Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-06-04
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 04 juin 1927 04 juin 1927
Description : 1927/06/04 (A28,N86). 1927/06/04 (A28,N86).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64510819
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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L'effort agricole au Togo
1 8..
Le Topo al = « fojfc» ètee
produits ln. de l'agriculture onde l'devigQ.
Sur un espace krférieur au Niiènp de U
France, il possède une certaine diversité de
ressources, grâce aux variétés de son relief et
à l'existence de xooes climatiques qui diffèrent
moins par la répartition de la chaleur que pu
celle de l'humidité.
Mais ici comme dam les aubes parties de
l'Ouest-Africain, l'exploitation de ces ressour-
cet est entravée par. un certain nombre d'ow
tacl es dont quelques-uns tiennent à la nature
même des choses, ipais dont d'autres se rap-
portent aux habitaah.
Il est long et délicat de triompher des pre-
miers cqmme des IeCCJDds. Les Allemands
avaient commencé à donner au pa ys un outil-
lage économique, de même a qu il. avaient
abordé le problème de l'éducation économique
de l'indigène.
Interrompue par la guerre, cette oeuvre a été
reprise presque dès le lendemain de la paix,
lonqu'une fiction diplomatique eut fait, sous le
nom de territoire à mandat de cette possession
germanique une possession française.
La nouvelle administration, si nous nous, en
rapportons aux documents que nous avons sous
les yeux et que nous avons tout lieu de tenir
pour sincèrement établi" a fait et continue à
iuàe -" ioàmmmmm et lem" pomr
donner aux indigènes les moyens de développer
leurs cultures et d'atteindre ainsi un niveau
supérieur de vie. Ses efforts trouvent un milieu
favorable dans le régime de la mise en valeur
qui est 'la petite tenure familiale, « mode inftni-
ment favorable, dit un rapport officiel, à
l'extension des cultures ou i l'application ».
L'Administration - française a, après des tâ-
tonnelllelltJ inévitables, organisé par un arrêté
de janvier 1924, le service de l'agriculture.
Ce service est placé sous la haute direction
d'un ingénieur agricole et comprend un per-
sonnel assez varié d'ingénieurs, de cond ucteurs
de travaux agricoles européens, d'agents de
cul. de moniteurs agricoles et de manoeu-
- ▼ras hxâtèm. -
Toutes les questions concernant 1 agriculture
et l'exploitation forestière sont de son ressort.
Il est, en outre, chargé dans chaque cercle et
sous le contre du chef de cette division admi-
nistrative, de la mise en valeur des programmes
agricoles. Le territoire est divisé en secteurs
ayant à leur tête, suivant leur importance, un
représentant du service de l'apiculture.
Une note a octobre 1923 précise le rôle de
ces agents qui est triple : ils sont, en premier
lieu. les conseillers techniques de l'administra-
teur. Ils ont,, en second lieu, pour mission de
parcourir la hrouue, d'l faire entreprendre des
plantations nouvelles, de visiter celles oui
existent et de donner des conseils aux indi-
gènes. Enfin, ils doivent se préoccuper de for-
mer des moniteurs apicoJes.
Des tournées de ce genre ont été effectuées
en 1925-1926 dans divers cercles et ont donné
des résultats dont il convient de se féliciter.
Cest au cours de ces visites que furent faites
des constatations intéressantes en ce qui con-
cerne la culture du caféier, certaines maladies
* du cacaoyer et les améliorations à appoder à
l'entnltien des champs de coton.
D'utiles démonstrations sont faites touchant
les parasites qui s'attaquent aux diverses plan-
tations : cotonnien. eacaoyers, cafien. Les
procédés pour lutter contre les maladies provo-
quées par ces insectes sont indiqués : drogues
insecticides, suHate de cuivre, pétrole, goudron
de bois, etc., sont employés sous les yeux des
cultivateurs qui témoignent leur satisfaction des
conseils qu on leur donne et des méthodes
au on leur enseisne.
La création de moniteurs indigènes réalisée
en octobre 1923 permettra d'étendre rapide-
ment cette action qui consiste à COIIIeiller, et
au besoin à diriger les agriculteurs et étendra
asfez rapidement le champ de cette vulgarisa-
tion agricole qui est une des choses les plus
indispensables au progrès économ i que du
Tep. Les moniteurs sont dressés à TÕkf.
La station de ToU, ainsi que cette de
Nuatja, dont nous dirons aussi quelques mots,
est de création allemande. L'objet de l'une et
de l'autre était d'étudier la culture du coton
et les moyens d'introduire dans la colonie les
procédés européens d'exploitation aaricoIe.
Cés deux Stations ont souffert de-la guerr*
Celle de Nutja a été la moins éprouvée. Celle
de Toké avait pour ainsi dire disparu. Il a fallu
après la paix tout reprendre à pied-d'œuvre.
L'Administration française a donné à chacune
d'elles une destinée différente, alors que sous
la domination allemande elles avaient le même
but : la station de Nuatja contmue à s'occuper
du coton et auui du reboisement et de la cet-
ture du café, tandis que celle de T oké est con-
sacrée à l'étude des plantes aroustives : café,
cacao, palmier à huile et accessoirement du
e-u». i n e et « un kyer*'P"m d"
cctca.
coton. Elle est « un foyer'puissant d'expansion
cujturale tdce à de Uès importantes pépiniè-
tes ». Elle.. &qui, noua l'avons dit, «
centré d'instruction pour les moniteuis agricoles.
La station de T oW est constituée par un
domaine rectangulaire dé 200 hectares situé
près de la voie renée. Elle a été jusqu'à pré-
sent le siège du service de l'Agriculture, mais
sous peu le chef du service ira s'établir à Lo-
mé, d'où il pourra plus facilement rayonner sur
tout le tenitoile, et la station passera sous l'ad-
ministration d'un directeur. Le personnel indi-
gène comprend deux moniteurs titulaires, dix
moniteurs indigènes et une quarantaine de ma-
noeuvres.
Une partie seulement du damaine est mise
en culture et se réçartit en terrains destinés aux
res, aux collections et aux cultures pto.
IN". dites. L'enéefeMe dey terre* ainsi
étploiiéee afine m total «fc 2b hectaie».
La pépinière la DI. «portarte de tout le
territoire iummcwI des CtcMyen. dit caféiers,
-- M b , Il
fit îKuù, et %;
PImém d mtivducm.
Un docmM jttoal moi à
uni traitées te< pépinières : h Les pl ant» pro-
duits - le sont dans les meilleures wadihflai,
leur développement est favorisé pur des soins
joumalïer" puis ils sont haixtuéi progressive-
ment à I* action intense du soleil, afin d'aoûfter
les tissus, les accoutumer au conditions qu'ils
trouveront dans les cultures indigènes. Ces
plants sont très recherchés par les pIaateun. »
Les collections sont entretenues avec un soin
égal et constituées avec des plants ou des bou-
tures qui proviennent des jardins d'essai» de
BinprvilJe ou de Potto-Novo. Quant aux cul-
tures, elles sont surtout pratiquées en vue de la
formation des moniteurs agricol es auxquels il
s'agit d' apprendre les meilleurs moyens * pour
mettre en valeur le sol. Les moniteurs ataaiaiia
sont habitués par une pratique quotidienne à
tous les travaux qu'ils auront à faire dans
l'exercice de leurs fonctions. Ils apprennent
ainsi les spins qu'il faut donner aux plantes et
les principaux actes de la vie agricole. On leur
fait tous les jours dresser une fiche, sur laquelle
sont portés tous les travaux en cours, avec la
répartition de la main..d' oBMVte ; ils doivent
aussi y mentionner l'état de l'atmosphère, la
durée des pluies, s'il y a lieu, et les événe-
ments importants de la journée. La fiche ainsi
établie est portée tous les soirs au directeur.
Cet uaage, oubre qu'il permet d'obtenir le prix
de revient de Mes Je. cultures entreprises,
donne aux jeunes moniteurs des habitudes de
méthode qui leur seront, par la suite, tout à
fait précieutea.
La station de Nuatja, située dans le Cercle
d'Atakpamie, est plus grande, puisqu'elle cou-
vre une superficie de 250 hectares. Le milieu
climatérique est différent de celui de la station
de Toké.
Très bien entretenue par les Allemands,
mais délaissée pendant la guerre, la station a
dû être restaurée progressivement depuis 1919.
Les progrès sont rapides. L'espace cultivé en
coton on y trouve les conditions ofrtima pour
le développement de cette culture en terre
sèche est passé de 30 hectares en 1923, 1
50 en 1924. et A 80 en 1925. Les procédés
employés sont parmi les plus perfectionnés.
