Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1932-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 novembre 1932 01 novembre 1932
Description : 1932/11/01 (A25,N284)-1932/11/30. 1932/11/01 (A25,N284)-1932/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64604570
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
ÉTUDES GÉNÉRALES -- - 1685
pal' des b' ,
't des arljrcs de 4e ou 5e génération et conservées un certain
■temps Gn magasin permettent d'obtenir une infusion suscep-
celle e r: C°nfonclue Par lesdégustateurs les plus avertis, avec
celle de 1 Araljlca créole. Il est à remarquer aussi que les
aractè d
caractèreS défectueux attribués au café Libéria tiennent souvent
l' Une mauvaise préparation du produit (fermentation trop
Prolon et à un mauvais rôtissage (à ,feu vif les parties
1:ternes d
r des fosses fèves sont brûlées, tandis que le centre
reste vert.) ",
fo L prduction d'un type de Libéria de qualité serait donc
J' dI).:ton d une préparation idoine des fèves et d'une sélection
r 6USe" Cette dernière permettrait assez facilement, en
à. pour la multiplication par voiè végétative les caféiers
à petIts grains d'arome déjà « bonifié », d'obtenir un type de
café sUSceptIble de servir aux coupages avec les Arabicas
coura ts.
Le principal obstacle serait plutôt d'ordre commercial. Les
cicheteurs se laisseront pas aisément persuader de la valeur
ord: cfé qu ils éaient jusqu'ici habitués à considérer comme
f:' aIre ou médIOcre. Cette difficulté sera encore majorée du
fait ^e SUr certaines places (Le Havre notamment), on se base
Pon xer la cote d un café sur l'aspect des fèves vertes et non
111' ] a dé'
sur l a dégustation à la tasse.
£ Si 1'.on considére maintenant l'aspect cultural du problème,
Oree e td'
force reconnaître que le caféier d'Arabie se trouve dans
un Infériorité prononcé.. Nous ne pensons pas sans doute
ÎQJ la rénovation de la culture de celui-ci soit une chose
POSSible. A notre avis l'importance du facteur maladies
beaucoup exagéré. En appliquant au caféier d'Arabie les
tibtde de culture rationnelle utilisées par les planteurs de
] erla, Il est probable que Ion arriverait à dépasser largement
11 ernent actuel de 200 kgs de fèves par hectare. 1
]'A molUS, outre que sa culture restera plus délicate,
Arabica n'atteindra jamais les rendements du Libéria, ce
ler susceptible de donner, dans le cas de plantations
t ee des « clones» soigneusement sélectionnés, plusieurs
ollnesd e café marchand à l'hectare.
le L'exploitation du Libéria ne représente donc pas seulement
r sens du moindre effort, -mais encore celui du ,plus fort
rend erïlent argent. Il reste sans doute souhaitable que les
pal' des b' ,
't des arljrcs de 4e ou 5e génération et conservées un certain
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celle e r: C°nfonclue Par lesdégustateurs les plus avertis, avec
celle de 1 Araljlca créole. Il est à remarquer aussi que les
aractè d
caractèreS défectueux attribués au café Libéria tiennent souvent
l' Une mauvaise préparation du produit (fermentation trop
Prolon et à un mauvais rôtissage (à ,feu vif les parties
1:ternes d
r des fosses fèves sont brûlées, tandis que le centre
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fo L prduction d'un type de Libéria de qualité serait donc
J' dI).:ton d une préparation idoine des fèves et d'une sélection
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à. pour la multiplication par voiè végétative les caféiers
à petIts grains d'arome déjà « bonifié », d'obtenir un type de
café sUSceptIble de servir aux coupages avec les Arabicas
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beaucoup exagéré. En appliquant au caféier d'Arabie les
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