CHAPITRE III MESURES FAVORABLES AU DEVELOPPEMENT DES HOUILLÈRES D'OUTRE-MER Nous venons de dire que notre domaine houiller d'outre- mer '6 probablement pas très considérable tout en présentant cpeQdant une réelle importance ; si l'on songe que nos riches SGS houillères métropolitaines sont elles-mêmes assez limité> on peut voir dans ces deux faits une raison spéciale d'aménager au mieux nos réserves de charbon colonial et d'en mei eUr parti. Il faut, en outre, se souvenir que, de toute ^ro<^uc^ons minières, le charbon est, avec le pétrole, la se qui permette de réaliser assez facilement d'assez gros el'iffres d'affaires, parce qu'elle est la seule qui permette de U1inres dnaires, parce qu'elle est la seule qui permette de gros tonnages ; enfin, les gisements sont toujours plus réguliers et plus importants que les gisements métalliques et conduisent à des exploitations de longue durée, qui présentent par consé cIUent des garanties de sécurité et de stabilité que n'ont pas toujours les affaires minières. Toutes ces raisons que nous ne qu esqlilsser entraînent la nécessité d'apporter une IOn spéciale à la mise en valeur des charbonnages cOloniaux.
Une objection : le manque de débouchés.
L'objection principale que l'on peut présenter est le manque de ouchés : on remarque qu'à l'heure actuelle la consom- mat 10n houillère des pays coloniaux est peu importante et Insuffisante pour faire vivre une industrie houillère locale.
Cette objection repose sur un cercle vicieux. La consommation re des pays d'outre-mer est faible parce que, justement ils ont pas à leur portée de gisements houillers en exploi- tation. Il est très remarquable de constater que la colonie dont a consommation houillère est la plus forte, après l'Algérie, plcée dans des conditions spéciales, est justement l'Indochine qui Possède des gisements de charbon. Sa consommation eure 700.000 tonnes - est plus élevée que celle de la UniSIe (250.000) ou du Maroc (170.000). Par ailleurs, les
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