La culture du coton est la raison d'être de
la station. Nous suivons en cela l'exemple des
Allemands qui avaient fait des essais sur plu-
sieurs espèces de cotonnien importés directe-
ment ou adaptés au pays. Mait les résultats
obtenus furent perdus durant les hostilités, et il
fallut reprendre la sélection. L'on semble être
parvenu 1 trouver les espèces qui conviennent
le mieux à chacune de» deux grandes zones cH.
matériques entre lesquelles est partagé le TOfO.
Il est une autre question qui intéresse au plus
haut point l'avenir de l'agriculture en cette
région comme, d'ailleurso * partout ( ailleurs :
c'est celle des engrais chimiaues. L'emploi de
ces engrais peut être considéré par certains
comme prématuré dans l'état extrêmement rudi-
mentaire de la culture indigène. Il est toute-
fois utile de faire des expériences permettant
d'apprécier leur rôle et de démontre! aux indi-
gènes leur utilité. Aussi a-t-on institué des
champs - témoins.
t mais il ne ser.jt évidemment pu suffisant
d'entretenir des stations mo d è l es si on n'em-
ployait pu les moyens nécessaires pour vulga-
riser les résultats obtenus. Aussi des efforts
louables sont-ils faits pour faite profiter les indi-
gènes des expériences de tous ordres qui sont
faites dans ces établissements modèles. On leur
distribue des plants, des semences choisis.
Ainsi, on a fait venir du Sénégal plusieurs ton-
nes de semences d'arachides qui seront distri-
buées aux cultivateurs des parties de la colonie
où cette culture pourrait, semble-t-il, donner de
bons résultats. On essaie aussi d'acclimater 'la
pomme de terre que l'on fait venir du Came-
roun.
Ce n'est là qu'une partie des efforts officiels.
On ne peut citer toutes les manifestations de
cette activité. Cepend ant, il convient de noter
les plantations scolaires ou COIIIIDUDale, qui,
dans un cadre plus limité, jouent en quelque
sorte le rôle des stations.
Il est, en effet, une autre institution dont les
effets, si elle se développe, pourront être fort
bienfaisants. Ce sont les AuociatianJ coopéra-
tives qricoles. L'Association se propose la
dé fense des intérêts gricoIeJ et économiques
de la région et la vulgarisation des méthodes
modernes de culture, d'élevage et d'exploita-
tion forstière. Elle a également l'intention de
créer un office de renseignements, des champs
d'essais et d'expérimentation, des cours prati"
ques d'éducation agricole, et enfin une caisse
de teCoun. L'achat des engrais, de l'outillage,
sera aussi de son - reaart.
Il serait excessif de prétendre que les effets
de cette initiative administrative sont à l'heure
présente très considérables. Mais c'est là une
œuvre de longue hal eine, et il ne convient pas
(h se montrer pour l'instant trop ai. Il
faut cependant noter que le* statistiques élu
commerce poiir la fin de 1926 nous peimetteiH
de marquer - des progrès CfItaÏDI.
L'Adauniatiation elle-même ne cherche pu
à entretenir des illusions et des espoirs préma-
turés. Nous lisons, en effet, dans un rapport
officiel les lignes - suivantes : « Le problème
agricole est abordé sous toute» ses fKes, maïa
il f. recoaaaItte que le, mithodea
nes de cultures ne pourront être ÏIIIpoefes aux
'-'-' - a
indigènes, même pour les principes élémentaires
que par une action persévérante en «'efforçant
d' er am perfectionnements à lem pro-
cédés extrteemett primitifs »ans heurter de
front leun habitudes séculaire». n est
saire de s attacher à leur impo»er peu à peu,
par tous let moyens poasibles certaines pnIi-
guet élémentaires qui seront la - d'une dw.
lutiaD plus complète. » Sauf une réserve sur
« tau» les moyen» possibles », cette conclu*»,
qd m sage, est amai |a nSire.
;, ?' Hmwy Pmmêtmimr.
Rendons à César
00
Si le domtnage reste encore
Îrêttd è Afadegaf frp. si les rsdnet
e Tomotave tëmt i relever - jhr
un entre flan et êvec d'autres méthodes,
blesse et progrès obligent a f0U, jeién-
moins, se féliciter de voir le grand pért de
la côte Est le remettre an travail emsi ra-
pidement et assurer à la Grande Jle les res-
sources indispensables de son ftyfjntfortant
débouché, maritime.
Ce qui n'a pas été assez dit et ce qu'il
faut qu'on sache, c'est que le relèvement ra-
pide de Madagascar au lendemain du
cyclone est dû au concours empressé et gé-
néreux de lAdmWstratioir, des colons et des
indigènes mais aussi, et.sortoàvt, à l'impul-
sion si énergique r' si Active et si heureuse
dans ses résultats du distingué f onctionnaire
qui préside depuis teintât quatre ans i ses
destinées.
M. Marcel Olivier a fourni dans les ca-
dres coloniaux une carrière particulièrement
brillante et laborieusement remplie. Il a dé-
buté à la bonne éciile de M. Gaston Doumer-
gue au Cabinet duquel il collaborait au Po.
villon de Flore, il y a plus de vingt-cinq
ans. Puis, après un stage dans l'Administra-
tion Centrale, il a appris son métier en A fri-
que Occidentale à la solide école été. feu Wil-
liam Ponty qui était un animateur.
Depuist soit i Dakar, soit au Soudan, H
a fait set preuves qui lui ont permis de
venir le plus jeune de nos Gouverneurs Gé-
néraux
En rentrant, il y a trois mois à Madagas-
car, il ne prévoyait pas la tuile c'est le
mot qui V attendait.
Aussitôt débarqué il a fris des disposi-
tions, les Annales Coloniales en ont informé
leurs lecteurs au jour le jour, four qu'avec
des installations de fortune, le trafic soit re-
pris dès la fin de mai et il Va été.
Le font de Nossy-Vé a été rendu à la cir-
culation, les quais restaurés ainsi qu'une
grande partie du batelage.
De la sorte, Madagascar n'aura perdu
dans son trafic le plus important que trois
mois. S'il y avait eu plus, c'aurait été la
camfagne entière des produits qui aurait été
plus que compromise et le budget de la co-
lonie très sérieusement atteint.
Cette éventualité n'est plus à envisager.
Grâce à l'activité et à l'énergie'de M. Marcel
Olivier qui, tf après nos correspondants, y a
mis énormément du sient étant constam
ment sur la route de Tananarive à Tamatave,
tantôt au fort même, tantôt sur les chantiers
du chemin de fer, galvanisant les bonnes vo-
lontés.
Il ne reste plus qu'à faire mieux défini-
tivement que ce qui existait aufaravant ou,
qui a été provisoirement établi.
Mais, dès maintenant, il faut le dire, le
Gouverneur Général de Madagascar a bien
mérité de la Colonie que le Gouvernement de
la République lui a confié.
Ernêët H.
Sénateur de la Marné,
Vice président de la Commission
des Douanes.
I« Mal k KtaotHn In hWs « m
- 0,0
Le budget du ministère des Colonies pour
1928 prévoit, dans les (1 «dépenses militai-
res » qui s'élèvent, en chiffree ronds à 398
millions (soit 81 millions de plus que pour
l'exercice 1927) un renforcement de nos
effectifs en Indochine, conformément aux
demandes instantes du Comité consultatif
de défense des Colonies. Il serait créé au
Tonkin et en Cochinchine 2 bataillons d'in-
fanteries, 4 compagnies de Il montagnards
Indigènes », un groupe 4'arUHerie de 3 bat-
teries, quelques sections de chars Mlera,
d'auto-mitrailleuses, une escadrille d'avia-
tion, etc
Le corps d'occupation de Madagascar,
Mlcment très réduit depuis la guerre, aé-
rait renforcé de quelques effectifs.
..1 ––-–
M. Léon Perrier à Rouen
«--- q p q p-
Le ministre des Cplonie» est arrivé hier ma-
tin à Rouen. Reçu à la gare par le préfet de
la Seine-Inférieure, le maire de Rouen et de
nombreuses aotabilitÆi. il s'est rendu à la Pré-
fecture, puis à l'Hôtel de Ville. M. Léon
Perrier inaugura ensuite au Coun-Ja-RDe le
Parc des Expositions et la deuxième Foire qui
y est organisée.
Accueilli par la musique du 39* régiment
d'infanterie, m ministre a visité les Itana., où
il fut reçu avec eaIhousiaae. Puis un banquet
a été servi à rHM de la Poste.
L'après-midi, M. Léon Perrier a exposé &
U Chambre de Cunanrice son programme à de
nombreuses personnalité» industriel les et com-
mercial CJ.
En terminant, il a souhaité une collaboration
intime et vivante -- ks M. lei
Chambres de Commerce. M. Waddiagtcn.
président de l' intmimin coloniale,
a ensuite résumé le vastp programme de cette
Société.
Autu le ministre des Colonies, dont le dis-
cours a été très applawfi} M. Lavotsier s parlé
de l'exportation industrielle cotonnière ; M.
