Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 avril 1926 01 avril 1926
Description : 1926/04/01 (A19,N214)-1926/04/30. 1926/04/01 (A19,N214)-1926/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460468s
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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592 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
* le
la blessure ; gonflement, lividité puis tuméfaction de tout
membre, engourdissement, insensibilité, refroidissement de à
peau. Si le venin est passé dans le torrent de la circula !
ces premiers symptômes ne tardent pas à se joindre des troeg
généraux divers : faiblesse musculaire extrême, malaise eplla"
trique, anxiété précordiale, nausées, vomissements, obnub la
tions, bourdonnements, parfois cécité. Le pouls devient lebt'I'S'
respiration courte, ralentie ; les battements du cœur S'affaiblis,
sent graduellement; l'assoupissement, le coma arrivent. Alors'
suivant que la guérison ou la mort doit avoir lieu, les P l'S
mènes vont en diminuant ou en augmentant d'intensite,
toujours d'une manière lente (ENCOGNÈRR), U
Bien entendu, le siège et le nombre des piqûres dans telle OLI
telle région du corps impriment à ces phénomènes une grVles
plus ou moins grande D'ordinaire la durée des S yrnptôrnes
sérieux est de deux ou trois jours. La mort cependant P
arriver très promptement ; elle a lieu parfois avant moins
heures. Quand la guérison doit se faire (BLOT), c'est ordinaire.
ment du troisième au quatrième jour que le mieux se mallifest et
il s'établit des sueurs abondantes, l'assoupissement diniinU e et
le malade semble revenir à la vie. S.
Il se produit parfois ( ependant d'autres lésions assez curie^eg;
ll's intestins paraissent paralysés, la secrétion de l'urine s ur
pendue ; la peau, sans être sèche et rude, a perdu de sa 'n'9 0"
et de sa souplesse normales. Par ailleurs l'ictère est un p
de la
mène rssez commun, mais qui n'ajoute rien à la gravite ce
piqûre. On pense que la peur est souvent l'unique cause d é"
symptôme. D'après ENCOGNÈRE, c'était une croyance assez 8e
raleme t répandue jadis à la Martinique que les piqûreS du
serpent jaune occasionnaient la fluxion de poitrine. M- ec
en a observé trois cas, mais le Dr E RUFZ a fait remarquer
raison, que c'est plutôt à un engouement pulmonaire qu e
hépatisation véritable qu'il faut rapporter la fluxion de 1)01 te r..
chez les personnes piquées par le bothrops lancéolé. pour t le
miner, il y lieu de signaler comme accidents produits pa, le
venin du serpent jaune, de vastes abcès, des sphacèles P
moins considérables pouvant provoquer rapidement la peite d'Ilil
membre, des suppurations excessives, l'infection puruh'nte, uliS
la gangrène. Grâce à la science française et aux séruuis, 111'
connaissons aujourd'hui le remède qu'il convient d'appliquer pO
év.ter ces divers accidents et obtenir une rapide guérison.
* le
la blessure ; gonflement, lividité puis tuméfaction de tout
membre, engourdissement, insensibilité, refroidissement de à
peau. Si le venin est passé dans le torrent de la circula !
ces premiers symptômes ne tardent pas à se joindre des troeg
généraux divers : faiblesse musculaire extrême, malaise eplla"
trique, anxiété précordiale, nausées, vomissements, obnub la
tions, bourdonnements, parfois cécité. Le pouls devient lebt'I'S'
respiration courte, ralentie ; les battements du cœur S'affaiblis,
sent graduellement; l'assoupissement, le coma arrivent. Alors'
suivant que la guérison ou la mort doit avoir lieu, les P l'S
mènes vont en diminuant ou en augmentant d'intensite,
toujours d'une manière lente (ENCOGNÈRR), U
Bien entendu, le siège et le nombre des piqûres dans telle OLI
telle région du corps impriment à ces phénomènes une grVles
plus ou moins grande D'ordinaire la durée des S yrnptôrnes
sérieux est de deux ou trois jours. La mort cependant P
arriver très promptement ; elle a lieu parfois avant moins
heures. Quand la guérison doit se faire (BLOT), c'est ordinaire.
ment du troisième au quatrième jour que le mieux se mallifest et
il s'établit des sueurs abondantes, l'assoupissement diniinU e et
le malade semble revenir à la vie. S.
Il se produit parfois ( ependant d'autres lésions assez curie^eg;
ll's intestins paraissent paralysés, la secrétion de l'urine s ur
pendue ; la peau, sans être sèche et rude, a perdu de sa 'n'9 0"
et de sa souplesse normales. Par ailleurs l'ictère est un p
de la
mène rssez commun, mais qui n'ajoute rien à la gravite ce
piqûre. On pense que la peur est souvent l'unique cause d é"
symptôme. D'après ENCOGNÈRE, c'était une croyance assez 8e
raleme t répandue jadis à la Martinique que les piqûreS du
serpent jaune occasionnaient la fluxion de poitrine. M- ec
en a observé trois cas, mais le Dr E RUFZ a fait remarquer
raison, que c'est plutôt à un engouement pulmonaire qu e
hépatisation véritable qu'il faut rapporter la fluxion de 1)01 te r..
chez les personnes piquées par le bothrops lancéolé. pour t le
miner, il y lieu de signaler comme accidents produits pa, le
venin du serpent jaune, de vastes abcès, des sphacèles P
moins considérables pouvant provoquer rapidement la peite d'Ilil
membre, des suppurations excessives, l'infection puruh'nte, uliS
la gangrène. Grâce à la science française et aux séruuis, 111'
connaissons aujourd'hui le remède qu'il convient d'appliquer pO
év.ter ces divers accidents et obtenir une rapide guérison.
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