Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-07-15
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 15 juillet 1927 15 juillet 1927
Description : 1927/07/15 (A28,N108). 1927/07/15 (A28,N108).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64511021
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
VrNrëT-HUlTlBMB ANNa –N* 108.
- fiBmJKBItp ; 10 CpNTOilB
VENDREDI SOIR, 15 JUILLET 1m
, JWANMjMtltlil
-
Rédaction &̃ Administration t
14, Rtf MIHlt-TMftir
- f PAfclS W
tHIwi. t i&wtmm im» -
ÉieHlbiiu n-u
Les Annales Coloniales
W' annonce* et téelémes sont "fUI" ou
bureau du journal.
DiikietiuAl < Maratl ̃ R 1 -.
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eles inédits, qui sont leur propriété exclusive.
ABONNEMENTS
avec le supplément illustré :
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France et
CoIonl. 120. 65 » 35 »
Étranger.. 180 9 100 » 60 »
On s'abonne sans trais dans
tous les bureaux de poste.
A propos te l'ExusBop Coloniale
- , 1 -
Le vote récent, de la Commission Sénato-1
- tfalentes-Finftnces déclarant incompatibles le
taiantiat de parlementaire et les fondions de
directeur général et de directeur-général ad-
joint de l'Exposition coloniale n'est pas fait
pour activer la préparation, déjà très en re-
tard, de la grande manifestation intercolo-
niale projetée à Vincennes pour 1929.
Cette Exposition pourra-t-elle avoir réelle-
ment lieu eft-1929, c'est -la question que tout
le monde se pose. Ligne de métro à construis
re, pour relier la Porte Dorée' au réseau,
place de la Bastille, projets divers à mettre
au point et à réaliser, dans le court espace
des viiigt mois qui nous séparent de la date
d'inauguration, tout cela paraît assez diffi-
cile, sinon impossible à mener à bien.
De ces projets divers, il en est au f moins
un qui mérite un nouvel examen. Il s'agit du
Palais à édifier en matériaux solides et qui
survivant-à l'Exposition, deviendrait, en plein
Bois de Vincennes, un Palais permanent des
colonies, mi musée. d'histoire, mi exposition
commerciale, dont certainement la création
stimpose. -------- ------------ e -- - -
- -" - -.. - --
Je partage tout à tait à ce point ae vue
J'avis exprimé par l'Institut Colonial fran-
cis, dans sa séance du 15 juin dernier.
1 remplacement de Vittc&mtes p-eut con-
venir à une manifestation d'ensemble, mani-
festation qui, pour être digne de notre empi-
re colonial, ne pourrait trouver dans Paris,
les espaces nécessaires. Mais il ne se prête
aucunement à Vœuvre permanente de vulga-
risation vivante et de propagande quotidien-
nes qui doit résulter de l'édification, non
d'un musée,• mais d'une véritable maison des
tolenies, ouverte au grand public et consti-
tuant une Exposition sans cessé renouvelée. 9
On va sacrifier 60 ou 80 millions à l'Ex-
position de 1929. Je ne prétends pas que ce
tidit on très mauvais placement. Si l'oh n'a
pas les rçsçQÙrcès suffisantes pour acquérir,
dàns le centre de Paris, le terrain nécessaire
à llédlficaion' d'un Palais des colonies, je
dis toutefois, què les 60-ou. 80 millions de
l'Exposition eussent péut-être été mieux em-
'plGys à l'achat de ce terrain et à l'organisa-
tion, dans la capitale, de. quelque chose de
sérieux et de définitif.
Je vpis très bien, sur les bords.de la Seine
ou dans son voisinage un Palaisj avec un très
gtand-lial-liceiitral où il serait possible d'or-
ganiser; des expositions permanentes et des
expositions spéciales renouvelées de quinzaine
en quinzaine;
Aux étages, on pourràit installer - des
bomptoirs de .te des produits coloniaux,
ceux-ci tétant groupés, non céograplbiquc-
ment, mais par nature de produits, quelles
que soient leurs'provenances. Des représen-
tants de l'administration ou du commerce
pourraient y indiquer constamment aux in-
dustriels, échantillons, en mains, les quantités
disponibles de ces produits, aux lieux de
production ou en France, les cours, le prix
des frets, les délais de livraison, etc. Ils
pourraient aussi prendre des commandes
pour le compte des producteurs ou des. im-
portateurs, facilitant ainsi. considérablement
l'utilisation des denrées coloniales dans notre
pays.
Un musée d histoire, un musée des produc-
tions, par colonie ou groupe de colonies. un
service de documentation générale, une biblio-
thèque, une salle de conférences, devraient,
bien entendu, compléter une organisation de
ce genre, mais il est indispensable que celle-
ci soit conçue et réalisée dans Paris même
t non dans la banlieue afin d'être plus faci-
lement à portée du public.
Il serait indispensable aussi de grouper,
autour de ce -- Palais des colonies, les diverses
agences économiques éparses dans Paris, ce
qui complique-singulièrement les démarches
des personnes cherchant actuellement à obte-
nir certains renseignements et les décourage
parfois. Ces agences pourraient parfaitement
conserver leur autonomie dans le cadre d'un
tel projet, l'Agence Générale assurant sim-
plement l'Administration des services d'inté-
rêt commun.
Les agences économiques pourraient alors
remplir réellement leur office. Par des expo-
sitions fréquentes des articles écoulés dans
nos colonies, expositions appuyées de statisti-
ques, d'indications sur -- les prix de revient
ou de vente, elles permettraient, d autre
part à l'industrie française de se documenter
exactement sur l'importance des débouchés co-
loniaux de lutter efficacement contre la con-
currence étrangère et de se substituer à celle-
ci pour homme d'articles. recherchés de la
clientèle indigène.
Tôt oti tard, il faudra bien réaliser cette
conception et, à- mon avis, le plus tôt serait le
meilleur. Mais ce n'est pas à Vincennes qtijil
faut aller pour cela.
Pierre Valuda,
Député du Clan t
Ancien ministre.
La Pite Nationale -
aux colonies
Au: Maroc
A Casablanca, après une remise de déco*
rations, les troupes, parmi lesquelles se trou-
vait une compagnie de débarquement de la-
division navale du Maroc, ont défilé tandts
que des escadrille s-du 37* régiment il' avi4" ,
tien évoluaient au-dessus tl/elles. La vetue,
une grande retraite'aux flambeaux avait par-
couru la ville, dont tous les bâtiments Offi-
ciels et de nombreux immeubles étaient pa-
voisés aux couleurs,françaises, chérifiennes et
alliées. Le contrôleur civil, M. Laurent, chef
de la région de, la Chaouiar a reçu la colonie
française et les principales notabilités indi-
gènes de la région. Au cours de cette récep-
tion. des toasts ont. été portés et ont jtermis
aux çhefs indigènes de donner à la Frtmce,
grande et généreusei Vassurançe de leur plus
éroiond Ibvalisme.
- -
A Rabat, une réception a été dfinnée à la
résidence générale y M. Urbain Blanc, minis-
tre plénipotentiaire, a reçu le corps diploma-
tique les-teprésentants du sultéH et les hau-
tes personnalités du monde indigène. M.
Urbain Blanc a fait V éloge de' V œuvre bril-
lante de pacification accomplie par les trou-
pes françaises au cours des dernières et si
heureuses campagnes Sur le front nord,, puis
il a Pbrié. UH toast A M\ Steeg.au président
de la République et à lu France, au milieu
de vifs applaudissements.
Sa Majesté ffàulay YouSfef, bien que souf-
frante a l!nvoyéi à l'occasion, de la fête ma-
tionale, un télégramme au Résident gèwial,
exprimant ses voeux sincères et ceux du peu-
ple marocain pour la grandeur et la prospé-
rité,de la nation protectrice.
- - En BJtl*
La fête nationale du 14 juillet a été btil.
tamment célébrée diHs toute la Syrie et plus
particulièrement encor.e à Beyrouth* L'en-
thousiasme a été Hantant plus vif cette -
flie que la population d Je sentiment
net que la sécurité est complètement rétablie
maintenant, Le maiins MI Ponsot, haui-conu
missaire de France gen Syrie et ef générul
Gamelfa, chef dvf trotipR JrmifBim Wn Sy-
rie ont itassé en revue les troupes de ta
garnison en présence du président de la Ré-
vitblique tibtihàSSe, M« tmJIJas. A Vissue fit
fa emmonie, M,,, Debbas Hçutla cravate de
commandeur 4gg lu Légion a honneut des
Wmrn de M. Ensuite, M. fouset te
miéit é Végliié lattfm 0* tl assista à la
utism à la
messe tonsujaire, ,
M. Brimâ ministre des Affaires Etrngi.
res a recu lj e télégramme suivant au pfisi-
4m dé PEtdtsffiV* 1 :
& linnumôn de IIlFte Nationale, le m'em-
flPlijtBiThigf h Vmfe Excellence JesvnJtre
rhttlTOTOTîx cie- ma s™n pour JaWrepWitç,
et la grandeur de la 11 bt'iI!tM IB. 61ns\ J
411Je S tg M!! voire
.., ,
AJtitrrfts :
&.. :
- H; 4e Reffvé, nriniftre ,plafipqtentiaire, 1»
orétaire emlli ie la
République en Syti^ est wrivé à Mnnilte
par le uwiKtol twénérat-ïitfBiHgef ̃
11.,. - France passer ma
Le régime de contingentement
des rlmms i la MartniqM
00
Le décret du 25 janvier 1927 qui avait
pour objet de (remanier partiellement la
répartition du contingentement des rhiirri
à la Martinique ayant donné lieu à des
protestations justifiées, la Commission
des boissons de la Chambre de& députés
fut conduite à examiner le problème que
nous avons étudié en son temps- dartâ les
Annales Coloniales,
Le Gçmvemement. d'accoird avec la com-
tnidsion des boissons, a considéré qu'en
raison, de la situation spéciale résultant,
pour la Martinique, de l'application des rè-
glements eh vigueur, il était essentiel, en
vue de mettre fin à un conflit eocial aigu,
de faire procéder sur place, Dar un mem-
bre du Parlement chargé de mission, à une
enquête oomiplèto.
