Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1932-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 septembre 1932 01 septembre 1932
Description : 1932/09/01 (A25,N282)-1932/09/30. 1932/09/01 (A25,N282)-1932/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64604555
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
1462 BULLETIN DE L"AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIÉS
colonies ont vécu, jusqu'à présent sur le bois de leurs forêts,
en l'absence de houille à proximité et pouvant être obtenue à
bon compte : mais cet emploi du bois est très limité et l'on
constate déjà dans certaines colonies - comme à Madagascar
par exemple - le besoin de rechercher du charbon étranger
pour remplacer le bois de plus en plus rare et de plus en plus
cher. Sans doute aurait-il été prématuré de mettre en exploi-
tation des houillères dès le début de notre occupation coloniale ;
mais depuis lors, les colonies évoluent chaque jour ; l'industrie
s'y installe peu à peu ; elle s'y développera d'auta:nt plus
facilement qu'elle pourra trouver la houille locale sans grandes
difficultés.
Il convient d'ajouier que la houille est une excellente
monnaie d'échange et qu'elle peut constituer un article d'expor-
tation assez commode dans les régions du monde en plein essor
industriel et dont les ressources houillères ne sont pas très
développées. Ces possibilités d'exportation doivent fournir un
appoint non négligeable au commerce extérieur de certaines
de nos colonies, comme le montre le cas de l'Indochine.
Enfin, il est un argument qu'il convient de ne pas oublier:
jusqu'ici notre domaine colonial s'est montré particulièrement
pauvre en combustibles liquides : dans l'ensemble l'empire
français est très nettement défavorisé à ce sujet; il y a nécessité
vitale d'essayer de suppléer dans la plus. large mesure à cette
insuffisance par la mise en valeur de nos ressources en
combustibles solides.
La condition essentielle : les voies de communication.
La condition essentielle de la mise en valeur des gisements
houillers est l'existence de voies de communication à gros
débit. Si les gisements houillers de l'Indochine ont pu se
développer si heureusement, ils le doivent sans doute en
grande partie à leur proximité de larner - qui leur évitait de poser
ce problème de la voie d'évacuation. Par contre, les gisements
du Maroc et de Madagascar ne pourront être mis en valeur que
si le chemin de fer correspondant est créé ; dans le cas du
Maroc, il se trouve heureusement que ce problème se rattache
à un problème plus général : celui du Transsaharien dont on
doit espérer voir la réalisation à bref délai ; pour Madagascar
il ■ s'agit d'une voie ferrée sans difficultés spéciales, qui a
colonies ont vécu, jusqu'à présent sur le bois de leurs forêts,
en l'absence de houille à proximité et pouvant être obtenue à
bon compte : mais cet emploi du bois est très limité et l'on
constate déjà dans certaines colonies - comme à Madagascar
par exemple - le besoin de rechercher du charbon étranger
pour remplacer le bois de plus en plus rare et de plus en plus
cher. Sans doute aurait-il été prématuré de mettre en exploi-
tation des houillères dès le début de notre occupation coloniale ;
mais depuis lors, les colonies évoluent chaque jour ; l'industrie
s'y installe peu à peu ; elle s'y développera d'auta:nt plus
facilement qu'elle pourra trouver la houille locale sans grandes
difficultés.
Il convient d'ajouier que la houille est une excellente
monnaie d'échange et qu'elle peut constituer un article d'expor-
tation assez commode dans les régions du monde en plein essor
industriel et dont les ressources houillères ne sont pas très
développées. Ces possibilités d'exportation doivent fournir un
appoint non négligeable au commerce extérieur de certaines
de nos colonies, comme le montre le cas de l'Indochine.
Enfin, il est un argument qu'il convient de ne pas oublier:
jusqu'ici notre domaine colonial s'est montré particulièrement
pauvre en combustibles liquides : dans l'ensemble l'empire
français est très nettement défavorisé à ce sujet; il y a nécessité
vitale d'essayer de suppléer dans la plus. large mesure à cette
insuffisance par la mise en valeur de nos ressources en
combustibles solides.
La condition essentielle : les voies de communication.
La condition essentielle de la mise en valeur des gisements
houillers est l'existence de voies de communication à gros
débit. Si les gisements houillers de l'Indochine ont pu se
développer si heureusement, ils le doivent sans doute en
grande partie à leur proximité de larner - qui leur évitait de poser
ce problème de la voie d'évacuation. Par contre, les gisements
du Maroc et de Madagascar ne pourront être mis en valeur que
si le chemin de fer correspondant est créé ; dans le cas du
Maroc, il se trouve heureusement que ce problème se rattache
à un problème plus général : celui du Transsaharien dont on
doit espérer voir la réalisation à bref délai ; pour Madagascar
il ■ s'agit d'une voie ferrée sans difficultés spéciales, qui a
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