La méthode généralement employée est la suivante : on découvre le pied du caféier atteint, de manière à former un entonnoir d'environ 30 cm. de profondeur et 50 à 60 cm. de diamètre à la partie supérieure. Les parois de l'entonnoir sont tapissées avec de la chaux, puis le trou est recomblé avec la terre de déblai intimement mélangée avec une nouvelle quantité de chaux.
L'action des Rosellinia est d'ordinaire très brutale, du moins dans le cas des R. Pepo et R. Bunodes (pour R. para- guayensis, l'action serait beaucoup plus lente, d'après NOWELL)- Les feuilles, qui n'ont pas le temps de tomber, demeurent pendantes le long des rameaux desséchés.
Maladie du collet. On peut ranger à côté des maladies des racines une affection du collet des jeunes plants de Libéria, d'ailleurs rare et sporadique.
Elle est caractérisée par le dessèchement et la désorgani- sation des tissus de l'écorce au niveau du collet et par la disparition du système radiculaire. Le caféier atteint meurt d'ordinaire ; quand par hasard il se rétablit, il reste déformé.
La maladie n'est pas contagieuse : si, après avoir extirpé le plant malade, on met un autre à sa place, ce dernier se développe normalement.
PARASITES DES FLEURS ET DES FRUITS
L'importance des parasites des feuilles est tout à fait secondaire à la Martinique, bien que pendant longtemps on ait tenu la « rouille » pour responsable du dépérissement des caféiers d'Arabie.
Rouille. On désigne sous ce nom les taches de forme irrégulières, de couleur d'abord orangé puis brun plus oU moins foncé, produites sur les feuilles par la chenille mineuse d'un papillon, le Leueoptera cojfeella STAINTON (Elaehista eoffeella GUERIN MENNEVILLE et PERROTTET).
L'élachiste n'attaque d'ordinaire que les vieilles feuilles ; lorsque les jeunes feuilles sont atteintes, ainsi que le remarque A. THIERRY, c'est que le plant de caféier souffre (ombrage
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