Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-01-21
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 21 janvier 1927 21 janvier 1927
Description : 1927/01/21 (A28,N12). 1927/01/21 (A28,N12).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64510085
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
VlNGT-HUITIEME ANNEI. NO 12
LE MJMERq M «pitt,
KNDREDI SOIH. 21 JANVIER 1927
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PARIS «->
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1
Les Annales Coloniales
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Le lapon et la Chine
, .1.
Les afiiimraat pis. Lea capota mononnduni britannique ne se réalisent pas.
La Fiance, la Belgique ont refusé de s'associer
à la démarche du cabinet de Londres pendant
que, d'autre part, les Cantonais faisaient à sa
proposition un accueil tout à fait froid.
Nous avons eu l'occasion de dire les raisons
qui ont commandé l'attitude du Kuomintang.
Un parti n'a pas l'habitude de se montrer con-
ciliant quand il est sur le chemin de la victoire.
Il s'exerçait, d' autre part, sur lui des influences
qui ne devaient pas agir en faveur d'un com-
promis. Derrière le Kuomintang, il y a, en
effet, le Gouvernement de Moscou. Et par
l'interméclaire des Chinois, c'est la vieille lutte
entre l'Angleterre et la Russie qui reprend.
Au début du siècle, l'Angleterre faisait la
guerre à la Russie par personne interposée,
c'est-à-dire par le Japon. Aujourd'hui, ce sont
\es troupes du Gouvernement national qui
prerment la revanche de Liao- Yang et de
Moukden. Et les bolcheviks vengent le tsa-
risme de ses défaites d'Extrême-Orient. L'his-
toire a de ces retours de fortune, de ces ironies
qui ne sont pas son moindre charme pour ceux
qui la pratiquent par délassement d'esprit.
On nous dira que la situation n'est pas la
même. Il y a vingt ans, c'était le capitalisme
«usse*. ! itnpénajtsmc russe qui affrontait le
Japon et 1 Angleterre, tandis qu'aujourd'hui,
c'est la révolution russe qui s'attaque au capi-
talisme international. La différence est, à mon
sens, moins dans les faits que dans les mots.
Les impérialismes qui sont en ce moment en
lutte ne sont pas aussi éloignés qu on le pense
cils ceux qui se combattaient en 1904 et 1905
dans Ics plaines de Mandchourie.
Quoi qu'il en soit, l' Angleterre mobilise des
forces considérables à destination de l' Extrême-
Orient. Est-ce peur la guerre ? Non, sans
doute. Ce sont des précautions que l'on prend
coût simplement. Mais qui nous dira de quoi
iemain sera fait ?
Certaines inquiétudes sont donc permises.
Dans ces conditions, il est intéressant de sa-
voir es que feront les puissances qui peuvent
tuger leurs intérêts menacés comme le sont ceux
Je l' Angleterre. La France, sans avoir adhéré
tu mémorandum anglais, ne semble pas animée
J'intentions agressives. La Belgique a renoncé
à sa concession-de Tien-tsin : geste qui ne
;»OIte pas une grave atteinte à ses intérêts, puis-
fu'elle n' occupait pas sa concession, mais qui
a une valeur symbolique- Les Etats-Unis res-
tent fidèles à la politique de non-intervention,
ve qui ne les empêche d'avoir d'imposantes
forces nl!vles en prc'sencc de Changhaï. Mais
il y a une autre grande puissance qui suit de
très près les affaires de Chine, qui a de nom*
'•eux capitaux engagés dans de multiples af-
faires et dont des centaines de milliers de res-
sortissants vivent sur le territoire de l'immense
- - - - -
république. Cet Etat, c est le Japon.
Que pense le Japon de la situation actuelle ?
(Quelle est sa politique? Elle a été quelque peu
'nigmatique jusqu'ici. Aussi éprouve-t-on une
rate satisfaction à l'entendre formuler par des
personnages autorisés. C'est ce que vient de
• lire le baron Shidehara à l'ouverture de )a
)iète.
Les déclarations du ministre des Affaires
étrangères du Japon sont prudentes, et cela se
conçoit. On ne saurait, en effet, à l'heure qu'il
\t, dire avec quelque chance de vérité ce qui
,c: passera en Chine et ce qui sortira de l'im-
broglio cont son territoire est le théâtre. Est-ce
'l Nord, est-ce le Sud qui triomphera ? Peut-
tre ni l'un ni l'autre. On a vu, il n'y a pas
!e très longs mois, un maréchal près d'attein-
dre au but final, au triomphe sur tous ses adver-
ûres, arrêté au dernier moment par la défec-
? on d'un de ses lieutenants. Pour moi, je suis
1 tSez disposé à croire au succès du Sud, ou.
