Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mai 1927 01 mai 1927
Description : 1927/05/01 (A20,N224)-1927/05/31. 1927/05/01 (A20,N224)-1927/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6459225v
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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822 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
rivières. Seuls, les bois précieux peuvent, en raison de leurs
hauts prix, être coupés assez loin dans l'intérieur.
Les billes, réunies en radeaux ou « drômes», sont acheminées
vers la plage par les cours d'eau qui sillonnent la forêt et par
les lagunes. Les chantiers situés à proximité de la voie ferrée
qui, partant d'Abidjan, traverse la forêt exportent leur produc-
tion par le rail.
Le port de Bassam possède seul un warf permettant d'effectuer
sans trop de difficulté le chargement des billes; dans les autres ports
Assinie, Lahou et Sassandra, les billes doivent traverser la barre
et ce mode de chargement ne peut s'appliquer ni aux bois sciés,
ni aux bois qui ne flottent point.
C'est surtout depuis la guerre, que l'exploitation de la forêt a
pris un accroissement remarquable ; la moyenne annuelle, qui, de
1904 à 1908 ne dépassait pas 14.000 tonnes, s'est élevée à 25.000
tonnes pendant la période 1909-1913. Depuis 1919, les exportations
n'ont cessé d'augmenter, pour atteindre 83.000 tonnes en 1925
(68.000 t. de bois d'ébénisterie et 15,000 de bois communs),
Malgré la propagande faite en leur faveur dans la métropole,
les bois de la Côte d'Ivoire sont encore achetés par l'étranger,
notamment par les États-Unis, l'Angleterre et l'Allemagne.
Divers textes sont intervenus pour réglementer l'exploitation
forestière et pour assurer la protection de la forêt de la Côte
d'Ivoire. Le permis d'exploitation comprend une surface de
2.500 hectares constituant un carré de 5 kilomètres de côté. Une
même personne peut en obtenir plusieurs, contiuus ou non.
Jusqu'à ce jour, les forêts ont été exploitées principalement
dans la région est de la colonie, d'Assinie à Lahou, puis l'exploi-
tation a gagné Sassandra; 800.000 hectares ont été concédés.
Les chantiers sont situés à proximité des rivières flottables, ou
des lagunes, ou en bordure de la voie ferrée.
Durant de longues années, l' « acajou » a été exploité à peu
près exclusivement, puis l' « iroko » et d'autres essences de bois
précieux. La construction d'un deuxième warf, puissamment
outillé, prévue à Vridi, situé sur la mer en face d'Abidjan, point
de départ du chemin de fer, permettra d'intensifier l'exploitation
forestière, ainsi que l'exportation de tous les bois que leur densité
et leur faible valeur font actuellement négliger.
Enfin, des essais industriels ont été effectués pour l'utilisation
des bois tendres dans la fabrication de la pâte à papier. Quelques
essences méritent d'être retenues : le « bahia », le « samba », le
rivières. Seuls, les bois précieux peuvent, en raison de leurs
hauts prix, être coupés assez loin dans l'intérieur.
Les billes, réunies en radeaux ou « drômes», sont acheminées
vers la plage par les cours d'eau qui sillonnent la forêt et par
les lagunes. Les chantiers situés à proximité de la voie ferrée
qui, partant d'Abidjan, traverse la forêt exportent leur produc-
tion par le rail.
Le port de Bassam possède seul un warf permettant d'effectuer
sans trop de difficulté le chargement des billes; dans les autres ports
Assinie, Lahou et Sassandra, les billes doivent traverser la barre
et ce mode de chargement ne peut s'appliquer ni aux bois sciés,
ni aux bois qui ne flottent point.
C'est surtout depuis la guerre, que l'exploitation de la forêt a
pris un accroissement remarquable ; la moyenne annuelle, qui, de
1904 à 1908 ne dépassait pas 14.000 tonnes, s'est élevée à 25.000
tonnes pendant la période 1909-1913. Depuis 1919, les exportations
n'ont cessé d'augmenter, pour atteindre 83.000 tonnes en 1925
(68.000 t. de bois d'ébénisterie et 15,000 de bois communs),
Malgré la propagande faite en leur faveur dans la métropole,
les bois de la Côte d'Ivoire sont encore achetés par l'étranger,
notamment par les États-Unis, l'Angleterre et l'Allemagne.
Divers textes sont intervenus pour réglementer l'exploitation
forestière et pour assurer la protection de la forêt de la Côte
d'Ivoire. Le permis d'exploitation comprend une surface de
2.500 hectares constituant un carré de 5 kilomètres de côté. Une
même personne peut en obtenir plusieurs, contiuus ou non.
Jusqu'à ce jour, les forêts ont été exploitées principalement
dans la région est de la colonie, d'Assinie à Lahou, puis l'exploi-
tation a gagné Sassandra; 800.000 hectares ont été concédés.
Les chantiers sont situés à proximité des rivières flottables, ou
des lagunes, ou en bordure de la voie ferrée.
Durant de longues années, l' « acajou » a été exploité à peu
près exclusivement, puis l' « iroko » et d'autres essences de bois
précieux. La construction d'un deuxième warf, puissamment
outillé, prévue à Vridi, situé sur la mer en face d'Abidjan, point
de départ du chemin de fer, permettra d'intensifier l'exploitation
forestière, ainsi que l'exportation de tous les bois que leur densité
et leur faible valeur font actuellement négliger.
Enfin, des essais industriels ont été effectués pour l'utilisation
des bois tendres dans la fabrication de la pâte à papier. Quelques
essences méritent d'être retenues : le « bahia », le « samba », le
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