Maurice Lemarchand, du régime rlonsnier co-
lonial, M. Gloria, de « l'Œuvre d'envoi des
jeunes gens aux Colonies n, enfin M. Renard,
méiidmt de li Société Iwhutrielle, s entretenu
le ministre des nppoit» directs aÏttllit, à
l'hewe présente, emm Rouen et 1. coIoDies.
M. U. Feufer est rentré à P. la
tIaine,
MJE OUDINOT
---+0.-
M. Léon Perrier, ministre des Colonies,
à reçu ce matin à to heures, le très hono-
rable M. Amery. principal secrétaire d'Etat
pour les Dominons et les Colonies Britan-
niques*
Cinéma colonial
00
a Ii| Maison du Iblaii »
Hsuri Rassomt a commencé à Slu et dans
la (la mamuigue région des
gmaMlHWtniM. uns dé Cmaa mi dnaimm
jf p «k jfais créateur de la
Fiance), la ml isitiw m fi|m tiré du ronfan
fameux de Jean Vigneaud.
Le metteur en scène vient de tourner des
scènes imputantes qui comportent notamment
une évocirion saisissante de la vie des pêcheurs
d épongfcs et des débardeurs de Sfu, ainsi que
les éaaouvantes « retrouvailles » de Mattéo le
Maltais et de sa femme Safia. Tina Meller et
Silvio de Pédrelli interprètent avec une véri-
table grandeur ces deux personnage».
tous le cM d'Orient
Revenur d'Algérie où ils tournaient les
extérieur» de. «Sons le Ciel d Orient, MM.
JeI et - Lamyeinftwile ont
commencé» km» intérieurs. Ils ont visité tucee»-
sivement Alger, puis Tougouif, Biskra,
Sousse. Dans un émerveillement de dûmes
blancs et de frises de pelaaien, ils ont tourné
dans des conditions merveilleuses..
Il fallut refréner l'ardeur des cavaliers ber-
bères qui, sentant se réveiller les vieilles hé-
réditfs, combattaient avec joie.
Ajoutons que M. Maurice Sibert interprète
le rôle de capitaine Verdier dans le film Sous
le Ciel rOrient.
,. Fausse alucta
"têt - '.--, à la pe de l'Est, des
soldats s'embarquaut dans un train manifestaient
par leum cris et km Chams une 8" ardeur
guerrière. Cependant, des mères pleuraient.
Etonnement des voyageurs. Qu' allaient donc
faire du côté des Vosges des combattants nord-
africains ?
Mais c'était encore du ciné 1
Heureusement 1
l'AVUHON COLONIALE
00
En Indochine
M. Alexandre Varenne, Gouverneur Géné-
ral de l'Indochine, songerait à créer une di.
rection générale de l'aviation militaire dant
nos possessions d'Extrême-Orient, qui serait
confiée au capitaine Pelletier Doisy.
Une ligne aérienne qui assurerait des ser
vices réguliers entre Hanoi et Saïgon, Saïgot
et Bangkok, va être créée sous la haute di
rection techalque du populaire Pivolo.
Paris-Beyrouth
Le capitaine Juif et l'adjudant Mallet, d,
34* d'aviation, détachés à la ta* direction
qui, ainsi que nous l'avions annoncé, se pro
posaient d accomplir prochainement le rai<
ParU-Beyrouth, effectuaient hier, vers la fil
de l'après-midi, sur l'aérodrome de Villacoti
blay, un essai de leur appareil de grand raid
Alors que l'avion évoluait à une centain
de mètres, on le vit soudain revenir brusque
ment au sol, en une spirale très serrée.
En arrivant à terre, l'appareil fut littérs
lement broyé et prit feu. Des débris, on r<
tira les restes carbonisés des deux infortuné
aviateurs.
V-
il était on petit navire.
ou
Ces jours derniers un pêcheur de Bône a fait
au large des côtes une étrange rencontre : un
beau quatre-mftts qui filait toutes voiles gon-
léès, san, équipage 1
Sans équipage, parce que c'était un jouet
d'enfant.
Son propriétaire a été rdIouvé. Il contemple
avec une fierté mêlée de respect le joujou qui a
rapporté de son voyage, en - flancs vernis,
un peu de mystère.
Minuscule fait diven, sans doute 1 Mais on
imagine avec plaisir ce garçonnet rêvant à tout
l'inconnu du vaste moade. Qui sait si lui-même
n4avait pas lancé son bateau vers le large, lui
,.. : J( Va, mon beau voilier, va sur la
ha- mer. là où je ne peux encore aller. »
L'on voud rait que beaucoup de petits Français
fussent hantés par le désir de la grande aven-
ture, maritime. coloniale.
t! Il 9» L.
Contre le communisme
en Extrême-Orient
se -
M. Hennequin, ancien commissaire de po-
lice du Val-de-Grice et de Levallois-Perret,
a été mis à la disposition du ministre des Co-
lonies pour diriger la lutte antibolcheviste
en Indochine.
Avant d'entrer à la Préfecture de police,
M. Hennequin, qui est à peine âgé de qua-
raate ans, appartenait à la Sûreté générale ;
avant la guerre, il avait été attaché à Saint-
Pétersbourg à la personne du tsar et à
Buckingham Palace à celle du roi d'Angle-
terre.
M. Hennequin s'est embarqué hier à Mar-
seille, à bord du Pmul-Lecat.
Il n'avait pu s'acclimater
au
Ce ]eune éléphant que M. René de Rivaud
avffQ envoyé d'Indochine A son entratneur,
Luoién Robert, est mort ces jours-ci à Mai-
sons-Laffltte.
En motocyclette au Sahara
--'0.-
Le motocycliste Rossion, dont noue rela-
tions avant-hier la randonnée saharienne,
est arrivé aujurd'hui à FOQtainebleau, et a
tait un tour d'honneur avant l'ouverture
du Bol d'Or.
» sis
TAUX DB LA PIAOTHB
-0-
Le Gouverneur Généra! de l'Indochine vient
de taire connaître au ministre des Colonies qu'à
la date du 3 juin 1987 le taux officiel de la
piastre était de 12 tr.
Uffi EN SECONDE PAQE :
LES DBBXTS DB LA CHAMBRE
W CONSEIL D'Ar
Les débouchés pour les bougies
en Afrique Occidentale Française
- C" 'IL" #
Si la» prier ipaaa CIIIIII* da l'Afa..
Occidentale Française utilisent depuis pli»-
sieurs nnées, l'électricité et si ce mode
d'éclairage est emplové aujounl'hui par la
plupart des habitants, il n'en est pas de même
de certains villages éloignés des anloméra-
tions où l'indigène a encore rec, pour
s'éclairer, à un moyen de fortune qui consiste
à allumer une mèche de coton baignant dans
une botte de conserve renmlie d'huile de palme
ou de beurre de karité. Dans les villages plus
évolués, l'indigène emploie la lampe à pétrole,
mais il se sert surtout de la bougie.
Les statistiques douanières témoignent de
r accroissement des importations de ces article.
en Afrique Occidentale Française. En 1923,
les entrées accusaient un chiffre de 209.667
kilo. qui est passé à 242.846 kilos en 1924
et à 268.730 kilos en 1925.
Les articles demandés appartiennent aux
qualités ci-apr è s : bougies de stéarine, bougies
mixtes (1/2 stéarine et 1/2 paraffine) et boucies
de parafifne. L'indigène emploie indifférem-
ment l'une ou l'autre de ces trois qualités ;
toutefois, il marque une préférence pour la
bougie de parafifne en raison de son prix de
vente.
Importations. - En 1925, le Sénégal est
la colonie où la nombre des entrées a été le i
prai dfrv* ui aecmnow ai amne êW 1
tent, en effet, sur 230.424 kilos, ce qui re-
présente 85 0/0 des importations de l' A.O.F.
Mais il faut tenir compte que certains de ces
articles ne font que transiter par le Sénégal
pour être consommés, soit en Mauritanie, soit
au Soudan français
Les deux colonies de la Côte-d'IvoIre et
du Dahomey ont importé. au cours de fa même
année, un tonnage sensiblement égal qui se
chiffre pour la première à 10.993 kilos et pour
la seconde à 10.407 kilos.
Le Soudan français avec 9.574 kilos a
doublé ses importations de 1924 qui étaient
de 4.779 kilos. Enfin, la Guinée française
accuse éialement, en 1925, une forte aug-
mentation de sa consommation en portant Te
chiffre de ses entrées à 7.332 kilos contre
3.358 kiloe, en 1924.
Concurrence. La fabrication française est
très peu concurrencée dans le commerce des
bougies en A. O. F. Française. En 1925,
elle a assuré 82,7 de la consommation indi-
fie, soit 222.241 kilos améliorant ainsi de
5 points son pourcentage de l'année 1924.
