Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1937-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 octobre 1937 01 octobre 1937
Description : 1937/10/01 (A26,N238)-1937/10/31. 1937/10/01 (A26,N238)-1937/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64604629
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
112 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
dévorées. Les dégâts les plus importants ont été remarqués
durant les mois de février-mars, c'est-à-dire à la fin de la saison
des pluies et ces observations correspondent avec la biologie de
l'insecte, car la dernière génération annuelle est généralement
celle qui est la plus nombreuse en insectes. Enfin les dommages
sont très différents suivant l'âge des arbustes attaqués. Lorsque
le verger est constitué par des arbustes plantés depuis quelques
années, bien développés et vigoureux, la perte de quelques
feuilles n'entraîne pas généralement un affaiblissement notable
des arbustes; mais il n'en est pas de même lorsqu'il s'agit de
jeunes plants en pépinière, récemment semés ou greffés ou de
jeunes arbustes mis en place depuis peu. Deux ou trois chenilles
de P. demodocus suffisent à les dépouiller complètement de leurs
feuilles en quelques jours et la reprise des plants dans ces condi-
tions est, la plupart du temps, fort compromise. Nous avons pu
observer à plusieurs reprises des dommages comparables dans des
vergers nouvellement établis près de la Station de Nanisana et
chez un planteur de la région d'Anivorano.
La méthode de lutte la plus simple pour arrêter les dommages
causés par les chenilles consiste à effectuer le ramassage à la main.
Les jeunes indigènes que nous avons employés à ce travail à la
Station de Nanisana consacraient à ce travail deux ou trois heures
tous les trois ou quatre jours, mais il est nécessaire de l'effectuer
régulièrement si l'on veut obtenir un résultat économique et
satisfaisant. Nous recommandons particulièrement cette pratique
dans les pépinières, stations agricoles et vergers nouvellement
établis, chaque fois que toutes les feuilles des arbustes seront à la
portée du collecteur.
L'abondance des chenilles de P. demodocus dans les vergers
d'aurantiacées de certaines régions africaines a amené les plan-
teurs à envisager sérieusement les divers moyens de lutte qui pour-
raient être utilisés contre ces insectes. Quelques auteurs ont ainsi
préconisé le ramassage des papillons au filet. Nous ne recomman-
dons pas ce procédé qui peut paraître simple, mais qui s'exerce
dans le désordre à travers les plantations et ne donne somme toute
que des résultats très médiocres. D'autres auteurs ont tenté des
essais de pulvérisations de substances toxiques afin de détruire
ou d'empoisonner les chenilles. Les traitements à base de sels
dévorées. Les dégâts les plus importants ont été remarqués
durant les mois de février-mars, c'est-à-dire à la fin de la saison
des pluies et ces observations correspondent avec la biologie de
l'insecte, car la dernière génération annuelle est généralement
celle qui est la plus nombreuse en insectes. Enfin les dommages
sont très différents suivant l'âge des arbustes attaqués. Lorsque
le verger est constitué par des arbustes plantés depuis quelques
années, bien développés et vigoureux, la perte de quelques
feuilles n'entraîne pas généralement un affaiblissement notable
des arbustes; mais il n'en est pas de même lorsqu'il s'agit de
jeunes plants en pépinière, récemment semés ou greffés ou de
jeunes arbustes mis en place depuis peu. Deux ou trois chenilles
de P. demodocus suffisent à les dépouiller complètement de leurs
feuilles en quelques jours et la reprise des plants dans ces condi-
tions est, la plupart du temps, fort compromise. Nous avons pu
observer à plusieurs reprises des dommages comparables dans des
vergers nouvellement établis près de la Station de Nanisana et
chez un planteur de la région d'Anivorano.
La méthode de lutte la plus simple pour arrêter les dommages
causés par les chenilles consiste à effectuer le ramassage à la main.
Les jeunes indigènes que nous avons employés à ce travail à la
Station de Nanisana consacraient à ce travail deux ou trois heures
tous les trois ou quatre jours, mais il est nécessaire de l'effectuer
régulièrement si l'on veut obtenir un résultat économique et
satisfaisant. Nous recommandons particulièrement cette pratique
dans les pépinières, stations agricoles et vergers nouvellement
établis, chaque fois que toutes les feuilles des arbustes seront à la
portée du collecteur.
L'abondance des chenilles de P. demodocus dans les vergers
d'aurantiacées de certaines régions africaines a amené les plan-
teurs à envisager sérieusement les divers moyens de lutte qui pour-
raient être utilisés contre ces insectes. Quelques auteurs ont ainsi
préconisé le ramassage des papillons au filet. Nous ne recomman-
dons pas ce procédé qui peut paraître simple, mais qui s'exerce
dans le désordre à travers les plantations et ne donne somme toute
que des résultats très médiocres. D'autres auteurs ont tenté des
essais de pulvérisations de substances toxiques afin de détruire
ou d'empoisonner les chenilles. Les traitements à base de sels
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