Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1909 30 avril 1909
Description : 1909/04/30 (A9,N94). 1909/04/30 (A9,N94).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460499b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
No 94 - AVRIL 1909 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 125
p. 31), M. R. KINDT, le distingué chef des
cultures du Jardin colonial de Laeken, pro-
pose l'adoption de la saignée par entailles
verticales, que les indigènes du Congo uti-
lisent assez communément avec la saignée
par incisions transversales et la coupe des
lianes. Ce dernier mode d'exploitation est
jugé par lui avantageux pour le récolteur,
mais désastreux pour les peuplements de
lianes. Les incisions transversales donnent
la possibilité de poursuivre les récoltes de
latex tous les ans ou tous les deux ans sui-
vant les cas, à condition de respecter le
cambium ; mais la direction oblique ou
plus généralement horizontale donnée aux
incisions favorise, d'après M. KINDT, la pé-
nétration du couteau et l'entaille de la
couche génératrice avec toutes ses fâcheuses
conséquences.
La saignée par entailles longitudinales
rendrait plus certains les avantages de la
méthode précédente, éléverait le taux du
rendement en empêchant l'obstruction des
canaux laticifères sectionnés et serait mieux
à la portée de la compréhension des noirs.
Elle devrait être pratiquée en se conformant
aux prescriptions suivantes :
1° Se servir d'un couteau bien tranchant,
après avoir nettoyé la surface de l'écorce;
2° Superposer les entailles en une seule
rangée verticale, à des intervalles de 20 à
25 cm ;
3° Chaque entaille est obtenue par l'en-
lèvement d'une bande d'écorce de 4 à 6 cm.
de longueur et de 2 à 3 cm. de largeur, en
faisant pénétrer obliquement la lame du
couteau.sur 2 cm. environ de haut en bas
et de bas en haut.
Il serait possible, ajoute M. KINDT, de ra-
viver la partie inférieure des enlailles tous
les deux jours, par exemple, tant que l'écou-
lement du latex resterait suffisant et que
les blessures ne se rejoindraient pas.
Pour entamer une nouvelle série d'en-
tailles, il importe d'attendre que la pre-
mière soit complètement cicatrisée.
Cette méthode de saignée n'est pas sans
analogie avec celle que M. SALDANHA E CAS-
TRO décrivait dans le dernier numéro du
« J. - d'A. T. )J comme s'appliquant au
Chingane du Mozambique ; nous serions
fort heureux de connaître l'opinion de .quel-
ques-uns de nos amis de l'Afrique Occiden-
tale sur les résultats qu'il est permis d'en
attendre dans l'exploitation des lianes.
Beurre d'Arachides.
Est-ce bien le mot propre? C'est celui
qu'emploie notre confrère de Bombay,
l' « Indian Textile Journal », pour désigner
un produit qui nous semble plutôt être
une pâte composée à la fois de l'huile et de
l'amande broyée. Une fois le fruit décor-
tiqué, l'amande serait légèremeut grillée,
puis broyée et le magma en résultant serait
le beurre d'arachides. On voit qu'il ne
-s'agit pas d'un beurre comme nous l'en-
tendons lorsque nous parlons de beurre de
coco ou de karité, mais d'un produit à la
fois gras et amylacé.
Introduit sur le marché américain depuis
dix ans (?) cet [article y a vite conq uis la
faveur du public, qui put bientôt acheter
de petits appareils domestiques permettant
de faire toutes les opérations soi-même.
Notre confrère ajoute d'ailleurs qu'une
poêle à frire et un mortier rendent exacte-
ment les mêmes services. Il y a lieu de
procéder d'abord à l'enlèvement de la
pellicule, ce qui se fait facilement par
brassage des amandes dans un sac après un
réchauffage qui dessèche cette pellicule.
Nous aimerions avoir quelques détails
sur le mode de consommation de ce pro-
duit ; s'il est agréable et facile à employer,
il constituerait peut-être une ressource
pour les populations européennes de
l'Afrique occidentale.
f~~C{§~
Le semis du Phormium en Nouvelle-Zélande.
