Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 janvier 1927 01 janvier 1927
Description : 1927/01/01 (A20,N220)-1927/01/31. 1927/01/01 (A20,N220)-1927/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64592216
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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INFORMATIONS 109
cas âge, faute de soins, d'une nourriture indispensable et de vête-
ments pour les protéger du froid avant le lever du soleil.
Pour repeupler l'A.O.F., il faut enseigner aux indigènes les
principes élémentaires de la puériculture. En une ou deux géné-
rations, on pourrait doubler la population. Mais il faudrait un
grand nombre de médecins et de sages-femmes, ce qu'il est
actuellement impossible d'obtenir.
.Faute de mieux, on a commencé à former des infirmiers et
des infirmières visiteurs, qui parcourent le pays, et des matrones
que l'on initie anx méthodes modernes de la puériculture. Mais
c est là une tâche de longue haleine.
L'œuvre du « Berceau africain », qui a été fondée pour lutter,
dans toutes la mesure du possible, contre la mortalité du premier
age, s'efforcera de seconder la tâche des services officiels de
l'assistance médicale indigène.
Voici ce qu'écrivait dernièrement, dans la dépêche coloniale,
LE regretté gouverneur DELAFOSSE :
« L œuvre officielle marche de pair avec l'initiative privée,
que représente particulièrement le « Berceau africain». Les
administrateurs viennent en aide aux médecins et leurs femmes
savent se dévouer pour seconder les sages-femmes et parfois les
guider. Ainsi, chacun y met du sien et les résultats obtenus à ce
jour, quoique ne constituant qu'un début, sont de nature à nous
faire envisager l'avenir avec assurance.
Le dernier courrier de la Haute-Volta nous a apporté, à cet
égard, des renseignements du plus haut intérêt. Le lieutenant-
gouverneur de cette colonie, accompagné du chef du service de
santé, inaugurait, le 19 août, la maternité de Kaya, En réalité, il
s'agissait d'une consécration officielle plutôt que d'une inaugura-
tion proprement dite, attendu que cet établissement fonctionne
déjà depuis plus d'un an. Son histoire mérite d'être contée, non
Pas que ce soit la seule institution de cette espèce qui existe en
Afrique occidentale, mais parce que, par l'examen de ce qui a
ete fait a Kaya, on peut se rendre compte de l'œuvre accomplie
dans les diverses maternités de ce groupe de colonies.
Ce qu'il y a de particulier et qui vaut d'être noté, c'est que
,,et établissement a été organisé, non par un mé decin, mais par
Un fonctionnaire de l'ordre administratif, dont je tairai le nom
POUr ne pas blesser sa modestie, avec la collaboration dévouée
de SOn ép E 1 1 d"
QQ SHRI épouse. Et cela prouve, une fois de plus, que les adminis-
s co Olllaux ne sont pas que des noircisseurs de paperasses
cas âge, faute de soins, d'une nourriture indispensable et de vête-
ments pour les protéger du froid avant le lever du soleil.
Pour repeupler l'A.O.F., il faut enseigner aux indigènes les
principes élémentaires de la puériculture. En une ou deux géné-
rations, on pourrait doubler la population. Mais il faudrait un
grand nombre de médecins et de sages-femmes, ce qu'il est
actuellement impossible d'obtenir.
.Faute de mieux, on a commencé à former des infirmiers et
des infirmières visiteurs, qui parcourent le pays, et des matrones
que l'on initie anx méthodes modernes de la puériculture. Mais
c est là une tâche de longue haleine.
L'œuvre du « Berceau africain », qui a été fondée pour lutter,
dans toutes la mesure du possible, contre la mortalité du premier
age, s'efforcera de seconder la tâche des services officiels de
l'assistance médicale indigène.
Voici ce qu'écrivait dernièrement, dans la dépêche coloniale,
LE regretté gouverneur DELAFOSSE :
« L œuvre officielle marche de pair avec l'initiative privée,
que représente particulièrement le « Berceau africain». Les
administrateurs viennent en aide aux médecins et leurs femmes
savent se dévouer pour seconder les sages-femmes et parfois les
guider. Ainsi, chacun y met du sien et les résultats obtenus à ce
jour, quoique ne constituant qu'un début, sont de nature à nous
faire envisager l'avenir avec assurance.
Le dernier courrier de la Haute-Volta nous a apporté, à cet
égard, des renseignements du plus haut intérêt. Le lieutenant-
gouverneur de cette colonie, accompagné du chef du service de
santé, inaugurait, le 19 août, la maternité de Kaya, En réalité, il
s'agissait d'une consécration officielle plutôt que d'une inaugura-
tion proprement dite, attendu que cet établissement fonctionne
déjà depuis plus d'un an. Son histoire mérite d'être contée, non
Pas que ce soit la seule institution de cette espèce qui existe en
Afrique occidentale, mais parce que, par l'examen de ce qui a
ete fait a Kaya, on peut se rendre compte de l'œuvre accomplie
dans les diverses maternités de ce groupe de colonies.
Ce qu'il y a de particulier et qui vaut d'être noté, c'est que
,,et établissement a été organisé, non par un mé decin, mais par
Un fonctionnaire de l'ordre administratif, dont je tairai le nom
POUr ne pas blesser sa modestie, avec la collaboration dévouée
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QQ SHRI épouse. Et cela prouve, une fois de plus, que les adminis-
s co Olllaux ne sont pas que des noircisseurs de paperasses
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