Son premier concurrent étranger est l'Angle-
terre cnii a introduit 27.106 kilos de boupies
en 1925 contre 17.746 kilos au cours de 1 an-
née précédente. La part d'importation de la
Grande-Bretagne est donc passée d'une année
à l'autre de 7,3 à 10 La Belgique et la
Hollande prennent les deuxième et troisième
Elaces des fournisseurs étrangers avec 15.594
ilos et 1.433 kilos. Les exportations de ces
deux pays sont en régression sensible compa-
rativement à l'année 1924. Enfin l'Italie
et l' Allemagne finirent aux statistiques doua-
nières pour 1.150 kilos et 593 kilos ; les « au-
tres pays » se partagent le reliquat des quan-
tités importées en Afrique Occidentale Fran-
çaise.
- Valeur à l'enfrée. Le montant des dé-
clarations faites en douane pendant l'année
1925 s'élève, pour ces articles à 1.293.671
francs. Cette valeur a été calculée d'après les
mercuriales officielles de l'année qui avaient
fixé le prix des 100 kilos demi-brut à 450 fr.
pour le premier semestre et à 500 fr. pour le
second semestre 1925.
Les prix de vente varient selon les marques
et qualités de fabrication. On peut les déter-
miner en ajoutant au prix initial de France les
frais de transport, le droit de douane et le
bénéfice du détaillant qui est apprécié à un
pourcentage comprenant la rémunération des
intermédiaires et les frais généraux.
Maisons locales susceptibles de recevoir des
offres. La plupart des maisons importa-
trices de la colonie sont susceptibles de rece-
voir des offres. L'Agence Economique de
159, bou l ev.
l'Afrique Occidentale Française, 159, boulev.
Haussmann, à Paris, tient à la disposition des
industriels et commerçants que ces articles
pourraient intéresser, les listes des principales
firmes installées en A. O. F.
Méthodes commerciGla. - Les bougies
destinées à l'exportation sont livrées sous les
mêmes formes que celles consommées dans la
Métropole : paquet de 400 à 420 grammes
renfermant selon leur calibrage. 8, 10 ou 16
bougies L'empaquetage 8 et 10 est le plus
courant. Les expéditions ont lieu par caisse
type « exportation » de 25, 50 ou 100 paquets.
La qualité paraffine est livrée en vrac par
caisse de 400 ou 500 bougies. -
Les méthodes commerciales employées pour
la vente et l'exportation des articles en ques-
tion sont celles communes à toutes les mar-
chandises expédiées des différents , de la
Métropole (Le Havre Bordeaux. Marseille)
par les maisons de commerce à leun succur-
sales. La marchanclse est généralement ven-
due par le fabricant franco au port d embar-
quement. Les paiements s'effectuent soit au
comptant, soit à 30 jours ou 90 jours. Les
fabricants étrangers vendent F. O. B.
Régime douanier A l'entrée en Afrique
Occidentale Française, les bougies sont sou-
mises aux droits ci-après :
1° Au Sénégal, en Guinée française, au
Soudan français : 5 ad valorem pour les
produits français ; 12 0/0 ad valorem pour les
produits étrangers ;
2° En Côte-d'Ivoire et au Dahomey : 10
ad valorem quelle que soit l'origine de la
marchandise.
Ces chit. sont calculés cralris une valeur
mercurialisée fixée pour le premier semestre
1927 à 700 mftCI les 100 kilOi demi-brut.
Pour la justification d'origine (indispensable
--- ! « 01 0 ki p m ) les ma-
pour tu cot-es du premier tfIOUPe) les mar-
chandise» métropolitaines doivent être accom-
pagné» de nwiavartli D n* 8 « D iM
CMrim. par l'Administration des Douanes de
France afin de bénéficier des réductions tari-
faires prévues en leur faveur. Des certificats
d origine délivrés par les autorités municipales
de la Métropole et dûment visés par la
Douane du port français cfembarquentent, peur
vent être admis, à titre exceptioaDeJ, à
suppléer les pusavants adirés sous la double
condition que les titres dont il s agit contien-
nent toutes les indications susceptibles de per-
mettre l'identification des envois et qu'ils
fassent, en outre, mention des dates et numéros
des passavants levés au port d'embarquement.
Ces formalités sont généralement accom-
plies dans les ports par les agents transitaires
des acheteurs.
Importations de 1925 par pops de provenance
France 222.241 kilos, 1.076.439 fr,
Angleterre 27.106 kilos, 125.285 fr,
Belgique 15.594 kilos, 73.955 fr.
Hollande 1.433 kilos, 6.690 fr.
Italie 1.150 kilos, 5.475 fr.
Allemagne 593 kilos, 2.762 fr.
Autres pays 613 kilos, 3.065 fr.
Totaux, 268.730 kijos, 1.293.671 francs.
L'Agriculture en Mauritanie
11 «'» - •
Par suite de l'insuffisance des pluies et
de leur inégale répartition sur toute la colo-
nie, l'année 1926 a, dans son ensemble, été
plutôt défavorable à l'agriculture. Dans la
zone des oasis les cultures n'ont pu rendre
en moyenne le tiers d'une récolte normale
et en bordure des fleuves et rivières les ense-
mencements ne produiront vraisemblable-
ment pas les quantités nécessaires au réap-
provisionnement des réserves, car la fai-
blesse de la crue a empêché la culture des
terrains inondés. Pour parer à ce déficit, les
cultures irriguées du Nord ont été augmen-
tées dans toute la mesure possible.
En résumé, le développement agricole de
la Mauritanie se voit limité par le fait de
la situat'on géographique de cette colonie.
On peut, en effet, la - diviser en trois - rones :
i" La vallée du fleuve Sénégal, qui com.
prend elle-même deux parties : de Kayes à
Kaédi, où les précipitations atmosphérique!
sont encore assez abondantes pour entretenii
normalement des cultures d'hivernage, et de
Kaédi à la mer, où les pluies d'hivernage
sont souvent insuffisantes pour donner df
bonnes récoltes.
De même, dans la première partie, le Sé.
négal possède deux affluents : le Gorgo'
blanc et le Gorgol noir qui s'étendent assei
loin dans les terres et y créent une zone as
lez humide, susceptible d'un certain déve
loppement.
Lorsque le fleuve prend la direction Est
Ouest, il est rejeté par les dunes et sa ré
gion fluviale est limitée.
Toutefois, de Kayes à la mer il sera pos
sible de créer, dans l'avenir, des terrain
d'irrigation.
29 Une bande de terre située au Non
de la vallée du fleuve et mal arrosée par le
pluies; les cultures y sont très aléatoires e
seulement possibles avec quelques chances dt
réussite dans des vallées barrées, à condition
que les précipitations pluviométriques soient
assez abondantes.
3° La zone saharienne avec ses oasis.
La deuxième zone peut être améliorée par
les barrages et des puits ; la troisième par
l'aménagement des puits et des moyens de
pompage..
Après un premier travail qui consiste dans
l'examen de la nappe aquifère et des res-
sources qu'elle peut présenter, l'administra-
tion locale entreprendra l'amélioration des
plantes cultivées dans les différentes zones
par introduction des variétés déjà étudiées
provenant du sud algérien et tunisien.
"i @.
Les Mies te r pn ii mrt
--0-0--
La première série des ventes publiques de
laines aux enchères, organisée par la Société
Nord- Africaine de Ventes publiques a eu lieu
à Casablanca le 19 mai, à Oudjda le 23 mai,
à Alger le 27 mai, à Tunis le 30 mai.
A Casablanca, où c'était la première fois
qu'avait lieu une vente publique de laines, le
catalogue présentait environ 80-000 kilos de
laines en suint ou lavées de diverses catégorie.
Les enchères furent très animées : 18J prin-
cipaux négociante de Casablanca y partici-
paient ; plusieurs maisons métropolitaines y
avaient envoyé des représentants, qui assistèrent
également aux autres ventes.
- On a coté : suints, de 3.60 à 15 fr., selon
les catégories ; lavées : de 13,80 à 22,70.
L'impression générale laissée par cette pre-
mière vente a été très satisfaisante.
A Oudjda, des laines en suint ont coté de
6,70 à 10 francs. De nombreux lots de laines
communes n'ont pas trouvé preneur.
A Alger, le catalogue présentait 150.000
kilos de laines de toutes qualités, pour compte
de nombreux éleveurs et des principaux négo-
ciants d'Alger. La faiblesse actuelle du mar.
ché des laines s'est fait sentir sur les lavées, les
suints indigènes et les débris. Les suints colons
furent, par contre, l'objet d'enchères ttès ani-
mées.
On a coté : laines colon, 7,90 à 11,40.
(Des laines de troupeaux sélectionnés ont
atteint 13,50). Laines lavées, 12 francs ; dé-
bris 5 francs.
Les cour. cotés à T uni. seront communiqués
ultérieuremeirt.
