines provinces reculées comme le Gua-
nacoste, les plaines de Boruca et de
Terraba, endroits fertiles, mais encore ex-
trêmement peu peuplés et à communica-
tions difficiles.
Dans l'intérieur du pays ou dans les
parties peuplées des deux côtes, atlantique
et pacifique, on ne maintient que les prai-
ries strictement nécessaires. On les utilise
surtout dans les parties froides et tempé-
rées, pour l'industrie laitière, et dans les
parties chaudes, pour l'engraissement du
bétail.
Il existe des pâturages proprement dits
(paluros) et des cultures fourragères (re-
patos). Les premières servent exclusive-
ment à la pâture, les autres à la coupe. On
cultive aussi ces dernières pour la produc-
tion du foin et l'ensilage.
Les prairies sont en général mal com-
posées et peu soignées. Ce sont des prairies
naturelles, de plantes exclusivement indi-
gènes, formées d'une seule, ou d'un très
petit nombre de graminées. Les légumi-
neuses n'y ont que des représentants rares
et chétifs.
Les plantes fourragères des « repastos »
sont au contraire nombreuses et de pre-
mier ordre.
*
Les prairies sont généralement formées
de la graminée « Ajengebrillo » (Paspalum
notatum), plante excellente, mais envahis-
sante (1). Elle s'empare du terrain en
étouffant les autres graminées. C'est la
meilleure plante de pâture indigène. Elle
est très nourrissante (2), vigoureuse et de
grande résistance. Les animaux peuvent la
brouter très court, sans lui nuire; elle a
des racines longues et fortes, qui, même
en terres légères, lui permettent de su ppor-
ter mieux que toute autre le piétinage]pro-
longé. Elle forme d'admirables pelouses,
sous l'action de la tondeuse mécanique. De
loin on dirait un tapis de velours. Enfin elle
prospère aussi bien en terre chaude qu'en
terre tempérée.
Cette graminée est répandue partout et
forme les trois quarts des prairies de Costa-
Rica.
Avec cette graminée comme base, quel-
ques bonnes légumineuses et une variété
plus grande de plantes, il serait possible
(1) Une note intéressante a été publiée sur ce Paspu-
lum par M. M. GUARCIA, dans le « Boletin de Agricul-
tura » de Costa-Rica, excellente publication dirigée par
notre collaborateur M. VAN DEii LAAT. (N. d. 1. R.
(-2; Relation nutritive 1 : 7. 2.
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