Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1909 30 juin 1909
Description : 1909/06/30 (A9,N96). 1909/06/30 (A9,N96).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460501z
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
No 96 - JUIN 1909 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 179:
PARTIE COMMERCIALE
Le Marché du Caoutchouc.
Chronique spéciale du « J. d'A. T. ».
Par MM. HECHT frères et Cie.
Ceux de nos lecteurs qui se reporteront à
notre article du mois dernier pourront voir les
raisons pour lesquelles nous estimions à la fin
de mai, quand les cours étaient à 15 fr. 75,
qu'un prix de 16 francs n'avait rien d'exagéré,
et que dans la situation actuelle des affaires, en
particulier de celles de caoutchouc, le maintien
de prix semblables n'avait rien que de justifié
et pouvait durer pendant une certaine période.
L'influence des raisons que nous avons alors
exposées avec quelque détail n'a pas tardé à se
faire sentir, et les cours du Para fin ont atteint
des niveaux inconnus jusqu'à ce jour, et que
personne n'aurait osé prévoir il y a fort peu de
temps encore.
Le caoutchouc Para fin du Haut-Amazone
a été payé 17 fr. 20 pour des quantités impor-
tantes, et l'on a même atteint depuis 17 fr. 25.
Le Bas-Amazone, recherché en cette saison où
il est relativement rare, est tenu 16 fr. 85, ce
qui est un prix élevé, la différence étant
bien faible entre les deux sortes sur le prix de
17 francs.
Ce qui montre la rareté de l'article est le fait,
comme nous le disions le mois précédent, que
la consommation commence à s'habituer à des
prix semblables et qu'il n'y a aucune différence
de prix entre les mois de juillet et d'août. On
ne fait même qu'une légère différence pour
septembre; bien plus, pour octobre qui est un
mois éloigné, on a payé jusqu'à 16 fr. 65.
Il est à remarquer d'ailleurs que les campa-
gnes de baisse sur les mois d'automne ont rare-
ment réussi, car c'est justement une époque où
les arrivages de caoutchouc sont faibles et où
la consommation est au contraire importante
en rai-on de la préparation pour la campagne
d'hiver.
Jusqu'à présent les prix élevés ont surtout
été payés par les négociants obligés de couvrir
leurs ventes de livrable faites il y a quelques
mois à des prix beaucoup plus élevés. La con-
sommation a seulement commencé à payer des
prix dépassant 15 francs. Quelle sera son atti-
tude à présent qu'il lui faudra payer 17 francs
au lieu de 14 francs qui a été son prix moyen
depuis quelques mois? C'est là un problème
très difficile à résoudre et dont répond l'avenir
de l'article. Il est certain que la consommation
ne se montrera pas enthousiasmée de prix
semblables. Il lui est difficile actuellement
d'augmenter ses prix de vente et de les baser
sur un prix d'achat de 17 francs pour le caout-
chouc Para fin, d'autant plus que, comme nous
le verrons plus loin, les sortes intermédiaires
sont relativement beaucoup moins chères. D'un
autre côté, les affairés sont très prospères aux
Etats-Unis; la consommation du caoutchouc
Para y est considérable. C'est de ce côté-là
peut-être que nous viendront les surprises, et
si la consommation américaine devait rester
aussi importante que depuis plusieurs mois,
nous verrions certainement le maintien des
prix actuels, et peut-être encore une hausse.
Mais, si le fabricant peut vivre sur ses
stocks et attendre la fin de l'année avant
d'acheter d'une façon sérieuse, on peut avoir
l'espoir qu'à cette époque; devant la menace
des grands arrivages qui coïncident générale-
ment avec les premiers mois de l'année, nous
assisterons à un recul des prix et à un retour à
des taux plus raisonnables.
Les Sernamby ont également monté, mais
dans une proportion moindre et à des cours
que nous avions déjà connus il y a quelques
années.
Le Sernamby Munaos s'est payé jusqu'à
12 fr. 15, prix qui a été pratiqué pour
livraison septembre et octobre.
Le Sernamby Cameta très rare vaut nomi-
nalement 10 fr. et le Sernamby des îles nomi-
nalement 8 fr. à 8 fr. 25.
