Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1909 30 juin 1909
Description : 1909/06/30 (A9,N96). 1909/06/30 (A9,N96).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460501z
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
176 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 96 - JuiN 1909
Culture du Crotalaria dans l'Inde
Analyse bibliographique
Distribution. Semailles. Culture et irrigation. Récolte. Rendement.
Usages. Prix de revient. Exportation.
Par M. C. K. SUBRA RAO.
Au moment où la dégénérescence du jute
indien attire l'attention de tous les savants de cette
péninsule, et où se découvrent partout des succé-
danés de cette plante, nous avons cru bon de
donner à la brochure que vient de publier
M. SUBBA RAO, sous les auspices du département
de l'agriculture, une publicité plus grande que
celles qu'offrent nos courtes notices bibliogra-
phiques des pages bleues, auxquelles nous som-
mes souvent restreints par suite du manque de
place. Nous allons essayer de résumer dans ce qui
suit les principaux points concernant la culture et
la préparation du Crotalaria dans l'Inde, où l'ex-
ploitation de cette plante a une assez grande
extension. N. D. L. R.
Le Crotalaria jiincea ou « Sunn hemp »
est. cultivé, principalement pour la fibre,
dans la vallée du Godaveri et dans les dis-
tricts de Kistna et Guntur. Il y est fré-
quemment désigné sous le nom de lin ou
jute, et quelquefois confondu avec le chan-
vre. La période de végétation est de trois
mois, et elle se poursuit bien sur des sols
pauvres ou sableux. C'est une culture parti-
culièrement économique, car elle ne
demande ni entretien ni engrais ; l'écorce
se sépare facilementpar le rouissage ; enfin,
la présence de nodosités sur les racines
rend cette plante précieuse comme engrais
vert et, dans la culture ordinaire, empêche
l'appauvrissement du sol.
Les terrains les plus convenables sont
les sols limoneux, rouges ou noirs, bien
que les terrains sablonneux de la côte lui
conviennent également. Dans les terrains
sablonneux, les tiges viennent très hautes
et ont des racines comparativement plus
longues.
Ce sont les graines de la récolte de mars
qui doivent de préférence être réservées
comme semence. Le prix de la semence est
de 12 roupies environ par kottai, soit en
moyenne 8 mesures pour une roupie. Il y
a lieu de noter que dans la province de
Coimbatore, ceux qui achètent la récolte
fournissent gratuitement la semence au
cultivateur.
Il y a deux saisons de culture : janvier à
mars et juin à août. Dans les districts du
Sud, on cultive d'octobre à décembre. La
première période corres pond à la culture en
terrain humide; la seconde à la culture en
terrain sec. En terrain humide, le Crotalaria
est cultivé en assolement avec le riz ou le
tabac. D'une manière générale, on ne cul-
tive le Crotalaria sur le même terrain que
tous les trois ans; le sol est généralement
labouré très légèrement et arrosé, puis on
sème à la volée, à raison de 70 mesures par
acre et, dans certains endroits, à raison de
33 mesures. La saison influe surcette quan-
tité, les semis de saison humide étant beau-
coup moins abondants que ceux de saison
sèche. Le semis se fait avec beaucoup de
soin, et la graine est légèrement recouverte
au moyen d'un tronc de cocotier traîné sur
le sol pendant que celui-ci est encore légè-
rement inondé. On cherche en général à
semer très dru pour éviter que les plantes
ne branchent, ce qui amène des points fai-
bles dans les fibres et entraîne leur rupture
au rouissage ou au peignage. Dans les ter-
rains élevés du district de Guntur, on cul-
tive le Crotalaria dans les interlignes d'une
culture de sorgho ou de petit mil, la quan-
tité -de semence est alors réduite à trois
mesures par acre.
En général, la végétation est trop touffue
pour permettre la pousse des mauvaises
herbes, aussi n'y a-t-il pas lieu de procéder
Culture du Crotalaria dans l'Inde
Analyse bibliographique
Distribution. Semailles. Culture et irrigation. Récolte. Rendement.
Usages. Prix de revient. Exportation.
Par M. C. K. SUBRA RAO.
Au moment où la dégénérescence du jute
indien attire l'attention de tous les savants de cette
péninsule, et où se découvrent partout des succé-
danés de cette plante, nous avons cru bon de
donner à la brochure que vient de publier
M. SUBBA RAO, sous les auspices du département
de l'agriculture, une publicité plus grande que
celles qu'offrent nos courtes notices bibliogra-
phiques des pages bleues, auxquelles nous som-
mes souvent restreints par suite du manque de
place. Nous allons essayer de résumer dans ce qui
suit les principaux points concernant la culture et
la préparation du Crotalaria dans l'Inde, où l'ex-
ploitation de cette plante a une assez grande
extension. N. D. L. R.
Le Crotalaria jiincea ou « Sunn hemp »
est. cultivé, principalement pour la fibre,
dans la vallée du Godaveri et dans les dis-
tricts de Kistna et Guntur. Il y est fré-
quemment désigné sous le nom de lin ou
jute, et quelquefois confondu avec le chan-
vre. La période de végétation est de trois
mois, et elle se poursuit bien sur des sols
pauvres ou sableux. C'est une culture parti-
culièrement économique, car elle ne
demande ni entretien ni engrais ; l'écorce
se sépare facilementpar le rouissage ; enfin,
la présence de nodosités sur les racines
rend cette plante précieuse comme engrais
vert et, dans la culture ordinaire, empêche
l'appauvrissement du sol.
Les terrains les plus convenables sont
les sols limoneux, rouges ou noirs, bien
que les terrains sablonneux de la côte lui
conviennent également. Dans les terrains
sablonneux, les tiges viennent très hautes
et ont des racines comparativement plus
longues.
Ce sont les graines de la récolte de mars
qui doivent de préférence être réservées
comme semence. Le prix de la semence est
de 12 roupies environ par kottai, soit en
moyenne 8 mesures pour une roupie. Il y
a lieu de noter que dans la province de
Coimbatore, ceux qui achètent la récolte
fournissent gratuitement la semence au
cultivateur.
Il y a deux saisons de culture : janvier à
mars et juin à août. Dans les districts du
Sud, on cultive d'octobre à décembre. La
première période corres pond à la culture en
terrain humide; la seconde à la culture en
terrain sec. En terrain humide, le Crotalaria
est cultivé en assolement avec le riz ou le
tabac. D'une manière générale, on ne cul-
tive le Crotalaria sur le même terrain que
tous les trois ans; le sol est généralement
labouré très légèrement et arrosé, puis on
sème à la volée, à raison de 70 mesures par
acre et, dans certains endroits, à raison de
33 mesures. La saison influe surcette quan-
tité, les semis de saison humide étant beau-
coup moins abondants que ceux de saison
sèche. Le semis se fait avec beaucoup de
soin, et la graine est légèrement recouverte
au moyen d'un tronc de cocotier traîné sur
le sol pendant que celui-ci est encore légè-
rement inondé. On cherche en général à
semer très dru pour éviter que les plantes
ne branchent, ce qui amène des points fai-
bles dans les fibres et entraîne leur rupture
au rouissage ou au peignage. Dans les ter-
rains élevés du district de Guntur, on cul-
tive le Crotalaria dans les interlignes d'une
culture de sorgho ou de petit mil, la quan-
tité -de semence est alors réduite à trois
mesures par acre.
En général, la végétation est trop touffue
pour permettre la pousse des mauvaises
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