M. Barthe, président de la Commission
des boissons, fut désigné à cette fin.
L'enquête qu'il a menée à là Martiiiique
du 31 mam 4u 16
du 31 mare u 16 a11921, au cours de
laquelle U a reçu les explicattona des plan-
teurs, .de cannes, des distillateurs et des
usiniers, ainsi que des syndicats de la
Commission coloniale, de la Chambre de
Commerce et de. la Chambre d'Agriculture
a permis au chargé de mission de consta-
ter qu'il était expédient "de substituer aux
dispositions du décret du 25 janvier 1927
un texte nouveau, susceptible d'atteindre
plus étroitement les résultats souhaitables
pour la Vie économique de- la Martinique.
- 1 ce texte fait l'objet du décret du 12 juil-
let 1927 ipuiblié au. Journal Officiel du 14
Juillet. ; -
Tout en maintenant le plus complètement
possible le statu quo, le nouiveaù décret dû
12 juillet a pour1 objet d'urne part de doter
les éta- bUsséff-nente alyatit produit.'dui rïium,
lavait le Illt janvier 1921 d'uni contingent
calculé sur leur moyenne normale de fa.
brication ; d'autre part, d'attribuer à toutes
au. distillerim urg contingent minimum de
9.» litres d'âlcpbl. pur ; eniiin d'assurer les
réajustements .«à, opérer par la constitiition
d'un fonds spécial, alimenté tout d'abord
̃à J'aide dîun prélèvement désormais inva-
riable. suir la :part die réserve à -- la disposi-
tton du imiinistre des colonies et, ensuite,
avec Je
par des ptélèvemente effectues,, ta
consentement des intéressés • sur .1 quotc
part de contingents les plus forteïTfent do-
tés. A
Il précise ensuite que les parts de con-
lim^ent gai Sont affectées chaque année par
Te xninimre aux usipee à iucre nouvelles
de la Martinique doivent demeurer distinc-
tee du contingent particulier des uàines
TOuzfeNRies et former un contingent spécial.
Afin de favoriser davantafle le déveloCTO»
ment de la production "Sttcriere, il ®0ldn86
les dialiUateurs agricoles à livrer tout 00
partie de lentg canne & Tosine à 1M
A distiller les ïtiélasseB cofrpspQiittattt J. à
lew oppUPl connu'
Eltfln, lerrdgieg actuéttelnenx «nWÏW pour
tenir compte aux producteurs des es et
dOulytp1 mbisSflllt tamt cBMijHimniH
dfi- flttrtn in ym wiHkiujubiimiuv grr pon
'ffnrtpOPtAtion HiSltuWHMii sont fi"'U.
ptiè et OTBtem h e.- .18 abus île la jpart
nm uiivi'uiéinuH'Ui, que le iwmvwu* qwrgt
foMlitue mmr, loue les onr 19 creux ce
fcate forfaitaire au creux du route réel.
UtMjtmtHi Iw AtMi -
<
1 Dans la discussion passionnée,
confuse, de lit réforme du régime
Jleçtotal., qui tint, la Chambre de§.
dêputti Haletante fondant de sï longues heu-
res de jour et de nUit, le. débat qui s'enga-
gea^, lundi, sur l'amendement de notre col-
lègue Diagne, visant, indirectement les droits
électorausc des indigènes d'Algérie et des co-
lonies, apparut à beaucoup d'entre nous
comme une Véritable oasis de fraîcheur et de
repos. Pour un moment, on oublia a le ta-
bleau ̃, « la. péréquation », les Intérêts élec-
toraux des partis 'et les intérêts particuliers
des individus,
Enfin, la Chambre écoutait, *avec le senti-
ment visible qu'elle touchait à un large et
grave problème social qu'il n'était plus pos-
sible d'ignorer ou de négliger.
Et cependant, à entendre certains orateurs
et surtout certaines conversations, échangées
sur les bancs. en attendant les résultats du
vote, je ne pouvais me retenir d'une pénible
impression ; trop d'encompréhensions encore,
chez les uns, trop de « simplisme J, si j'ose
dire, chez les autres, se manifestaient dans
les jugements sommaires jetés, d'un mot ou
d'une phrase, autour de moi.
Et je songeais à l'étude si fouillée, si déli-
cate, écrite par un jeune maltre de la faculté
de droit de Poitiers, mon collègue M. Henri
Solus, sur cette matière.1 - ,- .,
Son remarquable « traité de la condition
des indigènes en droit frixé 9 (Léon Temis,
éditeur), qu'il faut signaler à tous les
juristes et à tous les coloniaux s'ouvre paf
une étude sur « la qualité juridique d'indi-
gène » et l'auteur. dès l'abord, ne distingue
pas moins de 6 positions juridiquest celles
des indigènes citoyens français, des indigènes
sujets français, des indigènes protégés fran-
çais, des indigènes administrés français, des
étrangers assimilés aux indigènes, des métis
et enfants nés aux colonies de parents incon-
nus. Et, pour chacune de ces catégories, les
difficultés juridiques se multiplient, à chaque
pas, devant le commentateur, -
1 Voilà de véritables citoyens, des citoyens
complets, les indigènes'des quatre communes
de plein exercice du Sénégal; mais que de
difficultés, en pratique, même pour euxj dès
ou on envisage l'application au principe 1
.Difficultés si grandes qu'un projet de loi
du 24 novembre. 1924 a dû prévoir que,
moyennant autorisation de la lusttee, les indt-
gènes' dès quàtre communes du Sénégal pour-
ront renoncer à la qualité de citoyen fran-
faiS. C'est que, comme le rhontre M. Solus, à
la lumière de ta jurisprudence, c'est, immé-
diatement, toute Vénorme question du conflit
entre le statut personnel musulman et la
qualité de citoyen français qui est soulevée 1
, Voici, maimenant, les indigènes de Tahiti
et dé-ùendqnces, qui sont des citoyens fran-
çais d'une espèce .déjà différente, puisqu'ils
ont acquis la nationalité française, de plein
droit, en vertu d'un traité.
Voici d'autres indigènes, sujets françaist
qui ont, comme - dit la cour d'appel d'Indo-
chine j « une situation intermédiaire entre les
citôyens français et les étrangers » j voici, les
a renonçants * de l'Inde, sujets français de-
venus citoyens, et les indigènes de Sainte-
Marie de Madagascar, qui sont ou ne sont
pas citoyens, au gré de décisions jurisprùden-
tielles contradictoires.
Voici des indigènes des protectorats fran-
çais qui ne sont ni citoyens, ni sujets, mais
qui a sont soumis à la puissance française » ;
des étrangers, Chinois, Siamois, Asiatiques,
Africains, qui ne sont pas traités comme de
véritables - étrangers, suivant les règles ordi-
naires du droit public international, mais
comme des indigènes. Comment légiférer
pour toutes ces catégories d'indigènes en bloc.
Et ce n'est pas tout. Dans chaque colo-
nie, presque, il a fallu fixer des conditions
particulières d'accessions individuelle à là
qualité de citoyens français : ces conditions
ne sont pas les mêmes en Algérie, en Irido-
Chine, en A. O. F., à Madagascar. Sans
doute, If projet de loi du 24 novçmbre 1924,
relatif ]à l'accession des indigènes des colo-
nies et,̃ pays de protectorat à la qualité de
citoyen français, fixe des règles générales
qui * s*appliqueraient à toutes les colonies,
sans distinction.
Mais, précisément, M. Solus, critiquant ce
projet, n'hésite pas à écrire, très judicieuse-
menti à mon seni : « en instituant une ré-1
glementation unique de l'accession des indi-
gènes à la, qualité de citoyen français pouf
.toutes les colonies oh méconnaît. ouvertement
la diversité iiés conditions dans lesquelles se
trouvent les indigènes ; différences de '4ce,
de religion, dé maurs, d'état social9 en un
mot de' degré de civilisation,.. » 1
Et cometetr d'autres- questions juridiques
délicates ! Faut-il. accorder la cr naturalisa*
tion dans le statut » ? Faut-il accorder seu-
lement dés droits politiques aux indigènes,
en lis laissant sovtnis à leur droit privé f à
leur "droit pénal J
Est-il besoin d'insister d&ountoge t Ne
smt-on (JlJf combien ce vaste problème de
Paccession des indigènes de nos colonies à
la qualité de citoyens Jtançais est complexe,
délicat, et combien il eut été imprudent de
vtfmoir le résoudre de biatSj à l'occasion
, , t-
fane loi électorale faite pour le métropole.