La deuxième série 'des ventes publiques
d'Afrique du Nord aura lieu à Tunis, AI_,
Oudjda et Casablanca, du 24 juin au 1" juiU
let prochains. ,
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Les Annales Cclontaîes
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L'effort agricole au Togo
1 8..
Le Topo al = « fojfc» ètee
produits ln. de l'agriculture onde l'devigQ.
Sur un espace krférieur au Niiènp de U
France, il possède une certaine diversité de
ressources, grâce aux variétés de son relief et
à l'existence de xooes climatiques qui diffèrent
moins par la répartition de la chaleur que pu
celle de l'humidité.
Mais ici comme dam les aubes parties de
l'Ouest-Africain, l'exploitation de ces ressour-
cet est entravée par. un certain nombre d'ow
tacl es dont quelques-uns tiennent à la nature
même des choses, ipais dont d'autres se rap-
portent aux habitaah.
Il est long et délicat de triompher des pre-
miers cqmme des IeCCJDds. Les Allemands
avaient commencé à donner au pa ys un outil-
lage économique, de même a qu il. avaient
abordé le problème de l'éducation économique
de l'indigène.
Interrompue par la guerre, cette oeuvre a été
reprise presque dès le lendemain de la paix,
lonqu'une fiction diplomatique eut fait, sous le
nom de territoire à mandat de cette possession
germanique une possession française.
La nouvelle administration, si nous nous, en
rapportons aux documents que nous avons sous
les yeux et que nous avons tout lieu de tenir
pour sincèrement établi" a fait et continue à
iuàe -" ioàmmmmm et lem" pomr
donner aux indigènes les moyens de développer
leurs cultures et d'atteindre ainsi un niveau
supérieur de vie. Ses efforts trouvent un milieu
favorable dans le régime de la mise en valeur
qui est 'la petite tenure familiale, « mode inftni-
ment favorable, dit un rapport officiel, à
l'extension des cultures ou i l'application ».
L'Administration - française a, après des tâ-
tonnelllelltJ inévitables, organisé par un arrêté
de janvier 1924, le service de l'agriculture.
Ce service est placé sous la haute direction
d'un ingénieur agricole et comprend un per-
sonnel assez varié d'ingénieurs, de cond ucteurs
de travaux agricoles européens, d'agents de
cul. de moniteurs agricoles et de manoeu-
- ▼ras hxâtèm. -
Toutes les questions concernant 1 agriculture
et l'exploitation forestière sont de son ressort.
Il est, en outre, chargé dans chaque cercle et
sous le contre du chef de cette division admi-
nistrative, de la mise en valeur des programmes
agricoles. Le territoire est divisé en secteurs
ayant à leur tête, suivant leur importance, un
représentant du service de l'apiculture.
Une note a octobre 1923 précise le rôle de
ces agents qui est triple : ils sont, en premier
lieu. les conseillers techniques de l'administra-
teur. Ils ont,, en second lieu, pour mission de
parcourir la hrouue, d'l faire entreprendre des
plantations nouvelles, de visiter celles oui
existent et de donner des conseils aux indi-
gènes. Enfin, ils doivent se préoccuper de for-
mer des moniteurs apicoJes.
Des tournées de ce genre ont été effectuées
en 1925-1926 dans divers cercles et ont donné
des résultats dont il convient de se féliciter.
Cest au cours de ces visites que furent faites
des constatations intéressantes en ce qui con-
cerne la culture du caféier, certaines maladies
* du cacaoyer et les améliorations à appoder à
l'entnltien des champs de coton.
D'utiles démonstrations sont faites touchant
les parasites qui s'attaquent aux diverses plan-
tations : cotonnien. eacaoyers, cafien. Les
procédés pour lutter contre les maladies provo-
quées par ces insectes sont indiqués : drogues
insecticides, suHate de cuivre, pétrole, goudron
de bois, etc., sont employés sous les yeux des
cultivateurs qui témoignent leur satisfaction des
conseils qu on leur donne et des méthodes
au on leur enseisne.
La création de moniteurs indigènes réalisée
en octobre 1923 permettra d'étendre rapide-
ment cette action qui consiste à COIIIeiller, et
au besoin à diriger les agriculteurs et étendra
asfez rapidement le champ de cette vulgarisa-
tion agricole qui est une des choses les plus
indispensables au progrès économ i que du
Tep. Les moniteurs sont dressés à TÕkf.
La station de ToU, ainsi que cette de
Nuatja, dont nous dirons aussi quelques mots,
est de création allemande. L'objet de l'une et
de l'autre était d'étudier la culture du coton
et les moyens d'introduire dans la colonie les
procédés européens d'exploitation aaricoIe.
Cés deux Stations ont souffert de-la guerr*
Celle de Nutja a été la moins éprouvée. Celle
de Toké avait pour ainsi dire disparu. Il a fallu
après la paix tout reprendre à pied-d'œuvre.
L'Administration française a donné à chacune
d'elles une destinée différente, alors que sous
la domination allemande elles avaient le même
but : la station de Nuatja contmue à s'occuper
du coton et auui du reboisement et de la cet-
ture du café, tandis que celle de T oké est con-
sacrée à l'étude des plantes aroustives : café,
cacao, palmier à huile et accessoirement du
e-u». i n e et « un kyer*'P"m d"
cctca.
coton. Elle est « un foyer'puissant d'expansion
cujturale tdce à de Uès importantes pépiniè-
tes ». Elle.. &qui, noua l'avons dit, «
centré d'instruction pour les moniteuis agricoles.
La station de T oW est constituée par un
domaine rectangulaire dé 200 hectares situé
près de la voie renée. Elle a été jusqu'à pré-
sent le siège du service de l'Agriculture, mais
sous peu le chef du service ira s'établir à Lo-
mé, d'où il pourra plus facilement rayonner sur
tout le tenitoile, et la station passera sous l'ad-
ministration d'un directeur. Le personnel indi-
gène comprend deux moniteurs titulaires, dix
moniteurs indigènes et une quarantaine de ma-
noeuvres.
Une partie seulement du damaine est mise
en culture et se réçartit en terrains destinés aux
res, aux collections et aux cultures pto.
IN". dites. L'enéefeMe dey terre* ainsi
étploiiéee afine m total «fc 2b hectaie».
La pépinière la DI. «portarte de tout le
territoire iummcwI des CtcMyen. dit caféiers,
-- M b , Il
fit îKuù, et %;
PImém d mtivducm.
Un docmM jttoal moi à
uni traitées te< pépinières : h Les pl ant» pro-
duits - le sont dans les meilleures wadihflai,
leur développement est favorisé pur des soins
joumalïer" puis ils sont haixtuéi progressive-
ment à I* action intense du soleil, afin d'aoûfter
les tissus, les accoutumer au conditions qu'ils
trouveront dans les cultures indigènes. Ces
plants sont très recherchés par les pIaateun. »
Les collections sont entretenues avec un soin
égal et constituées avec des plants ou des bou-
tures qui proviennent des jardins d'essai» de
BinprvilJe ou de Potto-Novo. Quant aux cul-
tures, elles sont surtout pratiquées en vue de la
formation des moniteurs agricol es auxquels il
s'agit d' apprendre les meilleurs moyens * pour
mettre en valeur le sol. Les moniteurs ataaiaiia
sont habitués par une pratique quotidienne à
tous les travaux qu'ils auront à faire dans
l'exercice de leurs fonctions. Ils apprennent
ainsi les spins qu'il faut donner aux plantes et
les principaux actes de la vie agricole. On leur
fait tous les jours dresser une fiche, sur laquelle
sont portés tous les travaux en cours, avec la
répartition de la main..d' oBMVte ; ils doivent
aussi y mentionner l'état de l'atmosphère, la
durée des pluies, s'il y a lieu, et les événe-
ments importants de la journée. La fiche ainsi
établie est portée tous les soirs au directeur.
Cet uaage, oubre qu'il permet d'obtenir le prix
de revient de Mes Je. cultures entreprises,
donne aux jeunes moniteurs des habitudes de
méthode qui leur seront, par la suite, tout à
fait précieutea.
La station de Nuatja, située dans le Cercle
d'Atakpamie, est plus grande, puisqu'elle cou-
vre une superficie de 250 hectares. Le milieu
climatérique est différent de celui de la station
de Toké.
Très bien entretenue par les Allemands,
mais délaissée pendant la guerre, la station a
dû être restaurée progressivement depuis 1919.
Les progrès sont rapides. L'espace cultivé en
coton on y trouve les conditions ofrtima pour
le développement de cette culture en terre
sèche est passé de 30 hectares en 1923, 1
50 en 1924. et A 80 en 1925. Les procédés
employés sont parmi les plus perfectionnés.
La culture du coton est la raison d'être de
la station. Nous suivons en cela l'exemple des
Allemands qui avaient fait des essais sur plu-
sieurs espèces de cotonnien importés directe-
ment ou adaptés au pays. Mait les résultats
obtenus furent perdus durant les hostilités, et il
fallut reprendre la sélection. L'on semble être
parvenu 1 trouver les espèces qui conviennent
le mieux à chacune de» deux grandes zones cH.
matériques entre lesquelles est partagé le TOfO.
