Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mars 1927 01 mars 1927
Description : 1927/03/01 (A20,N222)-1927/03/31. 1927/03/01 (A20,N222)-1927/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64592231
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- Statistiques- Rapports commerciaux:
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- Renseignements divers:
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420 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
qu'ils contiennent une plus forte proportion des deux éléments
susmentionnés.
Du point de vue climatologique, cette région convient très
bien à la culture du coton. La pluviosité varie entre 635 mm.
et 889 mm. la moyenne pour toute la région étant de 762 mm.
environ.
Le procédé ordinaire employé dans la préparation de la terre
consiste à effectuer un labour en juin ou juillet, d'une profondeur
variant entre 12 et 15 centimètres, au moyen d'une charrue
ordinaire à versoir ou à disques. Après quoi la terre est laissée en
friche pendant tout l'hiver et, aussitôt que tombent les premières
pluies, on exécute un ou deux hersages, pour bien réduire les
mottes de terre et afin que le terrain soit aussi uni que possible
pour pouvoir ensuite être ensemencé. Certains planteurs effectuent
un second labour, perpendiculairement au premier, mais, à moins
qu'il n'y soit procédé de bonne heure, mettons dans la première
moitié de juillet, il peut en résulter plus de mal que de bien, car
cela se traduit généralement par une perte d'humidité dans le sol.
Il est de plus en plus admis qu'un labour parfaitement bien exé-
cuté, suivi de plusieurs hersages, surtout après chaque bonne
pluie, donne les meilleurs résultats.
Ordinairement, on procède au semis immédiatement après les
premières pluies du printemps et après que le danger des gelées
est passé. Dans la plupart des districts cotonniers, les semis peu-
vent être exécutés à partir de la mi-septembre, et, dans la partie
nord de la zone, à partir du premier septembre. Les semis
peuvent se prolonger pendant le mois d'octobre et même jusqu'à
la mi-novembre, mais il faut, autant que faire se peut, semer le
plus tôt possible. Les expériences ont démontré que des ren-
dements supérieurs et aussi une meilleure qualité de coton peuvent
êlre obtenus avec des semis effectués de bonne heure plutôt
qu'avec des semis exécutés tard. Il semble aussi que le cotonnier
semé de bonne heure est bien moins susceptibles aux attaques
de la « Maiz Grub » et de la « Peaeh Grub », qui toutes les deux
occasionnent de grands dégâts au cotonnier semé tard.
La cueillette du coton commence ordinairement vers la fin
du mois de mars et se poursuit jusqu'en juin. Le procède
ordinaire consiste à laisser les capsules s'ouvrir jusqu'à ce que
l'on puisse obtenir une forte cueillette, qui comporterait à peu
près la moitié du rendement de toute la récolte. Ceci est faisable
qu'ils contiennent une plus forte proportion des deux éléments
susmentionnés.
Du point de vue climatologique, cette région convient très
bien à la culture du coton. La pluviosité varie entre 635 mm.
et 889 mm. la moyenne pour toute la région étant de 762 mm.
environ.
Le procédé ordinaire employé dans la préparation de la terre
consiste à effectuer un labour en juin ou juillet, d'une profondeur
variant entre 12 et 15 centimètres, au moyen d'une charrue
ordinaire à versoir ou à disques. Après quoi la terre est laissée en
friche pendant tout l'hiver et, aussitôt que tombent les premières
pluies, on exécute un ou deux hersages, pour bien réduire les
mottes de terre et afin que le terrain soit aussi uni que possible
pour pouvoir ensuite être ensemencé. Certains planteurs effectuent
un second labour, perpendiculairement au premier, mais, à moins
qu'il n'y soit procédé de bonne heure, mettons dans la première
moitié de juillet, il peut en résulter plus de mal que de bien, car
cela se traduit généralement par une perte d'humidité dans le sol.
Il est de plus en plus admis qu'un labour parfaitement bien exé-
cuté, suivi de plusieurs hersages, surtout après chaque bonne
pluie, donne les meilleurs résultats.
Ordinairement, on procède au semis immédiatement après les
premières pluies du printemps et après que le danger des gelées
est passé. Dans la plupart des districts cotonniers, les semis peu-
vent être exécutés à partir de la mi-septembre, et, dans la partie
nord de la zone, à partir du premier septembre. Les semis
peuvent se prolonger pendant le mois d'octobre et même jusqu'à
la mi-novembre, mais il faut, autant que faire se peut, semer le
plus tôt possible. Les expériences ont démontré que des ren-
dements supérieurs et aussi une meilleure qualité de coton peuvent
êlre obtenus avec des semis effectués de bonne heure plutôt
qu'avec des semis exécutés tard. Il semble aussi que le cotonnier
semé de bonne heure est bien moins susceptibles aux attaques
de la « Maiz Grub » et de la « Peaeh Grub », qui toutes les deux
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La cueillette du coton commence ordinairement vers la fin
du mois de mars et se poursuit jusqu'en juin. Le procède
ordinaire consiste à laisser les capsules s'ouvrir jusqu'à ce que
l'on puisse obtenir une forte cueillette, qui comporterait à peu
près la moitié du rendement de toute la récolte. Ceci est faisable
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