Cependant le problème en pesé 1 Il fau-
dra te résoudre et, malgré tmtt noire légitime
souci de réalisme, il faudra fixer, pour sa
tvUaion, ÉPI certéffr nombre -le- - principes
iblirsr pofllifs, si ritm ne voulojif pas laisser
fr perpétuer ùii régime nd, nfus le voile ite
III frmfimj -elle"", et lm es" ile
conservatisme tIrtJtt, rMfwttbyui ne rwjmwa
plus è révolution sojhiïtv* nos garnies 't"¡',
nievf ose dire que Veve^iir de toute notre ffo-
IltJfJlt ,d" Vmeria qweStim.
BRMIIR M.b.Jrl.
mjwK de la Hnvt&Savuie,
SUCCÈS COLONIAUX
AU CONCOURS GÉNÉRAL
- --()-()--
1 - Concours de 1926
Classe, de philosophie
V "* ïïftïîertatiôn pHUosophique
2e accesSit : Jules Monnerot, né en 1908,
élève du lycée Sdhœlcher, à la Martinique.
Classe de première
I Composition française
10» accessit : Léonce Hoareau, né en
1909, élève du lycée Leconte-de-Liale, à la
Réunion.
Version grecque
10* accessit : Léonce Hoareau, élève du
lycée Leconte-de-Lisle, à la Réunion.
Concours de 1927
Parmi les lauréats des lycées et collèges
de France et d'Algérie nous avons noté les
coloniaux suivants : M. Claude Chabauty,
d'Oran, élève du lycée Charlemagne : oa
accessit de mathématiques ; M. René Jour-
dan, d'AIn-Té-Mouchent, élève du lycée
d'Oran : 71) accessit de mathématiques ; M.
Edouard Hermann, de Lambarené (Gabon),
élève du lycée de Mulhouse : 1er prix de
version latine (classe de première) ; M.
Yvon Bonnard, élève du lycée Gouraud à
Rabat ; M. André (Rognon, dmger, élève
du lycée d'Alger, tous deux ex-œquo 108
accessit de version latine ; M. Jacques
Lambert, d'Alger, élève du lycée d'Alger :
2" prix d'histoire ; Fernand PJstor, de
Bordj-bon-Arreridj (Algérie), élève du lycée
d>lger : 3e prix d'histoire.
, -
L'Aviation Coloniale
Bruxelles-Congo
M. Jaspar a accepté de prendre sous son
patronage le raid Bruxelles-Congo, qui au-
rait lieu 'au mois de septembre. L'appa-
reil a été acheté officiellement.
France-Madagascar retour
Le commandant aviateur Dagnaux et le
mécanicien Treille unt quitté, le 9 juillet, à
r heures, le terrain où ils avaient dû atter-
rir le 29 juin. Ils sont arrivés à Majunga à
0 h. 30, sans incident, après un voyage ren-
du assez pénible par le vent et les nuages.
Partis de Majunga le 13 juillet, & 6 h. 25.
lis ont survolé Soalala à 7 h. 10 et atterr i
à Mozambique à 10 h. 50.
En rade d'Alger
Avant-hier matin, vers neuf heures, en
rade d'Alger, un hydravion de la marine,
qui efreait des essais, a capoté au mo-
ment où il s'apprêtait à prendre son vol.
Des vedettes se sont immédiatement
portées à son secours et ont réussi à sau-
ver l'équipage, qui est indemne.
–-. 1.8-
- Le Tanger-Fez fonctionne
Les premiers trains- mis en service ont par-
coûta la nouvelle voie ferrée de Tanger à F et.
Ces premiers essais ont été concluants. Le ser-
vice des voyageurs commencera le 18 ou le
20 juillett VAdministration réglant actuelle-
ment les modalités des opérations de Joaane
qui auront lieu à ta frontière de la zone.
L'inauguration officielle aura lieu ultérieure-
ment. Cette ligne est appelée à aooir une
grande répercussion sur, l'avenir économique
du Nord marocain.
(Par dépêche.)
Abordage en Méditerranée
--0-0---
Le paquebot « Abda » courrier de Ca-
sablanca à Marseille, a été abordé hier
matin à 6 h. 10 par le vapeur italien a Mi-
reille h, allant à Barcelone. L'abordage a
eu lieu par une, brume intense à 30 milles,
de Poft-Vendres, L' « Abda. » qui avait
d, bord 250 passagers et 30 sacs de
dépêches a pu continuer sa route par
ses propres moyens. Aucune panique ne
S'est produite à bord grâce au sang-
froid des officiers et de l'équipage. Un
matelot a été légèrement blessé.
A midi il est entré à Port-Vendres, où,
après les formalités de douane, les passa-
aers ont débaraué.
- Quant au vapeur italien, il a pénétré peu
après dans le port ayant son étrave en.
foncée.
Les deux navires ne quitteront Port-
Vendres qu'après la visite des experts.
LA PAIX AU MAROC
Dans notre zone, tout est calmé et le gé-
néral Vidalon qui, accompagné du général
du colonel Courtois et du comman-
dant Petitjean, vient de visiter tous nos
dant
postes du nord, depuis Chafsai jusqu'au
poste extrême de Rettba .(face aux Béni-
Kihaled), a pu se rendre compte de la par-
faite tranquillité qui règne dans toutes ces
régions. -
On signalé que de nombreuses familles
Beni Mesfiaoua et Beni Mesterra font leur
soumission en livrant des armes et on affir-
me que les dernières fractions de ces tribus,
qui sent encore en dissidence, songent à
démander Vaman.
, Camp de concentration pour dissidents
On annonce la création, aux onvirons do
Fez, d'un camp de 'concentration où l'auto-
rité militaire se propose d'envoyer tous les
dissidents Venant de la zone espagnole et.
qui, de plus en plus nombreux, continuent
a passer nos lignes.
̃ îM irréductibles ont déjà été recueillis
par nos différents, postes en avant de V0k.
lin tbh sont nrésentôs^à bout de forces et
déguenillés, Dans qoolques, semaines^ ils
seront envoyés dans le Gmarb où on les em-
ploiera à des travanx agftctfles.
air
Dépêches fc l'Indochine
«L'JMgbl w&laigoii
L'aviso Algol, venant de Chine, est nrrivi
samedi à Saigon, Il est entré à l'arsenal
pour des réparations H
placé à la division navale i^rtréme^Meuf
par r Alt air, rw ermi à Sifsm, après 1er
répartitions.
AU SSNAT
, 19
DEBATS
L'Exposition coloniale
nanA la Séance qu'il a tenue mercredi
matin, le Sénat a été appelé à se prononcer
sur le projet voté par La Chambre concer-
nant l'Exposition Coloniale internationale
de Paris en 1929.
En l'absence de M. Mario Roustaji, rap-
porteur, retenu loin de Paris, M. Chéron
rapporteur général, exposa quelles étaient
les modifications que la Commission des
Finanoes entendait faire subir au projet.
L'orateur rappela d'abord dans quelles
conditions la loi dè 1920 avait décidé une
Exposition qui devait avoir lieu en 1925.
Reportée en 1928 ou au besoin deux ans
plus tard, l'Exposition devait être interna-
tionale.
M. Chéron. Les remarques que le pro-
jet suggère à la Commission des finances
sont les suivantes :
« L'article ipremier ratifie la convention
que le ministre des Colonies a passée avec
le préfet de la Seine, dans le but de régler
la participation de la Ville de Paris à
l'opération.
« Votre Commission approuve cette
convention, mais sous la réserve formelle
de diverses modifications.
« A plusieurs reprises, uotamment pour
ce qui est des contrats de publicité, le texte
de cet acte vise l'intervention de la troi-
sième commission du Conseil municipal.
Juridiquement une commission n'a pas dE
responsabilité. Nous demandons, en consé.
quence qu'on remplace la mention : troi-
sième Commission du Conseil municipal
« par les mots » : « Ville de Paris ». (Très
bien). 9, relatif à la cession des ma-
« L'article 9t.relatif à la cession des ma-
tériaux à lui Ville de Paris, prévoit qu'à
défaut d'accord amiable, le prix de ces ma-
tériaux sera fixé à dire d'expert. Nous
nous demandons de supprimer la première
condition et de dire simplement que le prix
sera fixé à dire d'expert. (Très bien.)
« La Commissiofî accepte la convention
avoc le Crédit Foncier.
Les'autres observations de la Commis-
sion portent sur le' statut administratif et
financier de l'Expositio.n.
M. Chéron. Nous avons ajouté à l'ar-
ticle 8 la disposition suivante : Aucun
membre du Sénat ou de "la Chambre, en
fonctions, ne pourra, pendant la durée lé-
gale de son mandat, faire partie de l'ad-
ministration de l'Exposition Coloniale in-
ternationale. »
« Inutile de dire que c'est en dehors de
toute considération de personnes que la
Commission s'est prononcée pour l'adop-
tion de ce paragraphe. » (Très bien.)
Le rédacteur signale à l'article 10 une
« réduction bizarre » sur la subvention
Drévue aux œuvres de presse. Cette dis-
position est disjointe pair la Commission.
Enfin, en ce qui concerne l'article 14 du
projet, la Commission propose d'ajouter
qu'il sera publié après la clôture du
compte spécial faisant connaître le mon-
tant du solde bénéficiaire du compte spé-
cial et la répartition de ce stffde entre les
œuvres d'intérét général colonial.