La spéculation sur le Sernamby Pérou a
toujours continué et tandis que cette sorte est
relativement bon marché en disponible pour
lequel le cours est de 11 fr., on a payé jusqu'à
Il fr. 70 pour livraison sur novembre. Il e.st
à remarquer qu'il y a quelques années celte
sorte était montée jusqu'à 11 fr. 75 avec des
prix beaucoup moindres pratiqués alors pour
le Para.
PARTIE COMMERCIALE
Le Marché du Caoutchouc.
Chronique spéciale du « J. d'A. T. ».
Par MM. HECHT frères et Cie.
Ceux de nos lecteurs qui se reporteront à
notre article du mois dernier pourront voir les
raisons pour lesquelles nous estimions à la fin
de mai, quand les cours étaient à 15 fr. 75,
qu'un prix de 16 francs n'avait rien d'exagéré,
et que dans la situation actuelle des affaires, en
particulier de celles de caoutchouc, le maintien
de prix semblables n'avait rien que de justifié
et pouvait durer pendant une certaine période.
L'influence des raisons que nous avons alors
exposées avec quelque détail n'a pas tardé à se
faire sentir, et les cours du Para fin ont atteint
des niveaux inconnus jusqu'à ce jour, et que
personne n'aurait osé prévoir il y a fort peu de
temps encore.
Le caoutchouc Para fin du Haut-Amazone
a été payé 17 fr. 20 pour des quantités impor-
tantes, et l'on a même atteint depuis 17 fr. 25.
Le Bas-Amazone, recherché en cette saison où
il est relativement rare, est tenu 16 fr. 85, ce
qui est un prix élevé, la différence étant
bien faible entre les deux sortes sur le prix de
17 francs.
Ce qui montre la rareté de l'article est le fait,
comme nous le disions le mois précédent, que
la consommation commence à s'habituer à des
prix semblables et qu'il n'y a aucune différence
de prix entre les mois de juillet et d'août. On
ne fait même qu'une légère différence pour
septembre; bien plus, pour octobre qui est un
mois éloigné, on a payé jusqu'à 16 fr. 65.
Il est à remarquer d'ailleurs que les campa-
gnes de baisse sur les mois d'automne ont rare-
ment réussi, car c'est justement une époque où
les arrivages de caoutchouc sont faibles et où
la consommation est au contraire importante
en rai-on de la préparation pour la campagne
d'hiver.
Jusqu'à présent les prix élevés ont surtout
été payés par les négociants obligés de couvrir
leurs ventes de livrable faites il y a quelques
mois à des prix beaucoup plus élevés. La con-
sommation a seulement commencé à payer des
prix dépassant 15 francs. Quelle sera son atti-
tude à présent qu'il lui faudra payer 17 francs
au lieu de 14 francs qui a été son prix moyen
depuis quelques mois? C'est là un problème
très difficile à résoudre et dont répond l'avenir
de l'article. Il est certain que la consommation
ne se montrera pas enthousiasmée de prix
semblables. Il lui est difficile actuellement
d'augmenter ses prix de vente et de les baser
sur un prix d'achat de 17 francs pour le caout-
chouc Para fin, d'autant plus que, comme nous
le verrons plus loin, les sortes intermédiaires
sont relativement beaucoup moins chères. D'un
autre côté, les affairés sont très prospères aux
Etats-Unis; la consommation du caoutchouc
Para y est considérable. C'est de ce côté-là
peut-être que nous viendront les surprises, et
si la consommation américaine devait rester
aussi importante que depuis plusieurs mois,
nous verrions certainement le maintien des
prix actuels, et peut-être encore une hausse.
Mais, si le fabricant peut vivre sur ses
stocks et attendre la fin de l'année avant
d'acheter d'une façon sérieuse, on peut avoir
l'espoir qu'à cette époque; devant la menace
des grands arrivages qui coïncident générale-
ment avec les premiers mois de l'année, nous
assisterons à un recul des prix et à un retour à
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Les Sernamby ont également monté, mais
dans une proportion moindre et à des cours
que nous avions déjà connus il y a quelques
années.
Le Sernamby Munaos s'est payé jusqu'à
12 fr. 15, prix qui a été pratiqué pour
livraison septembre et octobre.
Le Sernamby Cameta très rare vaut nomi-
nalement 10 fr. et le Sernamby des îles nomi-
nalement 8 fr. à 8 fr. 25.
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toujours continué et tandis que cette sorte est
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prix beaucoup moindres pratiqués alors pour
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