Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mai 1927 01 mai 1927
Description : 1927/05/01 (A20,N224)-1927/05/31. 1927/05/01 (A20,N224)-1927/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6459225v
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
- Aller à la page de la table des matières741
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
Pages:- .......... Page(s) .......... 743
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 803
- .......... Page(s) .......... 803
- .......... Page(s) .......... 804
- .......... Page(s) .......... 808
- .......... Page(s) .......... 811
- .......... Page(s) .......... 813
- .......... Page(s) .......... 814
- .......... Page(s) .......... 814
- .......... Page(s) .......... 817
- .......... Page(s) .......... 817
- .......... Page(s) .......... 821
- .......... Page(s) .......... 823
- .......... Page(s) .......... 826
- .......... Page(s) .......... 829
- .......... Page(s) .......... 833
- .......... Page(s) .......... 834
- .......... Page(s) .......... 836
- .......... Page(s) .......... 838
- .......... Page(s) .......... 838
- .......... Page(s) .......... 840
- .......... Page(s) .......... 841
- .......... Page(s) .......... 842
- .......... Page(s) .......... 842
- .......... Page(s) .......... 843
- .......... Page(s) .......... 848
- .......... Page(s) .......... 848
- .......... Page(s) .......... 849
- .......... Page(s) .......... 850
- .......... Page(s) .......... 853
- .......... Page(s) .......... 853
- .......... Page(s) .......... 854
- .......... Page(s) .......... 854
- .......... Page(s) .......... 855
- .......... Page(s) .......... 856
- .......... Page(s) .......... 857
- .......... Page(s) .......... 858
- .......... Page(s) .......... 858
- .......... Page(s) .......... 862
- .......... Page(s) .......... 862
- .......... Page(s) .......... 862
- .......... Page(s) .......... 865
- .......... Page(s) .......... 866
- .......... Page(s) .......... 869
- .......... Page(s) .......... 872
- .......... Page(s) .......... 873
- .......... Page(s) .......... 874
- .......... Page(s) .......... 876
- Statistiques-Rapportscommerciaux:
- .......... Page(s) .......... 897
- .......... Page(s) .......... 910
- .......... Page(s) .......... 910
- .......... Page(s) .......... 910
- .......... Page(s) .......... 913
- .......... Page(s) .......... 914
- .......... Page(s) .......... 917
816 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Il faut reconnaître que le riz, comme les autres céréales, a
subi une forte hausse par suite de la baisse de la valeur du
franc. Mais il subsiste une différence de prix entre la farine de
riz et la farine de froment, qui atteint en moyenne 30 francs les
100 kilogrammes.
D'autre part, si le riz est particulièrement cher à l'heure
actuel, cela est dû à l'absence de stocks dans les ports français.
Le commerce colonial se soucie peu d'amener en France de forts
tonnages de brisures de riz, alors que la vente est loin d'en
être assurée. Si, comme le demandent le Conseil Supérieur des
Colonies et l'Union Coloniale, un régime stable était établi pour
cinq années par exemple, il s'organiserait un commerce stable
d'importation de brisures de riz en France, il y aurait toujours
des stocks dans les ports et les cours du produit ne seraient pas
sujets à de brusques variations.
Mais, a-t-on dit, qu'arriverait-il si une récolte de froment
suffisait aux besoins de la consommation française comme en
1921 et 1925 ? L'utilisation des farines de riz et de manioc dans
la panification n'aurait-elle pas une influence fâcheuse sur
les cours intérieurs du blé ?
Non, car la France est entourée de pays qui, pour des
raisons analogues, signalées précédemment, sont toujours impor-
tateurs de blé ou de farine de froment.
C'est le cas de l'Angleterre, de la Belgique, de l'Allemagne
et des pays de la Baltique. Il y a là pour la France, au cas
où l'utilisation des farines do riz ou de manioc libérerait une
certaine quantité de froment, des marchés toujours ouverts, sur
lesquels l'agriculture et la meunerie françaises trouveraient, on
peut dire toujours, des acheteurs à des prix supérieurs à ceux
pratiqués pour le blé et la farine sur le marché intérieur.
Nous serions donc, en cas d'une récolte suffisante, dans
situation favorable, pour notre économie générale, de pouvoir
importer de nos colonies quelque cent mille tonnes de succé-
danés, à des prix inférieurs à ceux du froment sur les marchés
français, et de pouvoir vendre le froment ainsi libéré, soit tel
quel, soit sous forme de farine, dans les pays qui nous avoi-
sinent, en devises appréciées et à des prix supérieurs à ceux
pratiqués sur le marché intérieur.
Il semble donc bien que la seule solution pratique du problème
soit l'utilisation permanente des farines de riz et de manioc de nos
colonies pour la panification.»
Il faut reconnaître que le riz, comme les autres céréales, a
subi une forte hausse par suite de la baisse de la valeur du
franc. Mais il subsiste une différence de prix entre la farine de
riz et la farine de froment, qui atteint en moyenne 30 francs les
100 kilogrammes.
D'autre part, si le riz est particulièrement cher à l'heure
actuel, cela est dû à l'absence de stocks dans les ports français.
Le commerce colonial se soucie peu d'amener en France de forts
tonnages de brisures de riz, alors que la vente est loin d'en
être assurée. Si, comme le demandent le Conseil Supérieur des
Colonies et l'Union Coloniale, un régime stable était établi pour
cinq années par exemple, il s'organiserait un commerce stable
d'importation de brisures de riz en France, il y aurait toujours
des stocks dans les ports et les cours du produit ne seraient pas
sujets à de brusques variations.
Mais, a-t-on dit, qu'arriverait-il si une récolte de froment
suffisait aux besoins de la consommation française comme en
1921 et 1925 ? L'utilisation des farines de riz et de manioc dans
la panification n'aurait-elle pas une influence fâcheuse sur
les cours intérieurs du blé ?
Non, car la France est entourée de pays qui, pour des
raisons analogues, signalées précédemment, sont toujours impor-
tateurs de blé ou de farine de froment.
C'est le cas de l'Angleterre, de la Belgique, de l'Allemagne
et des pays de la Baltique. Il y a là pour la France, au cas
où l'utilisation des farines do riz ou de manioc libérerait une
certaine quantité de froment, des marchés toujours ouverts, sur
lesquels l'agriculture et la meunerie françaises trouveraient, on
peut dire toujours, des acheteurs à des prix supérieurs à ceux
pratiqués pour le blé et la farine sur le marché intérieur.
Nous serions donc, en cas d'une récolte suffisante, dans
situation favorable, pour notre économie générale, de pouvoir
importer de nos colonies quelque cent mille tonnes de succé-
danés, à des prix inférieurs à ceux du froment sur les marchés
français, et de pouvoir vendre le froment ainsi libéré, soit tel
quel, soit sous forme de farine, dans les pays qui nous avoi-
sinent, en devises appréciées et à des prix supérieurs à ceux
pratiqués sur le marché intérieur.
Il semble donc bien que la seule solution pratique du problème
soit l'utilisation permanente des farines de riz et de manioc de nos
colonies pour la panification.»
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Auteurs similaires Agence économique des territoires africains sous mandat Agence économique des territoires africains sous mandat /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Agence économique des territoires africains sous mandat" or dc.contributor adj "Agence économique des territoires africains sous mandat")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 88/206
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6459225v/f88.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6459225v/f88.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6459225v/f88.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6459225v
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6459225v
Facebook
Twitter