Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1927-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 novembre 1927 01 novembre 1927
Description : 1927/11/01 (A16,N119)-1927/11/30. 1927/11/01 (A16,N119)-1927/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460449f
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
388 v AHIÉTÉS
Les principaux centres d'élevage sont : Koumra, Laï-
Behagle, Bongor. C'est surtout dans la région de Koumra
que se font le plus de croisements avec de grands chevaux
achetés sur les différents marchés du Baguirmi. L'élevage
du cheval est possible entre les ge et 15e degrés de latitude
nord. La population chevaline de la colonie est d'environ
50.000 têtes ; le nombre des juments est supérieur à celui
des chevaux.
Les centres d'élevage du cheval Dongola sont: le Bahr-
el-Ghazal, habité par des Toubous (Kurdes et Kecherdes) ;
la région de Binder et celle de Mousgou (rive droite baguir-
mienne du Chari).
Le cheval du type Barbe-Arabe, qui fut primitivement
le type du Kanem, tend à disparaître. Quant au* poney de
Logone, on le trouve sur les deux rives du Logone, dans toute
la région indemne de glossines.
Les éleveurs les plus importants sont des Arabes et des
Peuls.
L'Arabe ne prend guère plus de soin du cheval que du
bétail bovin. La reproduction se fait aux hasards de la vie
en commun, sauf pour les juments qui ont été « bouclées ».
Les étalons sont choisis parmi les animaux les plus grands
et les plus vite. Les chevaux descendant d'un fameuxGanas-
ton ont une renommée considérable ; ils se vendent très cher.
La castration n'est jamais pratiquée. Les éleveurs du Tchad
n'ont pas des superstitions analogues à celles des Arabes de
l'Afrique du Nord en ce qui concerne les robes et leurs parti-
cularités : le bai, le rouan avec liste et balzanes, la robe pie
sont assez prisés ; la plus recherchée est la noire avec liste
et balzanes.
Les juments pleines travaillent longtemps ; à Fort-Lamy,
M. Pécaud a dû souvent intervenir pour refuser de les laisser
participer aux courses.
Le jeune poulain élevé par sa mère reçoit en plus du lait
pur ou mélangé de mil.
Le prix de la saillie est de 3 à 5 francs.
Le dressage commence à six mois, il est toujours terminé
à un an.
Les principaux centres d'élevage sont : Koumra, Laï-
Behagle, Bongor. C'est surtout dans la région de Koumra
que se font le plus de croisements avec de grands chevaux
achetés sur les différents marchés du Baguirmi. L'élevage
du cheval est possible entre les ge et 15e degrés de latitude
nord. La population chevaline de la colonie est d'environ
50.000 têtes ; le nombre des juments est supérieur à celui
des chevaux.
Les centres d'élevage du cheval Dongola sont: le Bahr-
el-Ghazal, habité par des Toubous (Kurdes et Kecherdes) ;
la région de Binder et celle de Mousgou (rive droite baguir-
mienne du Chari).
Le cheval du type Barbe-Arabe, qui fut primitivement
le type du Kanem, tend à disparaître. Quant au* poney de
Logone, on le trouve sur les deux rives du Logone, dans toute
la région indemne de glossines.
Les éleveurs les plus importants sont des Arabes et des
Peuls.
L'Arabe ne prend guère plus de soin du cheval que du
bétail bovin. La reproduction se fait aux hasards de la vie
en commun, sauf pour les juments qui ont été « bouclées ».
Les étalons sont choisis parmi les animaux les plus grands
et les plus vite. Les chevaux descendant d'un fameuxGanas-
ton ont une renommée considérable ; ils se vendent très cher.
La castration n'est jamais pratiquée. Les éleveurs du Tchad
n'ont pas des superstitions analogues à celles des Arabes de
l'Afrique du Nord en ce qui concerne les robes et leurs parti-
cularités : le bai, le rouan avec liste et balzanes, la robe pie
sont assez prisés ; la plus recherchée est la noire avec liste
et balzanes.
Les juments pleines travaillent longtemps ; à Fort-Lamy,
M. Pécaud a dû souvent intervenir pour refuser de les laisser
participer aux courses.
Le jeune poulain élevé par sa mère reçoit en plus du lait
pur ou mélangé de mil.
Le prix de la saillie est de 3 à 5 francs.
Le dressage commence à six mois, il est toujours terminé
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