La multiplication du Phormium (Lin de
Nouvelle-Zélande) par l'éclatage des touffes
est loin d'offrir les avantages du semis. Ce
dernier procédé fournit des plantes de na-
p. 31), M. R. KINDT, le distingué chef des
cultures du Jardin colonial de Laeken, pro-
pose l'adoption de la saignée par entailles
verticales, que les indigènes du Congo uti-
lisent assez communément avec la saignée
par incisions transversales et la coupe des
lianes. Ce dernier mode d'exploitation est
jugé par lui avantageux pour le récolteur,
mais désastreux pour les peuplements de
lianes. Les incisions transversales donnent
la possibilité de poursuivre les récoltes de
latex tous les ans ou tous les deux ans sui-
vant les cas, à condition de respecter le
cambium ; mais la direction oblique ou
plus généralement horizontale donnée aux
incisions favorise, d'après M. KINDT, la pé-
nétration du couteau et l'entaille de la
couche génératrice avec toutes ses fâcheuses
conséquences.
La saignée par entailles longitudinales
rendrait plus certains les avantages de la
méthode précédente, éléverait le taux du
rendement en empêchant l'obstruction des
canaux laticifères sectionnés et serait mieux
à la portée de la compréhension des noirs.
Elle devrait être pratiquée en se conformant
aux prescriptions suivantes :
1° Se servir d'un couteau bien tranchant,
après avoir nettoyé la surface de l'écorce;
2° Superposer les entailles en une seule
rangée verticale, à des intervalles de 20 à
25 cm ;
3° Chaque entaille est obtenue par l'en-
lèvement d'une bande d'écorce de 4 à 6 cm.
de longueur et de 2 à 3 cm. de largeur, en
faisant pénétrer obliquement la lame du
couteau.sur 2 cm. environ de haut en bas
et de bas en haut.
Il serait possible, ajoute M. KINDT, de ra-
viver la partie inférieure des enlailles tous
les deux jours, par exemple, tant que l'écou-
lement du latex resterait suffisant et que
les blessures ne se rejoindraient pas.
Pour entamer une nouvelle série d'en-
tailles, il importe d'attendre que la pre-
mière soit complètement cicatrisée.
Cette méthode de saignée n'est pas sans
analogie avec celle que M. SALDANHA E CAS-
TRO décrivait dans le dernier numéro du
« J. - d'A. T. )J comme s'appliquant au
Chingane du Mozambique ; nous serions
fort heureux de connaître l'opinion de .quel-
ques-uns de nos amis de l'Afrique Occiden-
tale sur les résultats qu'il est permis d'en
attendre dans l'exploitation des lianes.
Beurre d'Arachides.
Est-ce bien le mot propre? C'est celui
qu'emploie notre confrère de Bombay,
l' « Indian Textile Journal », pour désigner
un produit qui nous semble plutôt être
une pâte composée à la fois de l'huile et de
l'amande broyée. Une fois le fruit décor-
tiqué, l'amande serait légèremeut grillée,
puis broyée et le magma en résultant serait
le beurre d'arachides. On voit qu'il ne
-s'agit pas d'un beurre comme nous l'en-
tendons lorsque nous parlons de beurre de
coco ou de karité, mais d'un produit à la
fois gras et amylacé.
Introduit sur le marché américain depuis
dix ans (?) cet [article y a vite conq uis la
faveur du public, qui put bientôt acheter
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de faire toutes les opérations soi-même.
Notre confrère ajoute d'ailleurs qu'une
poêle à frire et un mortier rendent exacte-
ment les mêmes services. Il y a lieu de
procéder d'abord à l'enlèvement de la
pellicule, ce qui se fait facilement par
brassage des amandes dans un sac après un
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sur le mode de consommation de ce pro-
duit ; s'il est agréable et facile à employer,
il constituerait peut-être une ressource
pour les populations européennes de
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f~~C{§~
Le semis du Phormium en Nouvelle-Zélande.
La multiplication du Phormium (Lin de
Nouvelle-Zélande) par l'éclatage des touffes
est loin d'offrir les avantages du semis. Ce
dernier procédé fournit des plantes de na-
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