Le Gouvernement, conclut M. Chéron,
désirerait que le projet ne fùt pas modi-
fié, afin d'éviter qu'il eùt à revenir devifnt
l'autre Assemblée ; mais je crois que les
quelques modifications que noue vous pro-
posons d'y introduire ne sont pas inopper-
tunes et que la Chambre les accepterait
sans peine.
« Ce sont ces modifications qui ont pris
place dans le texte que votre commission
vous demande de voter. »
M. Léon Perrier, ministre des Colonies,
monte à la tribune.
Avant de répondre aux objections de
M. le rapporteur général, dit M. Léon Per-
rier, ie voudrais examiner Quelques criti-
ques qui ont été faites au projet même
d'une Exposition Coloniale.
Ir Le Gouvernement considère qu'une
telle Exposition est nécessaire. L'ignorance
où est notre pays de son domaine d'outre-
mer est infiniment regrettable et vous sa-
vez que nous ne pourrons jamais en déve-
lopper les richesses si l'opinion publique ne
s'y intéresse pas profondément.
» Je m'aperçois, en ce moment, au
cours d'une tournée que j'accomplis au-
près des Chambres de Commerce, que les
milieux économiques eux-mêmes sont trop
mal- renseignés sur la valeur de nos pos-
sessions lointaines.
« On semble ignorer que la France, par
l'étendue de son territoire, est la deuxième
puissance coloniale du monde ; que notre
empire compte 12 millions de kilomètres
carrés et 60 millions d'habitants.
« Avec cela nos colonies ne sont pas
pour nous un poids mort ; leurs budgets
sont équilibrés, leur activité considéroole,
elles sont prospères.
Ce .qu'il faut, c'est intensifier une propa-
gande déjà féconde en résultats et qui ne
saurait mieux se concrétiser que par l'Ex-
position projetée.
« Nous-voulons que cette exhibition soit
pour notre jeunesse (à. laquelle nous faci-
literons les moyens de venir la visiter de
tous les points du territoire), une grande
œuvre d'éducation. (Très bien.)
« Gertains nous reprochent d'a n'avoir
pas attendu encore un peu pour organiser
cette manifestation. Mais permettez-moi de
dire que l'objection est un peu tardive.
L'idée date de 1913. Moi-môme, dès 1925,
j'ai demandé au PaTlement de dire à quelle
date il convenait de fixer l'inauguration.
C'est alors qu'il eut fallu critiquer la date
propώe pour 1929,
proposée J'ajoute que la daté de 1929 est bien
«
choisie, puisqu'elle nous permettra de dis-
poser encore de toutes nos collections et de
les transporter à moindre frais à l'Expo-
sition coloniale qui doit se tenir Tannée
suivante à Anvers. n
M. Léon Perrier arrive aux diverses mo-
difications deman. par la Commission
des finances. Il ne peut comprendre que la
clause prévue avec la troisième Commis-
sion du Cônsèil municipal de Paris ait pu
éveiller les susceptibilités de la Commis-
sion des finances.
M. Ton Perrier. Si nous n'avkmg pot
prévu cette disposition, chaque fois' que
nous aurions dû requérir l'autorisation de
la Ville de Paris il aurait fallu réunir :e
Conseil municipal de Paris et attendre M
décision'. Avec notre texte, le Conseil mu-
nicipal déléguera d'une- façon pemtaaaanle
ses pouvoirs à la troisième Commission
Les affaires iront ainsi plus vite.
En ce qui concerne la reprise des maté- 1
riaux de construction.' par la Ville de Paris,
M. Léon Perrier donne le& précisions sui-
vantes :
« La Ville de Paris rie sera pas la seule à
acquérir des matériaux de démolitions, elle
viendra eI). concurrence avec des particu-
liers. Les marchés passés avec des parti-
culiers seront faits sous la forme de l'adju*
dication.
« Pour ceux qui seront conclus avec IA
Ville, on prendra comme base les prix qui
auront été fixés par les adjudications de
produits similaires tranchées au profit de
particuliers. »
L'adoption de cet article permettra, et
c'est son seul but, d'économiser les frais
dladiudication.
M. Léon Perrier. Au surplus je tiens
à faire remarquer que cette clause jouera
fort peu, car il y aura peu de matériaux
de démolition à vendre. Vous savez en
effet, que dans les Expositions, les entre-
preneurs se réservent la propriété de la
plupart des matériaux qu'ils ont mis en
œuvre.
« La question Soulevée par la Commis-
sion des finances est donc d'une impor-
tance tout à fait minimie ».
Le ministre arrive aux modifications ré-
clamées par la Conrftnission des finances au
texte même du projet de loi.
Il La thèse de l'incompatibilité, dit M.
Léon Perrier, le Sénat se souvient sans
doute que je l'ai souvent défendue à votre
tribupe (très bien. )
« Cette fois j'ai dû la combattre, parce
qu'il y avait fait acquis et aussi parce que
les Commissaires nommés par mes prédé-
cesseurs méritaient toute ma reconnais-
sance.
-. - -
« A l neure aptuelle, en préence de la dé-
cision prise pan votre Commission, le com-
missaire général et les commissaires ad-
jointe. en exercice qui font partie du Parle-
ment so sont empressés do m'envoyer leurs
démissions me laissant ainsi toute liberté.
CI Je tiens il les remercier publiquement
de leur geste et de ce qu'ils ont fait pour
le succès de l'exposition qui, malgré tout,
restera largement leur œuvre. (Très bien l
très bien ! )
H 'La question est désormais réglée en
fait. Il n y a plus de parlementaires à la
tôte de l'EXposition.Je prends l'engagement
de n'en; pas nommer d'autres.
« Que peut-on me demander de plus ? »
M. Chéron. Nous avons pose la ques-
tion en dehors de toute considération de
porsonnes (Très bien).
« Aujourd'hui, après la démission- des
commissaires, si nous retirions notre texte,
nous aurions l'air de n'avoir agi que pour
provoquer ces démissions.
M. Léon Perrier rend hommago à la
presse pour l'admirable propagande que
sur sa demande elle a entrepris en faveur
des colonies.
Il rappelle à la Commission qu'il est de
pratique constante d.e prendaie des engage-
ments de dépense dans des lois spéciales,
quitte à les compléter ensuite par l'ouver-
ture d'un crédit au budeet. Et le ministre
cite un précédent, l'Exposition de Grenoble.
Enfin, M. Léon Perrier combat la propo-
sition de la Commission au sujet de la pu-
blication et de la répartition d'un état eu
solde bénéficiaire.
Je demande à la Commission, dit M.
Léon Perrier, de vouloir bien renoncer èr
l'insertion de ce texte dans la loi, en m'ecj-
igagcamt à l'inscrire dans le décret qui doit
suivre.
« J'attire l'attention du Sénat, sur le dan-
ger qu'il y aurait à modifier le texte qui lui
est soumis. -
« Ce texte devrait retourner à la Cham-
bre et ne pourrait y être voté avant la clô-
ture de la cession ; ensuite nous devrions
engager de nouvelles négociations avec la
Ville de Paris, il s'ensuivrait un tel retard
qu'en fait l'Exposition qui doit s'ouvrir en
mai 1929 deviendrait impossible.
« Je ne suis pas responsable de cette si-
tuation. Le projet a été déposé à la Cham-
bre au commencement de mai, au Sénat,
au commencement de juin. Aujourd'hui,
toute modification entraînerait le retrait
du projet de loi. (Vils applaudissements.)
M. Paul Strauss insiste pour l'adoption
du projet de loi. (Vifs applaudissements).
Il est impossible, dit-il, de compro-
mettre à l'heure aétuelle la réalisation de
l'Exposition. Des invitations ont été .faites,
des préparatifs commencés ; la France
doit tenir l'engagement qu'elle a pris par
la loi de 1926 et le décret de 1927.
« Au reste il n'y a entre le Gouvernement
et la Commission des finances que des di-
vergences de forme. La convention a été
signée régulièrement par le ministre des
Colonies et le préfet de la Seine. Les attri-
butions confiées par le Conseil municipal à
ses Commissions le sont également, »
Le Sénateur de la Seine demande au Sé-
nat de ne pas retarder pour une question
de forme, l'Exposition Coloniale qui importe
au ronom de la France et à la production
nationale,
Il s'agit en effet ici, dit-il, non pas
seulement des intérêts parisiens, mais de
ceux du pays tout entier. »
Les interventions de M. Léon Perrier,
et de M. Strauss rendent M. Chéron plus
conciliant.
Prenant acte des déclarations du minis-
tre au. sujet du contrôle a posteriori, de la
substitution dans la convention des mots
« Ville de Paris » aux mots « 3e Commis-
sion Il et do la prmnesse d'une demande
régulière de crédit pour la subvention à la
presse, M. Chéron ne fait plus d'objection
au texte de la Chambre.
M. Josse. Il n)o sera permis de m'éton-
ner que ce soient précisément les person-
nes qui ont admis le Cumul des mandats
de sénateur ou de député avec certaines
fonctions qui viennent aujourd'hui invoquer
des incompatibilités A côté de fonctions
mon rétribuéea.
« En réalité ce sont certaines personnes)
rw l'on a, voulu viser »
M. (JhënJn. Aucunement. Il s'agit d'un
principe général.
