Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mai 1927 01 mai 1927
Description : 1927/05/01 (A20,N224)-1927/05/31. 1927/05/01 (A20,N224)-1927/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6459225v
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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832 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
standardisation des qualités des produits. Ces principes une fois
admis, il sera aisé de déterminer quelles restrictions doivent être
apportées à la culture de certains produits par les indigènes. Il
ne s'agit pas d'interdire telle ou telle culture à un indigène, pour
le seul motif qu'il est indigène ; mais il y a de puissantes raisons
pour tenir à l'écart de la production tout producteur maladroit,
— quelle que soit sa race — qui compromet la fortune des autres
producteurs. Il est peu douteux que, pendant de nombreuses
années encore, la majeure partie des indigènes restent inaptes à
pratiquer certaines cultures avec des chances sérieuses de réussite
et de bon rendement ; mais il y a beaucoup d'autres produits
qu'ils peuvent cultiver avec succès.
6° Dans les régions ouvertes à la colonisation, le gouverne-
ment encouragera les cultures qui exigent le moins de main-
d'œuvre ; il réglementera, le cas échéant, la culture des produits
qui nécessitent une forte main-d'œuvre pendant une courte pé-
riode de l'année.
7° Il n'est nullement certain que l'indigène se montre apte à
bien tirer parti de tout le terrain qu'on lui allouera ; mais ceci
ne sera pas uneraisonpour essayer de lui reprendre, par la suite,
une partie de ses terres. Il est certain que, dans la plupart des cas,
l'indigène est sensible aux considérations d'avantages économi-
ques et que ses notions rudimentaires sur la nature de la richesse
tendent à se modifier. Il est peu probable qu'il se contente tou-
jours de posséder des terres mal mises en valeur ou de veiller
simplement à la multiplication de ses troupeaux, alors qu'il voit
le profit tiré, dans les régions voisines, d'une culture habile du
sol et de l'élevage rationnel du bétail. On le laissera toujours
libre de développer ses terres par lui-même, ou de faire appel à
l'expérience et à l'habileté des Européens. Il est probable qu'en
de nombreux cas, il cherchera à affermer ses terres à d'autres
cultivateurs, plutôt qu'à faire lui-même l'effort et à courir les ris-
ques inhérents à une entreprise agricole. Il n'y a aucune raison
pour que le gouvernement limite sa liberté à cet égard, pourvu
que les terres soient louées dans des conditions équitables, et que
les propriétaires en tirent un loyer suffisant.
L'énumération de ces principes sert de conclusion au
mémoire ».
On remarquera que l'idée dominante est une sage prévoyance.
L'indigène doit être amené à comprendre la nécessité du travail,
mais c'est son intérêt qui doit l'amener à cette compréhension.
standardisation des qualités des produits. Ces principes une fois
admis, il sera aisé de déterminer quelles restrictions doivent être
apportées à la culture de certains produits par les indigènes. Il
ne s'agit pas d'interdire telle ou telle culture à un indigène, pour
le seul motif qu'il est indigène ; mais il y a de puissantes raisons
pour tenir à l'écart de la production tout producteur maladroit,
— quelle que soit sa race — qui compromet la fortune des autres
producteurs. Il est peu douteux que, pendant de nombreuses
années encore, la majeure partie des indigènes restent inaptes à
pratiquer certaines cultures avec des chances sérieuses de réussite
et de bon rendement ; mais il y a beaucoup d'autres produits
qu'ils peuvent cultiver avec succès.
6° Dans les régions ouvertes à la colonisation, le gouverne-
ment encouragera les cultures qui exigent le moins de main-
d'œuvre ; il réglementera, le cas échéant, la culture des produits
qui nécessitent une forte main-d'œuvre pendant une courte pé-
riode de l'année.
7° Il n'est nullement certain que l'indigène se montre apte à
bien tirer parti de tout le terrain qu'on lui allouera ; mais ceci
ne sera pas uneraisonpour essayer de lui reprendre, par la suite,
une partie de ses terres. Il est certain que, dans la plupart des cas,
l'indigène est sensible aux considérations d'avantages économi-
ques et que ses notions rudimentaires sur la nature de la richesse
tendent à se modifier. Il est peu probable qu'il se contente tou-
jours de posséder des terres mal mises en valeur ou de veiller
simplement à la multiplication de ses troupeaux, alors qu'il voit
le profit tiré, dans les régions voisines, d'une culture habile du
sol et de l'élevage rationnel du bétail. On le laissera toujours
libre de développer ses terres par lui-même, ou de faire appel à
l'expérience et à l'habileté des Européens. Il est probable qu'en
de nombreux cas, il cherchera à affermer ses terres à d'autres
cultivateurs, plutôt qu'à faire lui-même l'effort et à courir les ris-
ques inhérents à une entreprise agricole. Il n'y a aucune raison
pour que le gouvernement limite sa liberté à cet égard, pourvu
que les terres soient louées dans des conditions équitables, et que
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On remarquera que l'idée dominante est une sage prévoyance.
L'indigène doit être amené à comprendre la nécessité du travail,
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