Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 janvier 1927 01 janvier 1927
Description : 1927/01/01 (A20,N220)-1927/01/31. 1927/01/01 (A20,N220)-1927/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64592216
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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INFORMATIONS 1H
de suivre les bébés à leur sortie de l'établissement et de donner
d'utiles conseils aux mères qui ont préféré accoucher chez elles.
Ces consultations ont lieu une fois par semaine dans une salle
spéciale, en dehors du bâtiment de la maternité, afin d'éviter
l'apport éventuel de maladies contagieuses dans ce bâtiment.
","" * *
Près de trois mille consultations ont été données d'octobre 1925
à août 1926.
Tout cela constitue quelque chose de solide, bien que, je le
répète, ce ne soit qu'un commencement. Si l'on songe que la
maternité de Kaya n'est point seule de son espèco, que des éta-
blissements anologues se multiplient partout, que l'augmenta-
tion progressive du nombre des sages-femmes permettra petit à
Petit, non seulement de créer encore des maternités mais aussi de
Procéder à des accouchements rationnels dans les villages et de
Vulgariser jusqu'au fond des campagnes les soins à donner à la
première enfance, on se rendra compte de l'importance de l'œuvre
entreprise.
Je me rappelle avoir entendu dire un jour par M. Joseph Chail-
ley que toute dépense ayant pour effet de sauver une vie humaine
aux colonies était un placement à gros intérêt. Personne, je crois,
ne méconnaîtra la justesse de cette parole. J'ajouterai qu'il est
Plus intéressant encore de préserver la vie d'un enfant que de
guérir un adulte, car si le nombre des adultes est insuffisant et si
celui des malades incurables est excessif, cela tient surtout à ce
qu'il meurt trop d'enfants, en bas âge et à ce que trop de ceux
qui survivent sont condamnés, par le manque de soins qui a
marqué leur premier âge, à ne devenir que des hommes ou des
femmes débiles.
La protection de l'enfance est le premier de nos devoirs vis-à-
vis des populations placées sous notre tutelle. C'est, aussi, par
voie de naturelle conséquence, le premier de nos devoirs envers
nous-mêmes; à quoi, en effet, nous serviraient des colonies
dépeuplées ?
Ce devoir primordial, l'Afrique occidentale l'a compris. Elle
met toute son énergie à le remplir. Chacun contribue au grand
effort. C'est là un fait particulièrement réconfortant. »
Quoique encore bien rudimentaires, ces services d'assistance
médicale indigène de l'A. O. F, tant officiels que bénévoles,
médicale indigène de l'A. 0. F, tant officiels que bénévoles,
sont déjà d'un grand secours pour l'avenir de la race.
Il ne faut pas oublier que c'est avant tout l'insuffisance numé-
de suivre les bébés à leur sortie de l'établissement et de donner
d'utiles conseils aux mères qui ont préféré accoucher chez elles.
Ces consultations ont lieu une fois par semaine dans une salle
spéciale, en dehors du bâtiment de la maternité, afin d'éviter
l'apport éventuel de maladies contagieuses dans ce bâtiment.
","" * *
Près de trois mille consultations ont été données d'octobre 1925
à août 1926.
Tout cela constitue quelque chose de solide, bien que, je le
répète, ce ne soit qu'un commencement. Si l'on songe que la
maternité de Kaya n'est point seule de son espèco, que des éta-
blissements anologues se multiplient partout, que l'augmenta-
tion progressive du nombre des sages-femmes permettra petit à
Petit, non seulement de créer encore des maternités mais aussi de
Procéder à des accouchements rationnels dans les villages et de
Vulgariser jusqu'au fond des campagnes les soins à donner à la
première enfance, on se rendra compte de l'importance de l'œuvre
entreprise.
Je me rappelle avoir entendu dire un jour par M. Joseph Chail-
ley que toute dépense ayant pour effet de sauver une vie humaine
aux colonies était un placement à gros intérêt. Personne, je crois,
ne méconnaîtra la justesse de cette parole. J'ajouterai qu'il est
Plus intéressant encore de préserver la vie d'un enfant que de
guérir un adulte, car si le nombre des adultes est insuffisant et si
celui des malades incurables est excessif, cela tient surtout à ce
qu'il meurt trop d'enfants, en bas âge et à ce que trop de ceux
qui survivent sont condamnés, par le manque de soins qui a
marqué leur premier âge, à ne devenir que des hommes ou des
femmes débiles.
La protection de l'enfance est le premier de nos devoirs vis-à-
vis des populations placées sous notre tutelle. C'est, aussi, par
voie de naturelle conséquence, le premier de nos devoirs envers
nous-mêmes; à quoi, en effet, nous serviraient des colonies
dépeuplées ?
Ce devoir primordial, l'Afrique occidentale l'a compris. Elle
met toute son énergie à le remplir. Chacun contribue au grand
effort. C'est là un fait particulièrement réconfortant. »
Quoique encore bien rudimentaires, ces services d'assistance
médicale indigène de l'A. O. F, tant officiels que bénévoles,
médicale indigène de l'A. 0. F, tant officiels que bénévoles,
sont déjà d'un grand secours pour l'avenir de la race.
Il ne faut pas oublier que c'est avant tout l'insuffisance numé-
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