Les différents articles et l'ensemble du
- fiBmJKBItp ; 10 CpNTOilB
VENDREDI SOIR, 15 JUILLET 1m
, JWANMjMtltlil
-
Rédaction &̃ Administration t
14, Rtf MIHlt-TMftir
- f PAfclS W
tHIwi. t i&wtmm im» -
ÉieHlbiiu n-u
Les Annales Coloniales
W' annonce* et téelémes sont "fUI" ou
bureau du journal.
DiikietiuAl < Maratl ̃ R
ú. ANNALES COLONIALES ne publient que des arti-
eles inédits, qui sont leur propriété exclusive.
ABONNEMENTS
avec le supplément illustré :
UD ID 6 Moi. 8 MoU
France et
CoIonl. 120. 65 » 35 »
Étranger.. 180 9 100 » 60 »
On s'abonne sans trais dans
tous les bureaux de poste.
A propos te l'ExusBop Coloniale
- , 1 -
Le vote récent, de la Commission Sénato-1
- tfalentes-Finftnces déclarant incompatibles le
taiantiat de parlementaire et les fondions de
directeur général et de directeur-général ad-
joint de l'Exposition coloniale n'est pas fait
pour activer la préparation, déjà très en re-
tard, de la grande manifestation intercolo-
niale projetée à Vincennes pour 1929.
Cette Exposition pourra-t-elle avoir réelle-
ment lieu eft-1929, c'est -la question que tout
le monde se pose. Ligne de métro à construis
re, pour relier la Porte Dorée' au réseau,
place de la Bastille, projets divers à mettre
au point et à réaliser, dans le court espace
des viiigt mois qui nous séparent de la date
d'inauguration, tout cela paraît assez diffi-
cile, sinon impossible à mener à bien.
De ces projets divers, il en est au f moins
un qui mérite un nouvel examen. Il s'agit du
Palais à édifier en matériaux solides et qui
survivant-à l'Exposition, deviendrait, en plein
Bois de Vincennes, un Palais permanent des
colonies, mi musée. d'histoire, mi exposition
commerciale, dont certainement la création
stimpose. -------- ------------ e -- - -
- -" - -.. - --
Je partage tout à tait à ce point ae vue
J'avis exprimé par l'Institut Colonial fran-
cis, dans sa séance du 15 juin dernier.
1 remplacement de Vittc&mtes p-eut con-
venir à une manifestation d'ensemble, mani-
festation qui, pour être digne de notre empi-
re colonial, ne pourrait trouver dans Paris,
les espaces nécessaires. Mais il ne se prête
aucunement à Vœuvre permanente de vulga-
risation vivante et de propagande quotidien-
nes qui doit résulter de l'édification, non
d'un musée,• mais d'une véritable maison des
tolenies, ouverte au grand public et consti-
tuant une Exposition sans cessé renouvelée. 9
On va sacrifier 60 ou 80 millions à l'Ex-
position de 1929. Je ne prétends pas que ce
tidit on très mauvais placement. Si l'oh n'a
pas les rçsçQÙrcès suffisantes pour acquérir,
dàns le centre de Paris, le terrain nécessaire
à llédlficaion' d'un Palais des colonies, je
dis toutefois, què les 60-ou. 80 millions de
l'Exposition eussent péut-être été mieux em-
'plGys à l'achat de ce terrain et à l'organisa-
tion, dans la capitale, de. quelque chose de
sérieux et de définitif.
Je vpis très bien, sur les bords.de la Seine
ou dans son voisinage un Palaisj avec un très
gtand-lial-liceiitral où il serait possible d'or-
ganiser; des expositions permanentes et des
expositions spéciales renouvelées de quinzaine
en quinzaine;
Aux étages, on pourràit installer - des
bomptoirs de .te des produits coloniaux,
ceux-ci tétant groupés, non céograplbiquc-
ment, mais par nature de produits, quelles
que soient leurs'provenances. Des représen-
tants de l'administration ou du commerce
pourraient y indiquer constamment aux in-
dustriels, échantillons, en mains, les quantités
disponibles de ces produits, aux lieux de
production ou en France, les cours, le prix
des frets, les délais de livraison, etc. Ils
pourraient aussi prendre des commandes
pour le compte des producteurs ou des. im-
portateurs, facilitant ainsi. considérablement
l'utilisation des denrées coloniales dans notre
pays.
Un musée d histoire, un musée des produc-
tions, par colonie ou groupe de colonies. un
service de documentation générale, une biblio-
thèque, une salle de conférences, devraient,
bien entendu, compléter une organisation de
ce genre, mais il est indispensable que celle-
ci soit conçue et réalisée dans Paris même
t non dans la banlieue afin d'être plus faci-
lement à portée du public.
Il serait indispensable aussi de grouper,
autour de ce -- Palais des colonies, les diverses
agences économiques éparses dans Paris, ce
qui complique-singulièrement les démarches
des personnes cherchant actuellement à obte-
nir certains renseignements et les décourage
parfois. Ces agences pourraient parfaitement
conserver leur autonomie dans le cadre d'un
tel projet, l'Agence Générale assurant sim-
plement l'Administration des services d'inté-
rêt commun.
Les agences économiques pourraient alors
remplir réellement leur office. Par des expo-
sitions fréquentes des articles écoulés dans
nos colonies, expositions appuyées de statisti-
ques, d'indications sur -- les prix de revient
ou de vente, elles permettraient, d autre
part à l'industrie française de se documenter
exactement sur l'importance des débouchés co-
loniaux de lutter efficacement contre la con-
currence étrangère et de se substituer à celle-
ci pour homme d'articles. recherchés de la
clientèle indigène.
Tôt oti tard, il faudra bien réaliser cette
conception et, à- mon avis, le plus tôt serait le
meilleur. Mais ce n'est pas à Vincennes qtijil
faut aller pour cela.
Pierre Valuda,
Député du Clan t
Ancien ministre.
La Pite Nationale -
aux colonies
Au: Maroc
A Casablanca, après une remise de déco*
rations, les troupes, parmi lesquelles se trou-
vait une compagnie de débarquement de la-
division navale du Maroc, ont défilé tandts
que des escadrille s-du 37* régiment il' avi4" ,
tien évoluaient au-dessus tl/elles. La vetue,
une grande retraite'aux flambeaux avait par-
couru la ville, dont tous les bâtiments Offi-
ciels et de nombreux immeubles étaient pa-
voisés aux couleurs,françaises, chérifiennes et
alliées. Le contrôleur civil, M. Laurent, chef
de la région de, la Chaouiar a reçu la colonie
française et les principales notabilités indi-
gènes de la région. Au cours de cette récep-
tion. des toasts ont. été portés et ont jtermis
aux çhefs indigènes de donner à la Frtmce,
grande et généreusei Vassurançe de leur plus
éroiond Ibvalisme.
- -
A Rabat, une réception a été dfinnée à la
résidence générale y M. Urbain Blanc, minis-
tre plénipotentiaire, a reçu le corps diploma-
tique les-teprésentants du sultéH et les hau-
tes personnalités du monde indigène. M.
Urbain Blanc a fait V éloge de' V œuvre bril-
lante de pacification accomplie par les trou-
pes françaises au cours des dernières et si
heureuses campagnes Sur le front nord,, puis
il a Pbrié. UH toast A M\ Steeg.au président
de la République et à lu France, au milieu
de vifs applaudissements.
Sa Majesté ffàulay YouSfef, bien que souf-
frante a l!nvoyéi à l'occasion, de la fête ma-
tionale, un télégramme au Résident gèwial,
exprimant ses voeux sincères et ceux du peu-
ple marocain pour la grandeur et la prospé-
rité,de la nation protectrice.
- - En BJtl*
La fête nationale du 14 juillet a été btil.
tamment célébrée diHs toute la Syrie et plus
particulièrement encor.e à Beyrouth* L'en-
thousiasme a été Hantant plus vif cette -
flie que la population d Je sentiment
net que la sécurité est complètement rétablie
maintenant, Le maiins MI Ponsot, haui-conu
missaire de France gen Syrie et ef générul
Gamelfa, chef dvf trotipR JrmifBim Wn Sy-
rie ont itassé en revue les troupes de ta
garnison en présence du président de la Ré-
vitblique tibtihàSSe, M« tmJIJas. A Vissue fit
fa emmonie, M,,, Debbas Hçutla cravate de
commandeur 4gg lu Légion a honneut des
Wmrn de M. Ensuite, M. fouset te
miéit é Végliié lattfm 0* tl assista à la
utism à la
messe tonsujaire, ,
M. Brimâ ministre des Affaires Etrngi.
res a recu lj e télégramme suivant au pfisi-
4m dé PEtdtsffiV* 1 :
& linnumôn de IIlFte Nationale, le m'em-
flPlijtBiThigf h Vmfe Excellence JesvnJtre
rhttlTOTOTîx cie- ma s™n pour JaWrepWitç,
et la grandeur de la 11 bt'iI!tM IB. 61ns\ J
411Je S tg M!!
