Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 avril 1927 01 avril 1927
Description : 1927/04/01 (A20,N223)-1927/04/30. 1927/04/01 (A20,N223)-1927/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6459224f
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- Statistiques. Rapports commerciaux:
- Renseignements divers:
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INFORMATIONS 657
« friperies » expédiées à la colonie et ailleurs, l'attention est
une fois de plus appelée sur les conditions défectueuses dans
lesquelles ce trafic continue à être traité.
Ces effets d'habillement, usagés, destinés uniquement aux
indigènes, ne comprennent nécessairement que l'article très bon
marché. Par le fait même, les articles plus ou moins propres,
provenant de la classe aisée ou bourgeoise, trop chers, sont
exclus. Seuls viennent en ligne de compte les effets d'habil-
lement provenant de la classe ouvrière, et ceux-ci, on le comprend,
sont toujours complètement usés et malpropres. Ces effets, après
avoir traîné souvent un temps indéfini dans des caves ou des
greniers, accumulant toutes sortes de poussières, d'humidité, de
moisissure, de vermine, de microbes, sont finalement vendus au
chiffonnier voisin, qui, à son tour, les vend par petites quantités
à quelques marchands polonais qui se sont fait une spécialité de
ce genre de commerce. Ces Polonais, dans quelque petit atelier
loué, malpropre, découpent beaucoup de ces effets pour réparer
ceux qui en valent encore la peine. Puis, après les avoir brossés
pour leur donner encore un peu d'aspect, ils vendent ces effets
d'habillement aux firmes coloniales et exportateurs qui les
expédient.
Il est vrai que ces dernières firmes, sérieuses, demandent
toujours des marchandises bien réparées, propres et même désin-
fectées, et à ce sujet les marchands donnent facilement toute
certitude.
Cependant, des stocks considérables de ces marchandises se
Pouvant en souffrance dans des magasins et entrepôts, pour
embarquement, il serait très intéressant que les autorités sani-
taires aillent les examiner avant leur expédition. Ces autorités
constateraient, sans aucun doute, que, contaminées comme elles
le sont, ces friperies vont véhiculer toute la gamme des maladies
lnfectieuses dans notre colonie. Nous ne citerons ici que la fameuse
tuberculose dont on a déjà constaté des cas et qui fait déjà des
ravages parmi les nègres. Je passe sous silence bien d'autres
Maladies, et non les moindres.
Pour l'hygiène du travailleur indigène, il est de la plus haute
hllportance que ses vêtements soient propres, et non capables de
lui transmettre telle ou telle maladie. Il faut donc absolument
que les envois de friperies en général soient scrupuleusement
désinfectés. Chaque envoi devrait être accompagné d'un certificat
de désinfection émanant d'un organisme officiel, certificat apuré
« friperies » expédiées à la colonie et ailleurs, l'attention est
une fois de plus appelée sur les conditions défectueuses dans
lesquelles ce trafic continue à être traité.
Ces effets d'habillement, usagés, destinés uniquement aux
indigènes, ne comprennent nécessairement que l'article très bon
marché. Par le fait même, les articles plus ou moins propres,
provenant de la classe aisée ou bourgeoise, trop chers, sont
exclus. Seuls viennent en ligne de compte les effets d'habil-
lement provenant de la classe ouvrière, et ceux-ci, on le comprend,
sont toujours complètement usés et malpropres. Ces effets, après
avoir traîné souvent un temps indéfini dans des caves ou des
greniers, accumulant toutes sortes de poussières, d'humidité, de
moisissure, de vermine, de microbes, sont finalement vendus au
chiffonnier voisin, qui, à son tour, les vend par petites quantités
à quelques marchands polonais qui se sont fait une spécialité de
ce genre de commerce. Ces Polonais, dans quelque petit atelier
loué, malpropre, découpent beaucoup de ces effets pour réparer
ceux qui en valent encore la peine. Puis, après les avoir brossés
pour leur donner encore un peu d'aspect, ils vendent ces effets
d'habillement aux firmes coloniales et exportateurs qui les
expédient.
Il est vrai que ces dernières firmes, sérieuses, demandent
toujours des marchandises bien réparées, propres et même désin-
fectées, et à ce sujet les marchands donnent facilement toute
certitude.
Cependant, des stocks considérables de ces marchandises se
Pouvant en souffrance dans des magasins et entrepôts, pour
embarquement, il serait très intéressant que les autorités sani-
taires aillent les examiner avant leur expédition. Ces autorités
constateraient, sans aucun doute, que, contaminées comme elles
le sont, ces friperies vont véhiculer toute la gamme des maladies
lnfectieuses dans notre colonie. Nous ne citerons ici que la fameuse
tuberculose dont on a déjà constaté des cas et qui fait déjà des
ravages parmi les nègres. Je passe sous silence bien d'autres
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Pour l'hygiène du travailleur indigène, il est de la plus haute
hllportance que ses vêtements soient propres, et non capables de
lui transmettre telle ou telle maladie. Il faut donc absolument
que les envois de friperies en général soient scrupuleusement
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