Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mars 1927 01 mars 1927
Description : 1927/03/01 (A20,N222)-1927/03/31. 1927/03/01 (A20,N222)-1927/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64592231
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
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- Informations:
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- Statistiques- Rapports commerciaux:
- .......... Page(s) .......... 535
- Renseignements divers:
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- .......... Page(s) .......... 554
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INFORMATIONS 453
moutons et chèvres les indigènes des circonscriptions voisines,
Douala, Gabassi, Yaoundé, qui sont moins bien pourvues.
L'élevage du mouton et des chèvres progresse lentement
dans les unités administratives de la zone forestière. Le besoin
en viande des indigènes les pousse souvent à abattre des femelles,
malgré les interdictions prononcées à ce sujet. D'autre part, bien
qu'aucune épizootie ne les atteigne, les pertes par accidents ou
maladies sont assez fréquentes.
Dans les villages, moutons et chèvres s'élèvent comme ils
peuvent : on ne leur donne jamais de sel, qui pourtant serait très
nécessaire, et si on les rentre, la nuit, ce n'est que pour les pro-
téger contre les fauves.
Mieux élevés, ils produiraient davantage et le cheptel se
reconstituerait plus rapidement. C'est dans ce but que devaient
être créées des coopératives d'élevage ; mais l'individualisme des
indigènes et les jalousies qui existent de village à village ont fait
échouer ce projet.
Le climat du plateau Bamikilé, sain et frais, semble convenir
aux moutons à laine, et quelques animaux importés d'Algérie ont
très bien supporté la dernière saison des pluies. S'ils réussissent
il sera possible d'en introduire un plus grand nombre, d'essayer,
par la suite, de les faire élever par l'indigène et de les substituer à
la race locale qui n'est bonne que pour la boucherie.
Le porc réussit bien dans la zone forestière à condition de
l'alimenter. S'il reçoit régulièrement une ration de tubercules
ou de grains il se développe très vite, et comme il est prolifique,
son élevage est d'un excellent rapport. Les indigènes, malheureu-
senieut, n'ont pas encore pu saisir la notion de l'hygiène alimen-
taire et de l'importance de la distribution d'une nourriture
abondante et saine. Les porcs sont abandonnés à eux-mêmes, on
ne leur donne aucune nourriture, ils doivent vivre de ce qu'ils
trouvent, herbes, racines, tubercules, insectes ou bestioles, mais
aussi des détritus ménagers et des ordures. C'est une pratique
déplorable, malheureusement commune à la plupart des pays qui
pratiquent l'élevage du porc en pacage. L'état général des ani-
maux se ressent de ce système d'alimentation irrégulière et
insuffisante qui présente, en outre, l'inconvénient de faciliter la
transmission de la ladrerie. Pour l'élevage du porc, toute éduca-
tion des indigènes est à faire et l'administration s'y emploie.
Deux verrats craonnais ont été commandés pour améliorer la
race locale.
moutons et chèvres les indigènes des circonscriptions voisines,
Douala, Gabassi, Yaoundé, qui sont moins bien pourvues.
L'élevage du mouton et des chèvres progresse lentement
dans les unités administratives de la zone forestière. Le besoin
en viande des indigènes les pousse souvent à abattre des femelles,
malgré les interdictions prononcées à ce sujet. D'autre part, bien
qu'aucune épizootie ne les atteigne, les pertes par accidents ou
maladies sont assez fréquentes.
Dans les villages, moutons et chèvres s'élèvent comme ils
peuvent : on ne leur donne jamais de sel, qui pourtant serait très
nécessaire, et si on les rentre, la nuit, ce n'est que pour les pro-
téger contre les fauves.
Mieux élevés, ils produiraient davantage et le cheptel se
reconstituerait plus rapidement. C'est dans ce but que devaient
être créées des coopératives d'élevage ; mais l'individualisme des
indigènes et les jalousies qui existent de village à village ont fait
échouer ce projet.
Le climat du plateau Bamikilé, sain et frais, semble convenir
aux moutons à laine, et quelques animaux importés d'Algérie ont
très bien supporté la dernière saison des pluies. S'ils réussissent
il sera possible d'en introduire un plus grand nombre, d'essayer,
par la suite, de les faire élever par l'indigène et de les substituer à
la race locale qui n'est bonne que pour la boucherie.
Le porc réussit bien dans la zone forestière à condition de
l'alimenter. S'il reçoit régulièrement une ration de tubercules
ou de grains il se développe très vite, et comme il est prolifique,
son élevage est d'un excellent rapport. Les indigènes, malheureu-
senieut, n'ont pas encore pu saisir la notion de l'hygiène alimen-
taire et de l'importance de la distribution d'une nourriture
abondante et saine. Les porcs sont abandonnés à eux-mêmes, on
ne leur donne aucune nourriture, ils doivent vivre de ce qu'ils
trouvent, herbes, racines, tubercules, insectes ou bestioles, mais
aussi des détritus ménagers et des ordures. C'est une pratique
déplorable, malheureusement commune à la plupart des pays qui
pratiquent l'élevage du porc en pacage. L'état général des ani-
maux se ressent de ce système d'alimentation irrégulière et
insuffisante qui présente, en outre, l'inconvénient de faciliter la
transmission de la ladrerie. Pour l'élevage du porc, toute éduca-
tion des indigènes est à faire et l'administration s'y emploie.
Deux verrats craonnais ont été commandés pour améliorer la
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