.., ,
AJtitrrfts :
&.. :
- H; 4e Reffvé, nriniftre ,plafipqtentiaire, 1»
orétaire emlli ie la
République en Syti^ est wrivé à Mnnilte
par le uwiKtol twénérat-ïitfBiHgef ̃
11.,. - France passer ma
Le régime de contingentement
des rlmms i la MartniqM
00
Le décret du 25 janvier 1927 qui avait
pour objet de (remanier partiellement la
répartition du contingentement des rhiirri
à la Martinique ayant donné lieu à des
protestations justifiées, la Commission
des boissons de la Chambre de& députés
fut conduite à examiner le problème que
nous avons étudié en son temps- dartâ les
Annales Coloniales,
Le Gçmvemement. d'accoird avec la com-
tnidsion des boissons, a considéré qu'en
raison, de la situation spéciale résultant,
pour la Martinique, de l'application des rè-
glements eh vigueur, il était essentiel, en
vue de mettre fin à un conflit eocial aigu,
de faire procéder sur place, Dar un mem-
bre du Parlement chargé de mission, à une
enquête oomiplèto.
M. Barthe, président de la Commission
des boissons, fut désigné à cette fin.
L'enquête qu'il a menée à là Martiiiique
du 31 mam 4u 16
du 31 mare u 16 a11921, au cours de
laquelle U a reçu les explicattona des plan-
teurs, .de cannes, des distillateurs et des
usiniers, ainsi que des syndicats de la
Commission coloniale, de la Chambre de
Commerce et de. la Chambre d'Agriculture
a permis au chargé de mission de consta-
ter qu'il était expédient "de substituer aux
dispositions du décret du 25 janvier 1927
un texte nouveau, susceptible d'atteindre
plus étroitement les résultats souhaitables
pour la Vie économique de- la Martinique.
- 1 ce texte fait l'objet du décret du 12 juil-
let 1927 ipuiblié au. Journal Officiel du 14
Juillet. ; -
Tout en maintenant le plus complètement
possible le statu quo, le nouiveaù décret dû
12 juillet a pour1 objet d'urne part de doter
les éta- bUsséff-nente alyatit produit.'dui rïium,
lavait le Illt janvier 1921 d'uni contingent
calculé sur leur moyenne normale de fa.
brication ; d'autre part, d'attribuer à toutes
au. distillerim urg contingent minimum de
9.» litres d'âlcpbl. pur ; eniiin d'assurer les
réajustements .«à, opérer par la constitiition
d'un fonds spécial, alimenté tout d'abord
̃à J'aide dîun prélèvement désormais inva-
riable. suir la :part die réserve à -- la disposi-
tton du imiinistre des colonies et, ensuite,
avec Je
par des ptélèvemente effectues,, ta
consentement des intéressés • sur .1 quotc
part de contingents les plus forteïTfent do-
tés. A
Il précise ensuite que les parts de con-
lim^ent gai Sont affectées chaque année par
Te xninimre aux usipee à iucre nouvelles
de la Martinique doivent demeurer distinc-
tee du contingent particulier des uàines
TOuzfeNRies et former un contingent spécial.
Afin de favoriser davantafle le déveloCTO»
ment de la production "Sttcriere, il ®0ldn86
les dialiUateurs agricoles à livrer tout 00
partie de lentg canne & Tosine à 1M
A distiller les ïtiélasseB cofrpspQiittattt J. à
lew oppUPl connu'
Eltfln, lerrdgieg actuéttelnenx «nWÏW pour
tenir compte aux producteurs des es et
dOulytp1 mbisSflllt tamt cBMijHimniH
dfi- flttrtn in ym wiHkiujubiimiuv grr pon
'ffnrtpOPtAtion HiSltuWHMii sont fi"'U.
ptiè et OTBtem h e.- .18 abus île la jpart
nm uiivi'uiéinuH'Ui, que le iwmvwu* qwrgt
foMlitue mmr, loue les onr 19 creux ce
fcate forfaitaire au creux du route réel.
UtMjtmtHi Iw AtMi -
<
1 Dans la discussion passionnée,
confuse, de lit réforme du régime
Jleçtotal., qui tint, la Chambre de§.
dêputti Haletante fondant de sï longues heu-
res de jour et de nUit, le. débat qui s'enga-
gea^, lundi, sur l'amendement de notre col-
lègue Diagne, visant, indirectement les droits
électorausc des indigènes d'Algérie et des co-
lonies, apparut à beaucoup d'entre nous
comme une Véritable oasis de fraîcheur et de
repos. Pour un moment, on oublia a le ta-
bleau ̃, « la. péréquation », les Intérêts élec-
toraux des partis 'et les intérêts particuliers
des individus,
Enfin, la Chambre écoutait, *avec le senti-
ment visible qu'elle touchait à un large et
grave problème social qu'il n'était plus pos-
sible d'ignorer ou de négliger.
Et cependant, à entendre certains orateurs
et surtout certaines conversations, échangées
sur les bancs. en attendant les résultats du
vote, je ne pouvais me retenir d'une pénible
impression ; trop d'encompréhensions encore,
chez les uns, trop de « simplisme J, si j'ose
dire, chez les autres, se manifestaient dans
les jugements sommaires jetés, d'un mot ou
d'une phrase, autour de moi.
Et je songeais à l'étude si fouillée, si déli-
cate, écrite par un jeune maltre de la faculté
de droit de Poitiers, mon collègue M. Henri
Solus, sur cette matière.1 - ,- .,
Son remarquable « traité de la condition
des indigènes en droit frixé 9 (Léon Temis,
éditeur), qu'il faut signaler à tous les
juristes et à tous les coloniaux s'ouvre paf
une étude sur « la qualité juridique d'indi-
gène » et l'auteur. dès l'abord, ne distingue
pas moins de 6 positions juridiquest celles
des indigènes citoyens français, des indigènes
sujets français, des indigènes protégés fran-
çais, des indigènes administrés français, des
étrangers assimilés aux indigènes, des métis
et enfants nés aux colonies de parents incon-
nus. Et, pour chacune de ces catégories, les
difficultés juridiques se multiplient, à chaque
pas, devant le commentateur, -
1 Voilà de véritables citoyens, des citoyens
complets, les indigènes'des quatre communes
de plein exercice du Sénégal; mais que de
difficultés, en pratique, même pour euxj dès
ou on envisage l'application au principe 1
.Difficultés si grandes qu'un projet de loi
du 24 novembre. 1924 a dû prévoir que,
moyennant autorisation de la lusttee, les indt-
gènes' dès quàtre communes du Sénégal pour-
ront renoncer à la qualité de citoyen fran-
faiS. C'est que, comme le rhontre M. Solus, à
la lumière de ta jurisprudence, c'est, immé-
diatement, toute Vénorme question du conflit
entre le statut personnel musulman et la
qualité de citoyen français qui est soulevée 1
, Voici, maimenant, les indigènes de Tahiti
et dé-ùendqnces, qui sont des citoyens fran-
çais d'une espèce .déjà différente, puisqu'ils
ont acquis la nationalité française, de plein
droit, en vertu d'un traité.
Voici d'autres indigènes, sujets françaist
qui ont, comme - dit la cour d'appel d'Indo-
chine j « une situation intermédiaire entre les
citôyens français et les étrangers » j voici, les
a renonçants * de l'Inde, sujets français de-
venus citoyens, et les indigènes de Sainte-
Marie de Madagascar, qui sont ou ne sont
pas citoyens, au gré de décisions jurisprùden-
tielles contradictoires.
Voici des indigènes des protectorats fran-
çais qui ne sont ni citoyens, ni sujets, mais
qui a sont soumis à la puissance française » ;
des étrangers, Chinois, Siamois, Asiatiques,
Africains, qui ne sont pas traités comme de
véritables - étrangers, suivant les règles ordi-
naires du droit public international, mais
comme des indigènes. Comment légiférer
pour toutes ces catégories d'indigènes en bloc.
Et ce n'est pas tout. Dans chaque colo-
nie, presque, il a fallu fixer des conditions
particulières d'accessions individuelle à là
qualité de citoyens français : ces conditions
ne sont pas les mêmes en Algérie, en Irido-
Chine, en A. O. F., à Madagascar. Sans
doute, If projet de loi du 24 novçmbre 1924,
relatif ]à l'accession des indigènes des colo-
nies et,̃ pays de protectorat à la qualité de
citoyen français, fixe des règles générales
qui * s*appliqueraient à toutes les colonies,
sans distinction.
Mais, précisément, M. Solus, critiquant ce
projet, n'hésite pas à écrire, très judicieuse-
menti à mon seni : « en instituant une ré-1
glementation unique de l'accession des indi-
gènes à la, qualité de citoyen français pouf
.toutes les colonies oh méconnaît. ouvertement
la diversité iiés conditions dans lesquelles se
trouvent les indigènes ; différences de '4ce,
de religion, dé maurs, d'état social9 en un
mot de' degré de civilisation,.. » 1
Et cometetr d'autres- questions juridiques
délicates ! Faut-il. accorder la cr naturalisa*
tion dans le statut » ? Faut-il accorder seu-
lement dés droits politiques aux indigènes,
en lis laissant sovtnis à leur droit privé f à
leur "droit pénal J
Est-il besoin d'insister d&ountoge t Ne
smt-on (JlJf combien ce vaste problème de
Paccession des indigènes de nos colonies à
la qualité de citoyens Jtançais est complexe,
délicat, et combien il eut été imprudent de
vtfmoir le résoudre de biatSj à l'occasion
, , t-
fane loi électorale faite pour le métropole.