Il est une autre question qui intéresse au plus
haut point l'avenir de l'agriculture en cette
région comme, d'ailleurso * partout ( ailleurs :
c'est celle des engrais chimiaues. L'emploi de
ces engrais peut être considéré par certains
comme prématuré dans l'état extrêmement rudi-
mentaire de la culture indigène. Il est toute-
fois utile de faire des expériences permettant
d'apprécier leur rôle et de démontre! aux indi-
gènes leur utilité. Aussi a-t-on institué des
champs - témoins.
t mais il ne ser.jt évidemment pu suffisant
d'entretenir des stations mo d è l es si on n'em-
ployait pu les moyens nécessaires pour vulga-
riser les résultats obtenus. Aussi des efforts
louables sont-ils faits pour faite profiter les indi-
gènes des expériences de tous ordres qui sont
faites dans ces établissements modèles. On leur
distribue des plants, des semences choisis.
Ainsi, on a fait venir du Sénégal plusieurs ton-
nes de semences d'arachides qui seront distri-
buées aux cultivateurs des parties de la colonie
où cette culture pourrait, semble-t-il, donner de
bons résultats. On essaie aussi d'acclimater 'la
pomme de terre que l'on fait venir du Came-
roun.
Ce n'est là qu'une partie des efforts officiels.
On ne peut citer toutes les manifestations de
cette activité. Cepend ant, il convient de noter
les plantations scolaires ou COIIIIDUDale, qui,
dans un cadre plus limité, jouent en quelque
sorte le rôle des stations.
Il est, en effet, une autre institution dont les
effets, si elle se développe, pourront être fort
bienfaisants. Ce sont les AuociatianJ coopéra-
tives qricoles. L'Association se propose la
dé fense des intérêts gricoIeJ et économiques
de la région et la vulgarisation des méthodes
modernes de culture, d'élevage et d'exploita-
tion forstière. Elle a également l'intention de
créer un office de renseignements, des champs
d'essais et d'expérimentation, des cours prati"
ques d'éducation agricole, et enfin une caisse
de teCoun. L'achat des engrais, de l'outillage,
sera aussi de son - reaart.
Il serait excessif de prétendre que les effets
de cette initiative administrative sont à l'heure
présente très considérables. Mais c'est là une
œuvre de longue hal eine, et il ne convient pas
(h se montrer pour l'instant trop ai. Il
faut cependant noter que le* statistiques élu
commerce poiir la fin de 1926 nous peimetteiH
de marquer - des progrès CfItaÏDI.
L'Adauniatiation elle-même ne cherche pu
à entretenir des illusions et des espoirs préma-
turés. Nous lisons, en effet, dans un rapport
officiel les lignes - suivantes : « Le problème
agricole est abordé sous toute» ses fKes, maïa
il f. recoaaaItte que le, mithodea
nes de cultures ne pourront être ÏIIIpoefes aux
'-'-' - a
indigènes, même pour les principes élémentaires
que par une action persévérante en «'efforçant
d' er am perfectionnements à lem pro-
cédés extrteemett primitifs »ans heurter de
front leun habitudes séculaire». n est
saire de s attacher à leur impo»er peu à peu,
par tous let moyens poasibles certaines pnIi-
guet élémentaires qui seront la - d'une dw.
lutiaD plus complète. » Sauf une réserve sur
« tau» les moyen» possibles », cette conclu*»,
qd m sage, est amai |a nSire.
;, ?' Hmwy Pmmêtmimr.
Rendons à César
00
Si le domtnage reste encore
Îrêttd è Afadegaf frp. si les rsdnet
e Tomotave tëmt i relever - jhr
un entre flan et êvec d'autres méthodes,
blesse et progrès obligent a f0U, jeién-
moins, se féliciter de voir le grand pért de
la côte Est le remettre an travail emsi ra-
pidement et assurer à la Grande Jle les res-
sources indispensables de son ftyfjntfortant
débouché, maritime.
Ce qui n'a pas été assez dit et ce qu'il
faut qu'on sache, c'est que le relèvement ra-
pide de Madagascar au lendemain du
cyclone est dû au concours empressé et gé-
néreux de lAdmWstratioir, des colons et des
indigènes mais aussi, et.sortoàvt, à l'impul-
sion si énergique r' si Active et si heureuse
dans ses résultats du distingué f onctionnaire
qui préside depuis teintât quatre ans i ses
destinées.
M. Marcel Olivier a fourni dans les ca-
dres coloniaux une carrière particulièrement
brillante et laborieusement remplie. Il a dé-
buté à la bonne éciile de M. Gaston Doumer-
gue au Cabinet duquel il collaborait au Po.
villon de Flore, il y a plus de vingt-cinq
ans. Puis, après un stage dans l'Administra-
tion Centrale, il a appris son métier en A fri-
que Occidentale à la solide école été. feu Wil-
liam Ponty qui était un animateur.
Depuist soit i Dakar, soit au Soudan, H
a fait set preuves qui lui ont permis de
venir le plus jeune de nos Gouverneurs Gé-
néraux
En rentrant, il y a trois mois à Madagas-
car, il ne prévoyait pas la tuile c'est le
mot qui V attendait.
Aussitôt débarqué il a fris des disposi-
tions, les Annales Coloniales en ont informé
leurs lecteurs au jour le jour, four qu'avec
des installations de fortune, le trafic soit re-
pris dès la fin de mai et il Va été.
Le font de Nossy-Vé a été rendu à la cir-
culation, les quais restaurés ainsi qu'une
grande partie du batelage.
De la sorte, Madagascar n'aura perdu
dans son trafic le plus important que trois
mois. S'il y avait eu plus, c'aurait été la
camfagne entière des produits qui aurait été
plus que compromise et le budget de la co-
lonie très sérieusement atteint.
Cette éventualité n'est plus à envisager.
Grâce à l'activité et à l'énergie'de M. Marcel
Olivier qui, tf après nos correspondants, y a
mis énormément du sient étant constam
ment sur la route de Tananarive à Tamatave,
tantôt au fort même, tantôt sur les chantiers
du chemin de fer, galvanisant les bonnes vo-
lontés.
Il ne reste plus qu'à faire mieux défini-
tivement que ce qui existait aufaravant ou,
qui a été provisoirement établi.
Mais, dès maintenant, il faut le dire, le
Gouverneur Général de Madagascar a bien
mérité de la Colonie que le Gouvernement de
la République lui a confié.
Ernêët H.
Sénateur de la Marné,
Vice président de la Commission
des Douanes.
I« Mal k KtaotHn In hWs « m
- 0,0
Le budget du ministère des Colonies pour
1928 prévoit, dans les (1 «dépenses militai-
res » qui s'élèvent, en chiffree ronds à 398
millions (soit 81 millions de plus que pour
l'exercice 1927) un renforcement de nos
effectifs en Indochine, conformément aux
demandes instantes du Comité consultatif
de défense des Colonies. Il serait créé au
Tonkin et en Cochinchine 2 bataillons d'in-
fanteries, 4 compagnies de Il montagnards
Indigènes », un groupe 4'arUHerie de 3 bat-
teries, quelques sections de chars Mlera,
d'auto-mitrailleuses, une escadrille d'avia-
tion, etc
Le corps d'occupation de Madagascar,
Mlcment très réduit depuis la guerre, aé-
rait renforcé de quelques effectifs.
..1 ––-–
M. Léon Perrier à Rouen
«--- q p q p-
Le ministre des Cplonie» est arrivé hier ma-
tin à Rouen. Reçu à la gare par le préfet de
la Seine-Inférieure, le maire de Rouen et de
nombreuses aotabilitÆi. il s'est rendu à la Pré-
fecture, puis à l'Hôtel de Ville. M. Léon
Perrier inaugura ensuite au Coun-Ja-RDe le
Parc des Expositions et la deuxième Foire qui
y est organisée.
Accueilli par la musique du 39* régiment
d'infanterie, m ministre a visité les Itana., où
il fut reçu avec eaIhousiaae. Puis un banquet
a été servi à rHM de la Poste.
L'après-midi, M. Léon Perrier a exposé &
U Chambre de Cunanrice son programme à de
nombreuses personnalité» industriel les et com-
mercial CJ.
En terminant, il a souhaité une collaboration
intime et vivante -- ks M. lei
Chambres de Commerce. M. Waddiagtcn.
président de l' intmimin coloniale,
a ensuite résumé le vastp programme de cette
Société.
Autu le ministre des Colonies, dont le dis-
cours a été très applawfi} M. Lavotsier s parlé
de l'exportation industrielle cotonnière ; M.