.our le moins, au succès d'une politique qui
, rendra à son compte les revendications essen-
ielles du Kuomintang.
Le baron Shidehara n est pas aussi affinna.
f l' on comprendra sa réserve il recom-
mande de rester impassible devant les nou-
velles fragmentaires ou partiales et de s'en tenir
t une attitude « de parfaite prudence et de
ilme jugement n.
Mais quelle est l'attitude du Japon dans le
xiflit actuel ? On l'a soupçonné de se trouver
derrière certains des toukiuns qui, depuis des
mées. se disputent le pouvoir. Eh bien. il
: 'en est, paraît-il, rien. Le Gouvernement ja-
ponais n'a pas l'intention d'intervenir dans la
itte que se livrent les Chinois du Nord et
eux du Sud.
La paix intérieure ne peut pas être établie
M une pression étrangère. Toute tentative
J ans ce sens est vouée à l'échec. C'est parler
oe. Et ce qui n'est pas moins heureux, c'est
ue le baron Shidehara déclare que son Gou
ornement a estimé « nécessaire d'interdire la
! ,>urniture des armes et les prêts à la Chine
: jsceptibles d' alimenter les conflits de guerre
ivile ».
Nous ne dissimulerons pas que si cette règle
vait été observée par tous les Etats, il y a
Jéjà longtemps que nous n'entendrions plus
parler des luttes que se livrent les condottieri
'u service des différentes puissantes. Celles-ci
e plaignent volontiers des troubles de Chine.
1ais n'en sont-elles point responsables dans
• ne certaine mesure ? Dans cette responsabilité
collective, il est juste d'englober le Japon tout
omme l'Angleterre, l'Amérique et aussi la
rance.
Le Gouvernement de Tokio veut laisser aux
Minois le soin de choisir leur gouvernement.
C'est le bon sens, la sagesse même.
Le ministre continue en déodorant Due la
conférence douanière et celle relative à l'exter-
ritorialité n'aient pas abouti. C'est regrettable.
-ans doute, mais la faute de cet échec ne re-
tombe pas uniquement sur la Chine.
Seulement, on ne trouve pas dans le discours
dhi ministre japonais (au moins dans le texte
cjm a été porté à notre connaissance, son senti-
ment en ce qui concerne les privilèges de
l'exterritorialité. Eet-i! favorable ou hôitilé)
On ne sait. Il se borne à rappeler les conclu-
sions de la Commission instituée en vertu de
l'acte de Washington.
En revanche, il se montre favorable à la
revision de ce que les Chinois appellent les
« traités inégaux », tout en faisant certaines
réserves. Il est prêt à entrer dans des négocia-
tions. Ce n' est pas tout à fait le point de vue
chinois. Mais le rapprochement entre les deux
thèses n' est pas impossible, ni même très diffi-
cile. u Nous sommes, dit-il, prêts à considérer
les aspirations légitimes du peuple chinois avec
beaucoup de sympathie en nous inspirant des
intérêts si no- japonais et des relations amica-
les. »
En terminant, M. de Shidehara résume ainsi
qu'il suit la politique japonaise à l'égard Je la
Chine :
1° Respecter la souveraineté territoriale et
l'intégrité de la Chine et écarter scrupuleuse-
ment toute intervention dans les guerres ci-
v iles ;
2" Resserrer les liens de solidarité et contri-
buer au plus grand rapprochement économique
entre les deux nations ;
3" Prêter une assistance chaleureuse aux
aspirations justifiées du peup l e chinois et coopé-
rer à la réalisation dé ceif aspirations ;
40 Conserver à l'égard de la présente situa-
tion en Chine la même attitude faite de pa-
tience, de tolérance et à la fois défendre les
droits et les intérêts légitimes, essentiels du
Japon par tous les moyens raisonnables qui sont
à la disposition de notre Gouvernement.