Cependant le problème en pesé 1 Il fau-
dra te résoudre et, malgré tmtt noire légitime
souci de réalisme, il faudra fixer, pour sa
tvUaion, ÉPI certéffr nombre -le- - principes
iblirsr pofllifs, si ritm ne voulojif pas laisser
fr perpétuer ùii régime nd, nfus le voile ite
III frmfimj -elle"", et lm es" ile
conservatisme tIrtJtt, rMfwttbyui ne rwjmwa
plus è révolution sojhiïtv* nos garnies 't"¡',
nievf ose dire que Veve^iir de toute notre ffo-
IltJfJlt ,d" Vmeria qweStim.
BRMIIR M.b.Jrl.
mjwK de la Hnvt&Savuie,
SUCCÈS COLONIAUX
AU CONCOURS GÉNÉRAL
- --()-()--
1 - Concours de 1926
Classe, de philosophie
V "* ïïftïîertatiôn pHUosophique
2e accesSit : Jules Monnerot, né en 1908,
élève du lycée Sdhœlcher, à la Martinique.
Classe de première
I Composition française
10» accessit : Léonce Hoareau, né en
1909, élève du lycée Leconte-de-Liale, à la
Réunion.
Version grecque
10* accessit : Léonce Hoareau, élève du
lycée Leconte-de-Lisle, à la Réunion.
Concours de 1927
Parmi les lauréats des lycées et collèges
de France et d'Algérie nous avons noté les
coloniaux suivants : M. Claude Chabauty,
d'Oran, élève du lycée Charlemagne : oa
accessit de mathématiques ; M. René Jour-
dan, d'AIn-Té-Mouchent, élève du lycée
d'Oran : 71) accessit de mathématiques ; M.
Edouard Hermann, de Lambarené (Gabon),
élève du lycée de Mulhouse : 1er prix de
version latine (classe de première) ; M.
Yvon Bonnard, élève du lycée Gouraud à
Rabat ; M. André (Rognon, dmger, élève
du lycée d'Alger, tous deux ex-œquo 108
accessit de version latine ; M. Jacques
Lambert, d'Alger, élève du lycée d'Alger :
2" prix d'histoire ; Fernand PJstor, de
Bordj-bon-Arreridj (Algérie), élève du lycée
d>lger : 3e prix d'histoire.
, -
L'Aviation Coloniale
Bruxelles-Congo
M. Jaspar a accepté de prendre sous son
patronage le raid Bruxelles-Congo, qui au-
rait lieu 'au mois de septembre. L'appa-
reil a été acheté officiellement.
France-Madagascar retour
Le commandant aviateur Dagnaux et le
mécanicien Treille unt quitté, le 9 juillet, à
r heures, le terrain où ils avaient dû atter-
rir le 29 juin. Ils sont arrivés à Majunga à
0 h. 30, sans incident, après un voyage ren-
du assez pénible par le vent et les nuages.
Partis de Majunga le 13 juillet, & 6 h. 25.
lis ont survolé Soalala à 7 h. 10 et atterr i
à Mozambique à 10 h. 50.
En rade d'Alger
Avant-hier matin, vers neuf heures, en
rade d'Alger, un hydravion de la marine,
qui efreait des essais, a capoté au mo-
ment où il s'apprêtait à prendre son vol.
Des vedettes se sont immédiatement
portées à son secours et ont réussi à sau-
ver l'équipage, qui est indemne.
–-. 1.8-
- Le Tanger-Fez fonctionne
Les premiers trains- mis en service ont par-
coûta la nouvelle voie ferrée de Tanger à F et.
Ces premiers essais ont été concluants. Le ser-
vice des voyageurs commencera le 18 ou le
20 juillett VAdministration réglant actuelle-
ment les modalités des opérations de Joaane
qui auront lieu à ta frontière de la zone.
L'inauguration officielle aura lieu ultérieure-
ment. Cette ligne est appelée à aooir une
grande répercussion sur, l'avenir économique
du Nord marocain.
(Par dépêche.)
Abordage en Méditerranée
--0-0---
Le paquebot « Abda » courrier de Ca-
sablanca à Marseille, a été abordé hier
matin à 6 h. 10 par le vapeur italien a Mi-
reille h, allant à Barcelone. L'abordage a
eu lieu par une, brume intense à 30 milles,
de Poft-Vendres, L' « Abda. » qui avait
d, bord 250 passagers et 30 sacs de
dépêches a pu continuer sa route par
ses propres moyens. Aucune panique ne
S'est produite à bord grâce au sang-
froid des officiers et de l'équipage. Un
matelot a été légèrement blessé.
A midi il est entré à Port-Vendres, où,
après les formalités de douane, les passa-
aers ont débaraué.
- Quant au vapeur italien, il a pénétré peu
après dans le port ayant son étrave en.
foncée.
Les deux navires ne quitteront Port-
Vendres qu'après la visite des experts.
LA PAIX AU MAROC
Dans notre zone, tout est calmé et le gé-
néral Vidalon qui, accompagné du général
du colonel Courtois et du comman-
dant Petitjean, vient de visiter tous nos
dant
postes du nord, depuis Chafsai jusqu'au
poste extrême de Rettba .(face aux Béni-
Kihaled), a pu se rendre compte de la par-
faite tranquillité qui règne dans toutes ces
régions. -
On signalé que de nombreuses familles
Beni Mesfiaoua et Beni Mesterra font leur
soumission en livrant des armes et on affir-
me que les dernières fractions de ces tribus,
qui sent encore en dissidence, songent à
démander Vaman.
, Camp de concentration pour dissidents
On annonce la création, aux onvirons do
Fez, d'un camp de 'concentration où l'auto-
rité militaire se propose d'envoyer tous les
dissidents Venant de la zone espagnole et.
qui, de plus en plus nombreux, continuent
a passer nos lignes.
̃ îM irréductibles ont déjà été recueillis
par nos différents, postes en avant de V0k.
lin tbh sont nrésentôs^à bout de forces et
déguenillés, Dans qoolques, semaines^ ils
seront envoyés dans le Gmarb où on les em-
ploiera à des travanx agftctfles.
air
Dépêches fc l'Indochine
«L'JMgbl w&laigoii
L'aviso Algol, venant de Chine, est nrrivi
samedi à Saigon, Il est entré à l'arsenal
pour des réparations H
placé à la division navale i^rtréme^Meuf
par r Alt air, rw ermi à Sifsm, après 1er
répartitions.
AU SSNAT
, 19
DEBATS
L'Exposition coloniale
nanA la Séance qu'il a tenue mercredi
matin, le Sénat a été appelé à se prononcer
sur le projet voté par La Chambre concer-
nant l'Exposition Coloniale internationale
de Paris en 1929.
En l'absence de M. Mario Roustaji, rap-
porteur, retenu loin de Paris, M. Chéron
rapporteur général, exposa quelles étaient
les modifications que la Commission des
Finanoes entendait faire subir au projet.
L'orateur rappela d'abord dans quelles
conditions la loi dè 1920 avait décidé une
Exposition qui devait avoir lieu en 1925.
Reportée en 1928 ou au besoin deux ans
plus tard, l'Exposition devait être interna-
tionale.
M. Chéron. Les remarques que le pro-
jet suggère à la Commission des finances
sont les suivantes :
« L'article ipremier ratifie la convention
que le ministre des Colonies a passée avec
le préfet de la Seine, dans le but de régler
la participation de la Ville de Paris à
l'opération.
« Votre Commission approuve cette
convention, mais sous la réserve formelle
de diverses modifications.
« A plusieurs reprises, uotamment pour
ce qui est des contrats de publicité, le texte
de cet acte vise l'intervention de la troi-
sième commission du Conseil municipal.
Juridiquement une commission n'a pas dE
responsabilité. Nous demandons, en consé.
quence qu'on remplace la mention : troi-
sième Commission du Conseil municipal
« par les mots » : « Ville de Paris ». (Très
bien). 9, relatif à la cession des ma-
« L'article 9t.relatif à la cession des ma-
tériaux à lui Ville de Paris, prévoit qu'à
défaut d'accord amiable, le prix de ces ma-
tériaux sera fixé à dire d'expert. Nous
nous demandons de supprimer la première
condition et de dire simplement que le prix
sera fixé à dire d'expert. (Très bien.)
« La Commissiofî accepte la convention
avoc le Crédit Foncier.
Les'autres observations de la Commis-
sion portent sur le' statut administratif et
financier de l'Expositio.n.
M. Chéron. Nous avons ajouté à l'ar-
ticle 8 la disposition suivante : Aucun
membre du Sénat ou de "la Chambre, en
fonctions, ne pourra, pendant la durée lé-
gale de son mandat, faire partie de l'ad-
ministration de l'Exposition Coloniale in-
ternationale. »
« Inutile de dire que c'est en dehors de
toute considération de personnes que la
Commission s'est prononcée pour l'adop-
tion de ce paragraphe. » (Très bien.)
Le rédacteur signale à l'article 10 une
« réduction bizarre » sur la subvention
Drévue aux œuvres de presse. Cette dis-
position est disjointe pair la Commission.
Enfin, en ce qui concerne l'article 14 du
projet, la Commission propose d'ajouter
qu'il sera publié après la clôture du
compte spécial faisant connaître le mon-
tant du solde bénéficiaire du compte spé-
cial et la répartition de ce stffde entre les
œuvres d'intérét général colonial.