Maurice Lemarchand, du régime rlonsnier co-
lonial, M. Gloria, de « l'Œuvre d'envoi des
jeunes gens aux Colonies n, enfin M. Renard,
méiidmt de li Société Iwhutrielle, s entretenu
le ministre des nppoit» directs aÏttllit, à
l'hewe présente, emm Rouen et 1. coIoDies.
M. U. Feufer est rentré à P. la
tIaine,
MJE OUDINOT
---+0.-
M. Léon Perrier, ministre des Colonies,
à reçu ce matin à to heures, le très hono-
rable M. Amery. principal secrétaire d'Etat
pour les Dominons et les Colonies Britan-
niques*
Cinéma colonial
00
a Ii| Maison du Iblaii »
Hsuri Rassomt a commencé à Slu et dans
la (la mamuigue région des
gmaMlHWtniM. uns dé Cmaa mi dnaimm
jf p «k jfais créateur de la
Fiance), la ml isitiw m fi|m tiré du ronfan
fameux de Jean Vigneaud.
Le metteur en scène vient de tourner des
scènes imputantes qui comportent notamment
une évocirion saisissante de la vie des pêcheurs
d épongfcs et des débardeurs de Sfu, ainsi que
les éaaouvantes « retrouvailles » de Mattéo le
Maltais et de sa femme Safia. Tina Meller et
Silvio de Pédrelli interprètent avec une véri-
table grandeur ces deux personnage».
tous le cM d'Orient
Revenur d'Algérie où ils tournaient les
extérieur» de. «Sons le Ciel d Orient, MM.
JeI et - Lamyeinftwile ont
commencé» km» intérieurs. Ils ont visité tucee»-
sivement Alger, puis Tougouif, Biskra,
Sousse. Dans un émerveillement de dûmes
blancs et de frises de pelaaien, ils ont tourné
dans des conditions merveilleuses..
Il fallut refréner l'ardeur des cavaliers ber-
bères qui, sentant se réveiller les vieilles hé-
réditfs, combattaient avec joie.
Ajoutons que M. Maurice Sibert interprète
le rôle de capitaine Verdier dans le film Sous
le Ciel rOrient.
,. Fausse alucta
"têt - '.--, à la pe de l'Est, des
soldats s'embarquaut dans un train manifestaient
par leum cris et km Chams une 8" ardeur
guerrière. Cependant, des mères pleuraient.
Etonnement des voyageurs. Qu' allaient donc
faire du côté des Vosges des combattants nord-
africains ?
Mais c'était encore du ciné 1
Heureusement 1
l'AVUHON COLONIALE
00
En Indochine
M. Alexandre Varenne, Gouverneur Géné-
ral de l'Indochine, songerait à créer une di.
rection générale de l'aviation militaire dant
nos possessions d'Extrême-Orient, qui serait
confiée au capitaine Pelletier Doisy.
Une ligne aérienne qui assurerait des ser
vices réguliers entre Hanoi et Saïgon, Saïgot
et Bangkok, va être créée sous la haute di
rection techalque du populaire Pivolo.
Paris-Beyrouth
Le capitaine Juif et l'adjudant Mallet, d,
34* d'aviation, détachés à la ta* direction
qui, ainsi que nous l'avions annoncé, se pro
posaient d accomplir prochainement le rai<
ParU-Beyrouth, effectuaient hier, vers la fil
de l'après-midi, sur l'aérodrome de Villacoti
blay, un essai de leur appareil de grand raid
Alors que l'avion évoluait à une centain
de mètres, on le vit soudain revenir brusque
ment au sol, en une spirale très serrée.
En arrivant à terre, l'appareil fut littérs
lement broyé et prit feu. Des débris, on r<
tira les restes carbonisés des deux infortuné
aviateurs.
V-
il était on petit navire.
ou
Ces jours derniers un pêcheur de Bône a fait
au large des côtes une étrange rencontre : un
beau quatre-mftts qui filait toutes voiles gon-
léès, san, équipage 1
Sans équipage, parce que c'était un jouet
d'enfant.
Son propriétaire a été rdIouvé. Il contemple
avec une fierté mêlée de respect le joujou qui a
rapporté de son voyage, en - flancs vernis,
un peu de mystère.
Minuscule fait diven, sans doute 1 Mais on
imagine avec plaisir ce garçonnet rêvant à tout
l'inconnu du vaste moade. Qui sait si lui-même
n4avait pas lancé son bateau vers le large, lui
,.. : J( Va, mon beau voilier, va sur la
ha- mer. là où je ne peux encore aller. »
L'on voud rait que beaucoup de petits Français
fussent hantés par le désir de la grande aven-
ture, maritime. coloniale.
t! Il 9» L.
Contre le communisme
en Extrême-Orient
se -
M. Hennequin, ancien commissaire de po-
lice du Val-de-Grice et de Levallois-Perret,
a été mis à la disposition du ministre des Co-
lonies pour diriger la lutte antibolcheviste
en Indochine.
Avant d'entrer à la Préfecture de police,
M. Hennequin, qui est à peine âgé de qua-
raate ans, appartenait à la Sûreté générale ;
avant la guerre, il avait été attaché à Saint-
Pétersbourg à la personne du tsar et à
Buckingham Palace à celle du roi d'Angle-
terre.
M. Hennequin s'est embarqué hier à Mar-
seille, à bord du Pmul-Lecat.
Il n'avait pu s'acclimater
au
Ce ]eune éléphant que M. René de Rivaud
avffQ envoyé d'Indochine A son entratneur,
Luoién Robert, est mort ces jours-ci à Mai-
sons-Laffltte.
En motocyclette au Sahara
--'0.-
Le motocycliste Rossion, dont noue rela-
tions avant-hier la randonnée saharienne,
est arrivé aujurd'hui à FOQtainebleau, et a
tait un tour d'honneur avant l'ouverture
du Bol d'Or.
» sis
TAUX DB LA PIAOTHB
-0-
Le Gouverneur Généra! de l'Indochine vient
de taire connaître au ministre des Colonies qu'à
la date du 3 juin 1987 le taux officiel de la
piastre était de 12 tr.
Uffi EN SECONDE PAQE :
LES DBBXTS DB LA CHAMBRE
W CONSEIL D'Ar
Les débouchés pour les bougies
en Afrique Occidentale Française
- C" 'IL" #
Si la» prier ipaaa CIIIIII* da l'Afa..
Occidentale Française utilisent depuis pli»-
sieurs nnées, l'électricité et si ce mode
d'éclairage est emplové aujounl'hui par la
plupart des habitants, il n'en est pas de même
de certains villages éloignés des anloméra-
tions où l'indigène a encore rec, pour
s'éclairer, à un moyen de fortune qui consiste
à allumer une mèche de coton baignant dans
une botte de conserve renmlie d'huile de palme
ou de beurre de karité. Dans les villages plus
évolués, l'indigène emploie la lampe à pétrole,
mais il se sert surtout de la bougie.
Les statistiques douanières témoignent de
r accroissement des importations de ces article.
en Afrique Occidentale Française. En 1923,
les entrées accusaient un chiffre de 209.667
kilo. qui est passé à 242.846 kilos en 1924
et à 268.730 kilos en 1925.
Les articles demandés appartiennent aux
qualités ci-apr è s : bougies de stéarine, bougies
mixtes (1/2 stéarine et 1/2 paraffine) et boucies
de parafifne. L'indigène emploie indifférem-
ment l'une ou l'autre de ces trois qualités ;
toutefois, il marque une préférence pour la
bougie de parafifne en raison de son prix de
vente.
Importations. - En 1925, le Sénégal est
la colonie où la nombre des entrées a été le i
prai dfrv* ui aecmnow ai amne êW 1
tent, en effet, sur 230.424 kilos, ce qui re-
présente 85 0/0 des importations de l' A.O.F.
Mais il faut tenir compte que certains de ces
articles ne font que transiter par le Sénégal
pour être consommés, soit en Mauritanie, soit
au Soudan français
Les deux colonies de la Côte-d'IvoIre et
du Dahomey ont importé. au cours de fa même
année, un tonnage sensiblement égal qui se
chiffre pour la première à 10.993 kilos et pour
la seconde à 10.407 kilos.
Le Soudan français avec 9.574 kilos a
doublé ses importations de 1924 qui étaient
de 4.779 kilos. Enfin, la Guinée française
accuse éialement, en 1925, une forte aug-
mentation de sa consommation en portant Te
chiffre de ses entrées à 7.332 kilos contre
3.358 kiloe, en 1924.
Concurrence. La fabrication française est
très peu concurrencée dans le commerce des
bougies en A. O. F. Française. En 1925,
elle a assuré 82,7 de la consommation indi-
fie, soit 222.241 kilos améliorant ainsi de
5 points son pourcentage de l'année 1924.
