Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 avril 1927 01 avril 1927
Description : 1927/04/01 (A20,N223)-1927/04/30. 1927/04/01 (A20,N223)-1927/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6459224f
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- Statistiques. Rapports commerciaux:
- Renseignements divers:
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ÉTUDES GÉNÉRALES 591
navigation fluviale. Nous avons aussi le rikio, très abondant à
la Côte d'Ivoire et au Cameroun, l'abalé, l'olon, le tsoumbou
et le movingui qui sont fournis par le Cameroun et le Gabon,
l'angélique qui est envoyé par la Guyane, en trop petites quan-
tités malheureusement. Tous ces bois, on peut l'affirmer, valent
nos meilleurs chênes pour nombre d'emplois.
3° Pour les coques de bateaux et les planchers qui doivent
demander des bois résistant au choc et à la pourriture, mais pas
nécessairement aussi durs et aussi forts que pour les membrures
et bordages, je conseillerai nettement d'essayer, avec du tsoum-
bou, des bois de la famille des okoumés, notamment la variété
connue sous le nom d'ozigo, bois de densité 0,650 environ (à l'état
demi-sec), assez difficile à scier, de par sa nature chanvreuse
et siliceuse, mais plus résistant et moins poreu quel'okoumé
et de meilleure tenue au débitage (l'okoumé se gauchissant assez
fréquemment). Comme l'okoumé, il contient des résines qui
l'immunisent en partie contre l'attaque des champignons.
L'okoumé, concurremment avec les acajous, sous forme de
contreplaqué, est déjà employé couramment pour la fabrication
des bateaux de plaisance. Il donne toute satisfaction pour cette
industrie. L'ozigo paraît plus indiqué pour l'emploi en massif.
Je ne crois pas qu'aucun essai ait déjà été entrepris dans cet
ordre d'idées ; l'expérience est à tenter ; il est de fortes chances
qu'elle réussisse pleinement.
Les niangon et daniella donneraient probablement aussi des
résultats intéressants pour cet usage.
Je n'ai cité là, parmi les centaines de bois coloniaux, que les
essences paraissant convenir plus particulièrement aux utilisa-
tions des industries touchant à la navigation fluviale. Il en est
incontestablement beaucoup d'autres, dont l'étude technique et
Pratique se fera progressivement et dont limportation pourra
être envisagée dans un avenir prochain.
Les divers bois que je viens d'énumérer reviennent actuel-
lernent, en France, caf port débarquement, entre 600 et 850 francs
la tonne, selon les essences, selon les dimensions, selon aussi
qu'il s'agit de rondins ou de billes équarries. Tenant compte
de ces prix à la tonne et des densités, les prix de revient, au
^trecube réel, s'établissent à peu près comme suit, sur wagon
niehe, port français : (1)
(1) s prix indiqués ont été rectifiés à la date du 1" mai et tiennent compte de
la hausse qui s'est manifestée sur les bois coloniaux, notamment sur les okoumés,
18 le début de février.
navigation fluviale. Nous avons aussi le rikio, très abondant à
la Côte d'Ivoire et au Cameroun, l'abalé, l'olon, le tsoumbou
et le movingui qui sont fournis par le Cameroun et le Gabon,
l'angélique qui est envoyé par la Guyane, en trop petites quan-
tités malheureusement. Tous ces bois, on peut l'affirmer, valent
nos meilleurs chênes pour nombre d'emplois.
3° Pour les coques de bateaux et les planchers qui doivent
demander des bois résistant au choc et à la pourriture, mais pas
nécessairement aussi durs et aussi forts que pour les membrures
et bordages, je conseillerai nettement d'essayer, avec du tsoum-
bou, des bois de la famille des okoumés, notamment la variété
connue sous le nom d'ozigo, bois de densité 0,650 environ (à l'état
demi-sec), assez difficile à scier, de par sa nature chanvreuse
et siliceuse, mais plus résistant et moins poreu quel'okoumé
et de meilleure tenue au débitage (l'okoumé se gauchissant assez
fréquemment). Comme l'okoumé, il contient des résines qui
l'immunisent en partie contre l'attaque des champignons.
L'okoumé, concurremment avec les acajous, sous forme de
contreplaqué, est déjà employé couramment pour la fabrication
des bateaux de plaisance. Il donne toute satisfaction pour cette
industrie. L'ozigo paraît plus indiqué pour l'emploi en massif.
Je ne crois pas qu'aucun essai ait déjà été entrepris dans cet
ordre d'idées ; l'expérience est à tenter ; il est de fortes chances
qu'elle réussisse pleinement.
Les niangon et daniella donneraient probablement aussi des
résultats intéressants pour cet usage.
Je n'ai cité là, parmi les centaines de bois coloniaux, que les
essences paraissant convenir plus particulièrement aux utilisa-
tions des industries touchant à la navigation fluviale. Il en est
incontestablement beaucoup d'autres, dont l'étude technique et
Pratique se fera progressivement et dont limportation pourra
être envisagée dans un avenir prochain.
Les divers bois que je viens d'énumérer reviennent actuel-
lernent, en France, caf port débarquement, entre 600 et 850 francs
la tonne, selon les essences, selon les dimensions, selon aussi
qu'il s'agit de rondins ou de billes équarries. Tenant compte
de ces prix à la tonne et des densités, les prix de revient, au
^trecube réel, s'établissent à peu près comme suit, sur wagon
niehe, port français : (1)
(1) s prix indiqués ont été rectifiés à la date du 1" mai et tiennent compte de
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