Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mai 1927 01 mai 1927
Description : 1927/05/01 (A20,N224)-1927/05/31. 1927/05/01 (A20,N224)-1927/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6459225v
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- Statistiques-Rapportscommerciaux:
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INFORMATIONS 81G
mécanique de l'écorce et des feuilles, 3 à 4 kilogrammes de
latex au total.
La gutta récoltée ainsi que nous l'avons décrit est centra-
lisée dans les villes les plus importantes des diverses régions et
dirigée sur Singapour, où se tient le marché général de la
gutta. Ce commerce est presque entièrement entre les mains
des Chinois à qui les Anglais ne peuvent parvenir à l'arracher.
Ces Chinois, rassemblent toutes les qualités dans les entrepôts, les
classent,puis font des mélanges en proportions diverses, de quali-
tés différentes, ce qui permet ainsi d'écouler des guttas qui, livrées
seules, seraient inacceptables.
De plus, ils y ajoutent des corps étrangers, de façon à aug-
menter le poids et, parla même, leur bénéfice. La preuve en est
rendue évidente du fait que les quantités de gutta exportées de
Singapour sont toujours supérieures, et de beaucoup aux entrées,
et cette fraude manifeste n'a jamais pu être enrayée ; c'est
fort regrettable.
Le marché européen se tient à Londres pour la plus grande
partie et dans quelques ports hollandais.
Le cours des guttas est entièrement variable suivant les
qualités et surtout l'irrégularité des débouchés, les plus impor-
tants de ceux-ci étant la fabrication des câbles télégraphiques
sous-marins ; mais cette fabrication, tout au moins en France,
est tout à fait intermittente.
L'arbre qui produit ordinairement la gutta-percha est, comme
on vient de le dire, le « Palaquium obovatum » de GRIFF OU
« Dichopsis Krantziana » de PIERRE. On le rencontre en Cochin-
chine dans les forêts du nord-est (Bao-Chan, Son-Lu, sur les
bords du Donaï jusqu'aux montagnes où il prend sa source, zone
de Cao-Cong à Brelam) ; au Cambodge, dans les montagnes de
Krewanh, dans la province de Thong ; dans le groupe de mon-
tagnes de Tonvrei-Kemirl, et la grande chaîne de l'Éléphant
dans la province de Kampôt. Il est aussi représenté à Phu-Quoc,
dans les élévations et dans les montagnes, mais principalement
dans l'arrondissement de Kètram et la chaîne de Bay-Doc. Les
noms vernaculaires sont Dom-Thior-ni; Chay ; Sang-Dao ; Verque.
C'est un arbre de 30 à 35 mètres de hauteur, à feuilles rassem-
blées au sommet des rameaux ; elles sont oblongues, lancéolées,
pubescentes en-dessous. Le palaquium constitue l'un des plus
beaux ornements de la forêt indochinoise ; son tronc, à partir de
la base jusqu'à 3 mètres de haut, s'étend latéralement et rappelle,
mécanique de l'écorce et des feuilles, 3 à 4 kilogrammes de
latex au total.
La gutta récoltée ainsi que nous l'avons décrit est centra-
lisée dans les villes les plus importantes des diverses régions et
dirigée sur Singapour, où se tient le marché général de la
gutta. Ce commerce est presque entièrement entre les mains
des Chinois à qui les Anglais ne peuvent parvenir à l'arracher.
Ces Chinois, rassemblent toutes les qualités dans les entrepôts, les
classent,puis font des mélanges en proportions diverses, de quali-
tés différentes, ce qui permet ainsi d'écouler des guttas qui, livrées
seules, seraient inacceptables.
De plus, ils y ajoutent des corps étrangers, de façon à aug-
menter le poids et, parla même, leur bénéfice. La preuve en est
rendue évidente du fait que les quantités de gutta exportées de
Singapour sont toujours supérieures, et de beaucoup aux entrées,
et cette fraude manifeste n'a jamais pu être enrayée ; c'est
fort regrettable.
Le marché européen se tient à Londres pour la plus grande
partie et dans quelques ports hollandais.
Le cours des guttas est entièrement variable suivant les
qualités et surtout l'irrégularité des débouchés, les plus impor-
tants de ceux-ci étant la fabrication des câbles télégraphiques
sous-marins ; mais cette fabrication, tout au moins en France,
est tout à fait intermittente.
L'arbre qui produit ordinairement la gutta-percha est, comme
on vient de le dire, le « Palaquium obovatum » de GRIFF OU
« Dichopsis Krantziana » de PIERRE. On le rencontre en Cochin-
chine dans les forêts du nord-est (Bao-Chan, Son-Lu, sur les
bords du Donaï jusqu'aux montagnes où il prend sa source, zone
de Cao-Cong à Brelam) ; au Cambodge, dans les montagnes de
Krewanh, dans la province de Thong ; dans le groupe de mon-
tagnes de Tonvrei-Kemirl, et la grande chaîne de l'Éléphant
dans la province de Kampôt. Il est aussi représenté à Phu-Quoc,
dans les élévations et dans les montagnes, mais principalement
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C'est un arbre de 30 à 35 mètres de hauteur, à feuilles rassem-
blées au sommet des rameaux ; elles sont oblongues, lancéolées,
pubescentes en-dessous. Le palaquium constitue l'un des plus
beaux ornements de la forêt indochinoise ; son tronc, à partir de
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