Son premier concurrent étranger est l'Angle-
terre cnii a introduit 27.106 kilos de boupies
en 1925 contre 17.746 kilos au cours de 1 an-
née précédente. La part d'importation de la
Grande-Bretagne est donc passée d'une année
à l'autre de 7,3 à 10 La Belgique et la
Hollande prennent les deuxième et troisième
Elaces des fournisseurs étrangers avec 15.594
ilos et 1.433 kilos. Les exportations de ces
deux pays sont en régression sensible compa-
rativement à l'année 1924. Enfin l'Italie
et l' Allemagne finirent aux statistiques doua-
nières pour 1.150 kilos et 593 kilos ; les « au-
tres pays » se partagent le reliquat des quan-
tités importées en Afrique Occidentale Fran-
çaise.
- Valeur à l'enfrée. Le montant des dé-
clarations faites en douane pendant l'année
1925 s'élève, pour ces articles à 1.293.671
francs. Cette valeur a été calculée d'après les
mercuriales officielles de l'année qui avaient
fixé le prix des 100 kilos demi-brut à 450 fr.
pour le premier semestre et à 500 fr. pour le
second semestre 1925.
Les prix de vente varient selon les marques
et qualités de fabrication. On peut les déter-
miner en ajoutant au prix initial de France les
frais de transport, le droit de douane et le
bénéfice du détaillant qui est apprécié à un
pourcentage comprenant la rémunération des
intermédiaires et les frais généraux.
Maisons locales susceptibles de recevoir des
offres. La plupart des maisons importa-
trices de la colonie sont susceptibles de rece-
voir des offres. L'Agence Economique de
159, bou l ev.
l'Afrique Occidentale Française, 159, boulev.
Haussmann, à Paris, tient à la disposition des
industriels et commerçants que ces articles
pourraient intéresser, les listes des principales
firmes installées en A. O. F.
Méthodes commerciGla. - Les bougies
destinées à l'exportation sont livrées sous les
mêmes formes que celles consommées dans la
Métropole : paquet de 400 à 420 grammes
renfermant selon leur calibrage. 8, 10 ou 16
bougies L'empaquetage 8 et 10 est le plus
courant. Les expéditions ont lieu par caisse
type « exportation » de 25, 50 ou 100 paquets.
La qualité paraffine est livrée en vrac par
caisse de 400 ou 500 bougies. -
Les méthodes commerciales employées pour
la vente et l'exportation des articles en ques-
tion sont celles communes à toutes les mar-
chandises expédiées des différents , de la
Métropole (Le Havre Bordeaux. Marseille)
par les maisons de commerce à leun succur-
sales. La marchanclse est généralement ven-
due par le fabricant franco au port d embar-
quement. Les paiements s'effectuent soit au
comptant, soit à 30 jours ou 90 jours. Les
fabricants étrangers vendent F. O. B.
Régime douanier A l'entrée en Afrique
Occidentale Française, les bougies sont sou-
mises aux droits ci-après :
1° Au Sénégal, en Guinée française, au
Soudan français : 5 ad valorem pour les
produits français ; 12 0/0 ad valorem pour les
produits étrangers ;
2° En Côte-d'Ivoire et au Dahomey : 10
ad valorem quelle que soit l'origine de la
marchandise.
Ces chit. sont calculés cralris une valeur
mercurialisée fixée pour le premier semestre
1927 à 700 mftCI les 100 kilOi demi-brut.
Pour la justification d'origine (indispensable
--- ! « 01 0 ki p m ) les ma-
pour tu cot-es du premier tfIOUPe) les mar-
chandise» métropolitaines doivent être accom-
pagné» de nwiavartli D n* 8 « D iM
CMrim. par l'Administration des Douanes de
France afin de bénéficier des réductions tari-
faires prévues en leur faveur. Des certificats
d origine délivrés par les autorités municipales
de la Métropole et dûment visés par la
Douane du port français cfembarquentent, peur
vent être admis, à titre exceptioaDeJ, à
suppléer les pusavants adirés sous la double
condition que les titres dont il s agit contien-
nent toutes les indications susceptibles de per-
mettre l'identification des envois et qu'ils
fassent, en outre, mention des dates et numéros
des passavants levés au port d'embarquement.
Ces formalités sont généralement accom-
plies dans les ports par les agents transitaires
des acheteurs.
Importations de 1925 par pops de provenance
France 222.241 kilos, 1.076.439 fr,
Angleterre 27.106 kilos, 125.285 fr,
Belgique 15.594 kilos, 73.955 fr.
Hollande 1.433 kilos, 6.690 fr.
Italie 1.150 kilos, 5.475 fr.
Allemagne 593 kilos, 2.762 fr.
Autres pays 613 kilos, 3.065 fr.
Totaux, 268.730 kijos, 1.293.671 francs.
L'Agriculture en Mauritanie
11 «'» - •
Par suite de l'insuffisance des pluies et
de leur inégale répartition sur toute la colo-
nie, l'année 1926 a, dans son ensemble, été
plutôt défavorable à l'agriculture. Dans la
zone des oasis les cultures n'ont pu rendre
en moyenne le tiers d'une récolte normale
et en bordure des fleuves et rivières les ense-
mencements ne produiront vraisemblable-
ment pas les quantités nécessaires au réap-
provisionnement des réserves, car la fai-
blesse de la crue a empêché la culture des
terrains inondés. Pour parer à ce déficit, les
cultures irriguées du Nord ont été augmen-
tées dans toute la mesure possible.
En résumé, le développement agricole de
la Mauritanie se voit limité par le fait de
la situat'on géographique de cette colonie.
On peut, en effet, la - diviser en trois - rones :
i" La vallée du fleuve Sénégal, qui com.
prend elle-même deux parties : de Kayes à
Kaédi, où les précipitations atmosphérique!
sont encore assez abondantes pour entretenii
normalement des cultures d'hivernage, et de
Kaédi à la mer, où les pluies d'hivernage
sont souvent insuffisantes pour donner df
bonnes récoltes.
De même, dans la première partie, le Sé.
négal possède deux affluents : le Gorgo'
blanc et le Gorgol noir qui s'étendent assei
loin dans les terres et y créent une zone as
lez humide, susceptible d'un certain déve
loppement.
Lorsque le fleuve prend la direction Est
Ouest, il est rejeté par les dunes et sa ré
gion fluviale est limitée.
Toutefois, de Kayes à la mer il sera pos
sible de créer, dans l'avenir, des terrain
d'irrigation.
29 Une bande de terre située au Non
de la vallée du fleuve et mal arrosée par le
pluies; les cultures y sont très aléatoires e
seulement possibles avec quelques chances dt
réussite dans des vallées barrées, à condition
que les précipitations pluviométriques soient
assez abondantes.
3° La zone saharienne avec ses oasis.
La deuxième zone peut être améliorée par
les barrages et des puits ; la troisième par
l'aménagement des puits et des moyens de
pompage..
Après un premier travail qui consiste dans
l'examen de la nappe aquifère et des res-
sources qu'elle peut présenter, l'administra-
tion locale entreprendra l'amélioration des
plantes cultivées dans les différentes zones
par introduction des variétés déjà étudiées
provenant du sud algérien et tunisien.
"i @.
Les Mies te r pn ii mrt
--0-0--
La première série des ventes publiques de
laines aux enchères, organisée par la Société
Nord- Africaine de Ventes publiques a eu lieu
à Casablanca le 19 mai, à Oudjda le 23 mai,
à Alger le 27 mai, à Tunis le 30 mai.
A Casablanca, où c'était la première fois
qu'avait lieu une vente publique de laines, le
catalogue présentait environ 80-000 kilos de
laines en suint ou lavées de diverses catégorie.
Les enchères furent très animées : 18J prin-
cipaux négociante de Casablanca y partici-
paient ; plusieurs maisons métropolitaines y
avaient envoyé des représentants, qui assistèrent
également aux autres ventes.
- On a coté : suints, de 3.60 à 15 fr., selon
les catégories ; lavées : de 13,80 à 22,70.
L'impression générale laissée par cette pre-
mière vente a été très satisfaisante.
A Oudjda, des laines en suint ont coté de
6,70 à 10 francs. De nombreux lots de laines
communes n'ont pas trouvé preneur.
A Alger, le catalogue présentait 150.000
kilos de laines de toutes qualités, pour compte
de nombreux éleveurs et des principaux négo-
ciants d'Alger. La faiblesse actuelle du mar.
ché des laines s'est fait sentir sur les lavées, les
suints indigènes et les débris. Les suints colons
furent, par contre, l'objet d'enchères ttès ani-
mées.
On a coté : laines colon, 7,90 à 11,40.
(Des laines de troupeaux sélectionnés ont
atteint 13,50). Laines lavées, 12 francs ; dé-
bris 5 francs.
Les cour. cotés à T uni. seront communiqués
ultérieuremeirt.
La deuxième série 'des ventes publiques
d'Afrique du Nord aura lieu à Tunis, AI_,
Oudjda et Casablanca, du 24 juin au 1" juiU
let prochains. ,
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