Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 avril 1926 01 avril 1926
Description : 1926/04/01 (A19,N214)-1926/04/30. 1926/04/01 (A19,N214)-1926/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460468s
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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560 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
dont ils ne peuvent ou ne veulent faire usage, l'établissement
d'une société française ne leur causerait aucun préjudice.
Il est encore une industrie qu'une société pourrait entre
prendre, c'est celle des conserves; les sardines, les petits maque
reaux, les mulets et d'autres sortes encore susceptibles d'être
conservés en boite, abondent sur toute la côte, à l'embouchure
des ruisseaux et des rivières, aux époques du frai. On obtie
drait en les conservant un article d'exportation, qui viendrlt
prendre la place des produits similaires que la France achète fort
cher au Portugal, en Espagne et même au Japon.
On peut se procurer, dans la colonie, des huiles excellentS,
celles d'arrachides, par exemple, lesquelles ont remplacé, à PeU
près partout, les bonnes huiles de jadis, devenues introuvables
on peut faire, au goût européen des pâtes de poissons dont l'usag
est devenu courant depuis quelques années; enfin les crevettes,
crabes, crustacés divers, abondent également, leur conserva
en boite est extrêmement facile et leur consommation sur les
labiés françaises remplacera les conserves étrangères, pres que
seules à alimenter nos marchés au grand détriment de n
change. Je me suis un peu étendu sur cette question de la pec, e
parcequ'elle est susceptible d'un grand développement sans is:
en rien aux intérêts de nos populations indigènes ou des hlno la
ceux-ci sont un des principaux éléments de la prospérité de u'
colonie, ils ne seront pas remplaçables de longtemps par la P
lation indigène, malgré tous les efforts que nous pourrons faire;
c'est un mal, peut-être qu'il ne faut pas exagérer toutefois Car
le plus grand marché qu'ait l'Indochine à sa disposition est ut
marché chinois: sans lui notre colonie n'aurait plus qu'une va^
très amoindrie et la proximité de ce marché en augmente eUc
la valeur. héance
Alors que l'Europe est si loin, il faut, sous peine dedéc ayS,
rapide, se servir de ce mal, on a dit que la France garde le: ois:
que l'Annamite le travaille et que le Chinois exploite leS 1 r vie
c'est exact ; mais la coopération de ces trois éléments e gt
même de notre colonie et il en faut souhaiter la con ln et
le renforcement. et dU
Il est, enfin, un autre débouché de la pêche, cÓtlcre et du
large, celui de l'approvisionnement de grandes villes CO ussi,
Saïgon et Cholon, par wagons frigorifiques, qui pourront S::tareSI
lorsque les relations avec le Yunnan seront devenues p g^res,
lorsque les relations avec le Yunnan seront devenues P U9 YjD'
ravitailler en poisson frais les centres de Mongtzeu et de
dont ils ne peuvent ou ne veulent faire usage, l'établissement
d'une société française ne leur causerait aucun préjudice.
Il est encore une industrie qu'une société pourrait entre
prendre, c'est celle des conserves; les sardines, les petits maque
reaux, les mulets et d'autres sortes encore susceptibles d'être
conservés en boite, abondent sur toute la côte, à l'embouchure
des ruisseaux et des rivières, aux époques du frai. On obtie
drait en les conservant un article d'exportation, qui viendrlt
prendre la place des produits similaires que la France achète fort
cher au Portugal, en Espagne et même au Japon.
On peut se procurer, dans la colonie, des huiles excellentS,
celles d'arrachides, par exemple, lesquelles ont remplacé, à PeU
près partout, les bonnes huiles de jadis, devenues introuvables
on peut faire, au goût européen des pâtes de poissons dont l'usag
est devenu courant depuis quelques années; enfin les crevettes,
crabes, crustacés divers, abondent également, leur conserva
en boite est extrêmement facile et leur consommation sur les
labiés françaises remplacera les conserves étrangères, pres que
seules à alimenter nos marchés au grand détriment de n
change. Je me suis un peu étendu sur cette question de la pec, e
parcequ'elle est susceptible d'un grand développement sans is:
en rien aux intérêts de nos populations indigènes ou des hlno la
ceux-ci sont un des principaux éléments de la prospérité de u'
colonie, ils ne seront pas remplaçables de longtemps par la P
lation indigène, malgré tous les efforts que nous pourrons faire;
c'est un mal, peut-être qu'il ne faut pas exagérer toutefois Car
le plus grand marché qu'ait l'Indochine à sa disposition est ut
marché chinois: sans lui notre colonie n'aurait plus qu'une va^
très amoindrie et la proximité de ce marché en augmente eUc
la valeur. héance
Alors que l'Europe est si loin, il faut, sous peine dedéc ayS,
rapide, se servir de ce mal, on a dit que la France garde le: ois:
que l'Annamite le travaille et que le Chinois exploite leS 1 r vie
c'est exact ; mais la coopération de ces trois éléments e gt
même de notre colonie et il en faut souhaiter la con ln et
le renforcement. et dU
Il est, enfin, un autre débouché de la pêche, cÓtlcre et du
large, celui de l'approvisionnement de grandes villes CO ussi,
Saïgon et Cholon, par wagons frigorifiques, qui pourront S::tareSI
lorsque les relations avec le Yunnan seront devenues p g^res,
lorsque les relations avec le Yunnan seront devenues P U9 YjD'
ravitailler en poisson frais les centres de Mongtzeu et de
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