Le Gouvernement, conclut M. Chéron,
désirerait que le projet ne fùt pas modi-
fié, afin d'éviter qu'il eùt à revenir devifnt
l'autre Assemblée ; mais je crois que les
quelques modifications que noue vous pro-
posons d'y introduire ne sont pas inopper-
tunes et que la Chambre les accepterait
sans peine.
« Ce sont ces modifications qui ont pris
place dans le texte que votre commission
vous demande de voter. »
M. Léon Perrier, ministre des Colonies,
monte à la tribune.
Avant de répondre aux objections de
M. le rapporteur général, dit M. Léon Per-
rier, ie voudrais examiner Quelques criti-
ques qui ont été faites au projet même
d'une Exposition Coloniale.
Ir Le Gouvernement considère qu'une
telle Exposition est nécessaire. L'ignorance
où est notre pays de son domaine d'outre-
mer est infiniment regrettable et vous sa-
vez que nous ne pourrons jamais en déve-
lopper les richesses si l'opinion publique ne
s'y intéresse pas profondément.
» Je m'aperçois, en ce moment, au
cours d'une tournée que j'accomplis au-
près des Chambres de Commerce, que les
milieux économiques eux-mêmes sont trop
mal- renseignés sur la valeur de nos pos-
sessions lointaines.
« On semble ignorer que la France, par
l'étendue de son territoire, est la deuxième
puissance coloniale du monde ; que notre
empire compte 12 millions de kilomètres
carrés et 60 millions d'habitants.
« Avec cela nos colonies ne sont pas
pour nous un poids mort ; leurs budgets
sont équilibrés, leur activité considéroole,
elles sont prospères.
Ce .qu'il faut, c'est intensifier une propa-
gande déjà féconde en résultats et qui ne
saurait mieux se concrétiser que par l'Ex-
position projetée.
« Nous-voulons que cette exhibition soit
pour notre jeunesse (à. laquelle nous faci-
literons les moyens de venir la visiter de
tous les points du territoire), une grande
œuvre d'éducation. (Très bien.)
« Gertains nous reprochent d'a n'avoir
pas attendu encore un peu pour organiser
cette manifestation. Mais permettez-moi de
dire que l'objection est un peu tardive.
L'idée date de 1913. Moi-môme, dès 1925,
j'ai demandé au PaTlement de dire à quelle
date il convenait de fixer l'inauguration.
C'est alors qu'il eut fallu critiquer la date
propώe pour 1929,
proposée J'ajoute que la daté de 1929 est bien
«
choisie, puisqu'elle nous permettra de dis-
poser encore de toutes nos collections et de
les transporter à moindre frais à l'Expo-
sition coloniale qui doit se tenir Tannée
suivante à Anvers. n
M. Léon Perrier arrive aux diverses mo-
difications deman. par la Commission
des finances. Il ne peut comprendre que la
clause prévue avec la troisième Commis-
sion du Cônsèil municipal de Paris ait pu
éveiller les susceptibilités de la Commis-
sion des finances.
M. Ton Perrier. Si nous n'avkmg pot
prévu cette disposition, chaque fois' que
nous aurions dû requérir l'autorisation de
la Ville de Paris il aurait fallu réunir :e
Conseil municipal de Paris et attendre M
décision'. Avec notre texte, le Conseil mu-
nicipal déléguera d'une- façon pemtaaaanle
ses pouvoirs à la troisième Commission
Les affaires iront ainsi plus vite.
En ce qui concerne la reprise des maté- 1
riaux de construction.' par la Ville de Paris,
M. Léon Perrier donne le& précisions sui-
vantes :
« La Ville de Paris rie sera pas la seule à
acquérir des matériaux de démolitions, elle
viendra eI). concurrence avec des particu-
liers. Les marchés passés avec des parti-
culiers seront faits sous la forme de l'adju*
dication.
« Pour ceux qui seront conclus avec IA
Ville, on prendra comme base les prix qui
auront été fixés par les adjudications de
produits similaires tranchées au profit de
particuliers. »
L'adoption de cet article permettra, et
c'est son seul but, d'économiser les frais
dladiudication.
M. Léon Perrier. Au surplus je tiens
à faire remarquer que cette clause jouera
fort peu, car il y aura peu de matériaux
de démolition à vendre. Vous savez en
effet, que dans les Expositions, les entre-
preneurs se réservent la propriété de la
plupart des matériaux qu'ils ont mis en
œuvre.
« La question Soulevée par la Commis-
sion des finances est donc d'une impor-
tance tout à fait minimie ».
Le ministre arrive aux modifications ré-
clamées par la Conrftnission des finances au
texte même du projet de loi.
Il La thèse de l'incompatibilité, dit M.
Léon Perrier, le Sénat se souvient sans
doute que je l'ai souvent défendue à votre
tribupe (très bien. )
« Cette fois j'ai dû la combattre, parce
qu'il y avait fait acquis et aussi parce que
les Commissaires nommés par mes prédé-
cesseurs méritaient toute ma reconnais-
sance.
-. - -
« A l neure aptuelle, en préence de la dé-
cision prise pan votre Commission, le com-
missaire général et les commissaires ad-
jointe. en exercice qui font partie du Parle-
ment so sont empressés do m'envoyer leurs
démissions me laissant ainsi toute liberté.
CI Je tiens il les remercier publiquement
de leur geste et de ce qu'ils ont fait pour
le succès de l'exposition qui, malgré tout,
restera largement leur œuvre. (Très bien l
très bien ! )
H 'La question est désormais réglée en
fait. Il n y a plus de parlementaires à la
tôte de l'EXposition.Je prends l'engagement
de n'en; pas nommer d'autres.
« Que peut-on me demander de plus ? »
M. Chéron. Nous avons pose la ques-
tion en dehors de toute considération de
porsonnes (Très bien).
« Aujourd'hui, après la démission- des
commissaires, si nous retirions notre texte,
nous aurions l'air de n'avoir agi que pour
provoquer ces démissions.
M. Léon Perrier rend hommago à la
presse pour l'admirable propagande que
sur sa demande elle a entrepris en faveur
des colonies.
Il rappelle à la Commission qu'il est de
pratique constante d.e prendaie des engage-
ments de dépense dans des lois spéciales,
quitte à les compléter ensuite par l'ouver-
ture d'un crédit au budeet. Et le ministre
cite un précédent, l'Exposition de Grenoble.
Enfin, M. Léon Perrier combat la propo-
sition de la Commission au sujet de la pu-
blication et de la répartition d'un état eu
solde bénéficiaire.
Je demande à la Commission, dit M.
Léon Perrier, de vouloir bien renoncer èr
l'insertion de ce texte dans la loi, en m'ecj-
igagcamt à l'inscrire dans le décret qui doit
suivre.
« J'attire l'attention du Sénat, sur le dan-
ger qu'il y aurait à modifier le texte qui lui
est soumis. -
« Ce texte devrait retourner à la Cham-
bre et ne pourrait y être voté avant la clô-
ture de la cession ; ensuite nous devrions
engager de nouvelles négociations avec la
Ville de Paris, il s'ensuivrait un tel retard
qu'en fait l'Exposition qui doit s'ouvrir en
mai 1929 deviendrait impossible.
« Je ne suis pas responsable de cette si-
tuation. Le projet a été déposé à la Cham-
bre au commencement de mai, au Sénat,
au commencement de juin. Aujourd'hui,
toute modification entraînerait le retrait
du projet de loi. (Vils applaudissements.)
M. Paul Strauss insiste pour l'adoption
du projet de loi. (Vifs applaudissements).
Il est impossible, dit-il, de compro-
mettre à l'heure aétuelle la réalisation de
l'Exposition. Des invitations ont été .faites,
des préparatifs commencés ; la France
doit tenir l'engagement qu'elle a pris par
la loi de 1926 et le décret de 1927.
« Au reste il n'y a entre le Gouvernement
et la Commission des finances que des di-
vergences de forme. La convention a été
signée régulièrement par le ministre des
Colonies et le préfet de la Seine. Les attri-
butions confiées par le Conseil municipal à
ses Commissions le sont également, »
Le Sénateur de la Seine demande au Sé-
nat de ne pas retarder pour une question
de forme, l'Exposition Coloniale qui importe
au ronom de la France et à la production
nationale,
Il s'agit en effet ici, dit-il, non pas
seulement des intérêts parisiens, mais de
ceux du pays tout entier. »
Les interventions de M. Léon Perrier,
et de M. Strauss rendent M. Chéron plus
conciliant.
Prenant acte des déclarations du minis-
tre au. sujet du contrôle a posteriori, de la
substitution dans la convention des mots
« Ville de Paris » aux mots « 3e Commis-
sion Il et do la prmnesse d'une demande
régulière de crédit pour la subvention à la
presse, M. Chéron ne fait plus d'objection
au texte de la Chambre.
M. Josse. Il n)o sera permis de m'éton-
ner que ce soient précisément les person-
nes qui ont admis le Cumul des mandats
de sénateur ou de député avec certaines
fonctions qui viennent aujourd'hui invoquer
des incompatibilités A côté de fonctions
mon rétribuéea.
« En réalité ce sont certaines personnes)
rw l'on a, voulu viser »
M. (JhënJn. Aucunement. Il s'agit d'un
principe général.
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