Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mai 1927 01 mai 1927
Description : 1927/05/01 (A20,N224)-1927/05/31. 1927/05/01 (A20,N224)-1927/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6459225v
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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860 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
colonies ne sont-elles pas menacées, plus encore que la métropole,
de manquer de ces élites qui, dans les fonctions les plus diverses,
chefs, colons ou artisans, sont indispensables pour assurer le suc-
cès de notre action civilisatrice? Nous savons qu'une flamme qui
ne grandit pas est condamnée à s'éteindre. Si celle qui symbolise
notre expansion coloniale devait grandir, attisée seulement par
des mains étrangères, faute de cerveaux, de cœurs ou de bras
français, nous aurions une fois de plus joué, au profit des astu-
cieux Bertrand, les naïfs Raton ridiculisés par notre bon
La Fontaine.
Après avoir méconnu ou ignoré, pendant de longues années,
la valeur de notre domaine colonial, l'opinion publique semble
se complaire aujourd'hui, à son sujet, en espérances trop opti-
mistes, comme s'il suffisait d'un geste ou d'une formule pour
tirer un revenu immédiat des abondants et riches filons que nous
possédons au loin. C'est aller un peu vite et négliger un des fac-
teurs essentiels de la valorisation escomptée : l'homme, et, par ce
mot, j'entends : « the right man in the right place ».
Aux colonies, dirait encore notre clairvoyant fabuliste, s'il
pouvait « actualiser»une de ses plus jolies fables, « c'est le fonds
qui manque le moins ». Et, en effet, ces terres, souvent inhospi-
talières, principalement celles qui ne sont pas colonies de peu-
plement, réclament surtout des cadres, à l'âme fortement trempée,
formés pour être des exemples aussi robustes physiquement que
vigoureux intellectuellement, et qui acceptent, du plus haut au
plus bas échelon, le devoir et la responsabilité d'amener des
populations arriérées au stade de nos vieilles civilisations.
Notre faible natalité nous oblige à mettre « la qualité » de
ces cadres bien au-dessus « du nombre ». Regrettons de ne
pouvoir adjoindre celui-ci à celle-là et applaudissons à toutes
les mesures ordonnées par nos gouvernants pour améliorer et
grossir les sources de recrutement des Français d'outre-mer,
au fur et à mesure que deviennent plus étroits les contacts avec
les indigènes et que prend corps chez eux le sens du bien-être.
Mais n'est pas colonisateur qui veut. Pour porter et faire fructi-
fier, sous les cieux les plus lointains, les inépuisables ressources
de notre race, il faut un capital humain d'intelligence, d'énergie,
de volonté, de savoir-faire et, j'ajouterai, de foi d'Apôtre.
Le Ministre des Colonies, M. Léon PERRIER, soucieux d'aug-
menter ce capital, en faisant éclore de nouvelles vocations colo-
niales, a pris récemment une décision qui ne peut que réjouir ceux
colonies ne sont-elles pas menacées, plus encore que la métropole,
de manquer de ces élites qui, dans les fonctions les plus diverses,
chefs, colons ou artisans, sont indispensables pour assurer le suc-
cès de notre action civilisatrice? Nous savons qu'une flamme qui
ne grandit pas est condamnée à s'éteindre. Si celle qui symbolise
notre expansion coloniale devait grandir, attisée seulement par
des mains étrangères, faute de cerveaux, de cœurs ou de bras
français, nous aurions une fois de plus joué, au profit des astu-
cieux Bertrand, les naïfs Raton ridiculisés par notre bon
La Fontaine.
Après avoir méconnu ou ignoré, pendant de longues années,
la valeur de notre domaine colonial, l'opinion publique semble
se complaire aujourd'hui, à son sujet, en espérances trop opti-
mistes, comme s'il suffisait d'un geste ou d'une formule pour
tirer un revenu immédiat des abondants et riches filons que nous
possédons au loin. C'est aller un peu vite et négliger un des fac-
teurs essentiels de la valorisation escomptée : l'homme, et, par ce
mot, j'entends : « the right man in the right place ».
Aux colonies, dirait encore notre clairvoyant fabuliste, s'il
pouvait « actualiser»une de ses plus jolies fables, « c'est le fonds
qui manque le moins ». Et, en effet, ces terres, souvent inhospi-
talières, principalement celles qui ne sont pas colonies de peu-
plement, réclament surtout des cadres, à l'âme fortement trempée,
formés pour être des exemples aussi robustes physiquement que
vigoureux intellectuellement, et qui acceptent, du plus haut au
plus bas échelon, le devoir et la responsabilité d'amener des
populations arriérées au stade de nos vieilles civilisations.
Notre faible natalité nous oblige à mettre « la qualité » de
ces cadres bien au-dessus « du nombre ». Regrettons de ne
pouvoir adjoindre celui-ci à celle-là et applaudissons à toutes
les mesures ordonnées par nos gouvernants pour améliorer et
grossir les sources de recrutement des Français d'outre-mer,
au fur et à mesure que deviennent plus étroits les contacts avec
les indigènes et que prend corps chez eux le sens du bien-être.
Mais n'est pas colonisateur qui veut. Pour porter et faire fructi-
fier, sous les cieux les plus lointains, les inépuisables ressources
de notre race, il faut un capital humain d'intelligence, d'énergie,
de volonté, de savoir-faire et, j'ajouterai, de foi d'Apôtre.
Le Ministre des Colonies, M. Léon PERRIER, soucieux d'aug-
menter ce capital, en faisant éclore de nouvelles vocations colo-
niales, a pris récemment une décision qui ne peut que réjouir ceux
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