Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mai 1927 01 mai 1927
Description : 1927/05/01 (A20,N224)-1927/05/31. 1927/05/01 (A20,N224)-1927/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6459225v
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- Statistiques-Rapportscommerciaux:
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ÉTUDES GÉNÉRALES 769
Des pluies si minimes, surtout à l'époque des semis, sont
tout à fait insuffisantes pour que le cotonnier puisse végéter
normalement.
Quant à la température, la plus élevée a été observée en
décembre, c'est-à-dire pendant la saison reconnue comme fraîche,
le thermomètre ayant marqué 41° 5 pendant le jour et 22° 5
pendant la nuit, soit une moyenne de 31° 7. La température la
plus basse a été enregistrée en mars (température diurne, 29° ;
nocturne, 9° ; moyenne 24°), c'est-à-dire une fois passée la période
reconnue comme la plus froide.
Par ce qui précède, on voit qu'à l'île de la Désirade, rien n'est
moins régulier que les pluies et les températures, puisque les plus
fortes précipitations, ainsi que les plus fortes chaleurs, ont été
, observées pendant la saison dite fraîche et sèche, qui va de
décembre à mai.
Le sol de l'île de la Désirade, comme celui de Petite Terre,
qui comprend deux petites îles situées à 2 lieues environ au
sud de la première, où nous avons également entrepris la culture
du coton, est, en général, silico-argileux, plutôt léger, mais
pauvre en humus. Toute la partie orientale de l'île de la Désirade
n'est pour ainsi dire qu'un rocher aride, ou recouvert d'une très
faible couche de terre. Les dépressions et les savanes qui ont
été recouvertes par les alluvions descendues de la chaîne centrale,
ainsi que certaines parties du plateau qui la surmonte, con-
viennent parfaitement à la culture du cotonnier ; mais les terrains
propices étant disséminés et de peu d'étendue, ils ne peuvent
convenir qu'à de petits planteurs. En outre, l'altitude à laquelle
se trouve le plateau (180 à 200 mètres) rend cette partie de l'île
difficilement exploitable par une Société, d'autant plus que l'accès
y est assez difficile. Cela n'a pas empêché la Société dont il a été
question plus haut d'y faire monter des tracteurs à chenilles, au
prix de quels sacrifices, dans le but d'y labourer les terres qu'on
n'a pu que herser avec des herses canadiennes, à cause du peu
d'épaisseur de la couche de terre, des pierres et jusqu'à des blocs
pesant plusieurs centaines de kilos, qui jonchent le sol et qu'il
fallait contourner.
La partie occidentale de l'île, qui est unie, conviendrait
beaucoup mieux, pour la culture, que la partie orientale, qui, de
plus, est encore fortement exposée aux vents qui soufflent de cette
direction pendant une bonne partie de l'année. En janvier
et février, c'est-à-dire à l'époque de la première récolte, ces
Des pluies si minimes, surtout à l'époque des semis, sont
tout à fait insuffisantes pour que le cotonnier puisse végéter
normalement.
Quant à la température, la plus élevée a été observée en
décembre, c'est-à-dire pendant la saison reconnue comme fraîche,
le thermomètre ayant marqué 41° 5 pendant le jour et 22° 5
pendant la nuit, soit une moyenne de 31° 7. La température la
plus basse a été enregistrée en mars (température diurne, 29° ;
nocturne, 9° ; moyenne 24°), c'est-à-dire une fois passée la période
reconnue comme la plus froide.
Par ce qui précède, on voit qu'à l'île de la Désirade, rien n'est
moins régulier que les pluies et les températures, puisque les plus
fortes précipitations, ainsi que les plus fortes chaleurs, ont été
, observées pendant la saison dite fraîche et sèche, qui va de
décembre à mai.
Le sol de l'île de la Désirade, comme celui de Petite Terre,
qui comprend deux petites îles situées à 2 lieues environ au
sud de la première, où nous avons également entrepris la culture
du coton, est, en général, silico-argileux, plutôt léger, mais
pauvre en humus. Toute la partie orientale de l'île de la Désirade
n'est pour ainsi dire qu'un rocher aride, ou recouvert d'une très
faible couche de terre. Les dépressions et les savanes qui ont
été recouvertes par les alluvions descendues de la chaîne centrale,
ainsi que certaines parties du plateau qui la surmonte, con-
viennent parfaitement à la culture du cotonnier ; mais les terrains
propices étant disséminés et de peu d'étendue, ils ne peuvent
convenir qu'à de petits planteurs. En outre, l'altitude à laquelle
se trouve le plateau (180 à 200 mètres) rend cette partie de l'île
difficilement exploitable par une Société, d'autant plus que l'accès
y est assez difficile. Cela n'a pas empêché la Société dont il a été
question plus haut d'y faire monter des tracteurs à chenilles, au
prix de quels sacrifices, dans le but d'y labourer les terres qu'on
n'a pu que herser avec des herses canadiennes, à cause du peu
d'épaisseur de la couche de terre, des pierres et jusqu'à des blocs
pesant plusieurs centaines de kilos, qui jonchent le sol et qu'il
fallait contourner.
La partie occidentale de l'île, qui est unie, conviendrait
beaucoup mieux, pour la culture, que la partie orientale, qui, de
plus, est encore fortement exposée aux vents qui soufflent de cette
direction pendant une bonne partie de l'année. En janvier
et février, c'est-à-dire à l'époque de la première récolte, ces
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