cymes bipares élémentaires. Mais les fleurs latérales peuvent être épanouies avant la fleur centrale. De plus, il est facile de recon- naître annexées à cette fleur centrale, deux préfeuilles d'ailleurs caduques, qui permettent difficilement d'envisager que les brac- tées axillant les fleurs latérales puissent être rapportées à un système préfoliaire dépendant de la fleur médiane.
Les fleurs, purpurines, sont constituées par un calice formé de cinq sépales, dont les deux supérieurs sont soudés en une pointe moins longue que le sépale inférieur. Cinq pétales alternes' con- stituent la corolle ; l'étendard, d'un mauve pourpre, présente vers sa base une coloration jaune vif; les ailes et la carène colorées en mauve, comme l'étendard, présentent à la partie supérieure dis- tale de l'onglet un éperon concave vers le bas. L'andocée est constituée par dix étamines. en disposition diadelphe. L'ovaire est uniloculaire, du type commun chez les légumineuses, et donne des gousses brunes, couvertes de longs poils jaunâtres, com- primées, acuminées, linéaires, longues de 4 à 5 centimètres à pointe recourbée en crochet.
Malgré la quantité de fleurs produites, les fruits sont relati- vement peu nombreux, et, alors même que ces fruits se forment, il est très rare qu'ils renferment des graines. La reproduction par ensemencement, exceptionnelle même dans la nature, est supplantée par la reproduction végétative, due à l'enracinement des tiges au niveau des nœuds. Les graines, lorsqu'elles se forment, sont noires, et latéralement aplaties.
La jîbre de kuzu.
L'anatomie de Pueraria Thunbergiana a été étudiée dès 18 8 5 par Avetta; je ne me proposerai donc pas de la redécrire dans ses détails et m'en tiendrai pour l'instant aux indications stricte- ment indispensables à l'étude de la fibre.
La tige étant seule utilisée au point de vue textile, c'est d'elle qu'il sera question ici. Elle présente en coupe transversale (fig. 2) un épiderme à villosités nombreuses, assez cutinisé, au- dessous duquel la zone corticale se différencie en un collenchyme sous-épidermique à peu près continu. La région sous-jacente est constituée par un parenchyme cortical à méats souvent assez
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