Sauf en ce qui touche le dernier paragraphe,
un peu vague, nous ne voyons guère à repren-
dre à ce programme. Il ne nous reste qu'à en
voir l'application qui nous permettra de juger si
les actes sont conformes aux paroles. En tout
cas, cette attitude prudente peut contribuer à
contenir certaines impatiences dangereuses. Il
conv ient de s'en féliciter.
Henry fontanier,
Député "U Cantal
Secrétaire de la Commission
, des Affaires Etrangères
membre de la Commission
des Colonies.
---- -–
A L'OFFICIEL
Le «< Journal Officiel » du 21 janvier 1927 pu-
Nit; li* )' !'- (kg produits d'origine et de pro-
venant i- luuisioniK.'ii importes en France ou m
Algérie pendant lu jirc-Tniùro décade du mois
de janvier 1W7.
l.i' relevé fait ressortir notamment qu'à la date
du 10 janvier, les uuurttites totales imputées à
l'nrrivée sur les crédits en cours étuient les sui-
vantes :
Pour les vins de raisins frais, crédit épuisé.
Pour les huiles d'olives et de gi-igiivils, 'J.785
quintaux sur un crédit do 300.000.
Pour les fèves, 3HS quintaux sur un ("',"dit
de :!UU. (llIO,
Pour les tapis, 2«S7 mer, sur un crédit du
1ÔAHIU.
,
Lois, Décrets. Arrêtés
.-- c.H-
Décret supprimant le bureau secondaire de
la garantie de Bône et rattachant la cir-
conscription de ce contrôle à celle du con-
trôle de Contantine.
Aux ternies de ce décret, est supprimé,
à parlir du lr janvier ln, lu bureau sccon-
daire de la garantie de Bôno créé pur le
décret du U octoDre 1865, pour l'essai et III
marque des ouvrages d'or, d'argenl et de
platine.
Lit circonscription de ce contrôle est ratta-
chée à celle du contrôle de Constantine;
Décrets fivant les traitements de trésoriers-
payeurs des colonies.
Aux termes de ces décrets, le traitement
du lrésorier-pa>eur de la Côte française des
Smnalis e.st tlxé comme suit :
« Traitement 14.000 fr.
•< lie trésorier-payeur reçoit, en outre, un
n')rJh"ment colonial dont la quotité et les
(mrèglement général .sur la solde et les acces-
soires île solde du personnel colonial ».
Ces dispositions seront applicables à par-
tir th ler janvier 1026 et demeurent indépen-
dantes dos relèvements de solde qui seront
alloués aux fonctionnaires des cadres géné-
raux ou lücnux,
La solde de grade du trésorier payeur du
territoire du Togo est .portée de î'c.uOO à
1G.OOO francs, à compter du 1er janvier 1r-26.
(J. 0. du 18 janvier 1027).
Décret mOdifiant. en ce qui concerne la
zone interdite de Bizerte, l'annexe 1 de
l'arrêté du 20 avril 1926 relatif aux zones
du territoire français interdites au survol
ainsi qu'au transport et à l'usage des
appareils photographiques et cinémato-
graphiques à bord des aéronefs.
Aux ternies de ce décret, les dispositions de
l'annexe 1 de l'arrêté du 20 avril 1926 rela-
tive à la zone interdite de Bizerte sont abro-
gées et remplacées par les suivantes :
« Bizerte. - Zone comprise : sur terre, à
l'intérieur d'un cercle de 25 kilomètres de
rayon autour de Biv/.erte ; sur mer : dans les
eaux territoriales correspondant à la zone
--- terrestre ».
Décret portant approbation du budget des
îles Saint-Pierre et Miquelon pour l'exer-
cice 1927.
Aux termes de fe décret, est. approuvé le
budgets dos ilcs Saint-Pierre et liqudnn, pour
l'exercice 1027. arrêté, en recettes, zi 8.08.V2.*!
francs et en dépenses A la somme de A mil-
lions ')x:t: ¡) francs.
(.1. n. du 21 janvier HI27).
Ignorance géographique
La Nouvelle-Calédonie aux Antilles ! !
Un pli officiel. adressé nu Gouverneur
par le Ministre des Pensions, porlait
eomnm adresse :
M. le Gouverneur
de la A ouvelle-Caiédtmie. et Dépendances
Groupe des Antilles françaises
Fort'de-France.
Quel est. 1o foTVotionnniçe du Ministère
des Pensions, ignorant à ee point la urr-
^raptiie coloniale. ?
La réorgansatioa administrative
à Madagascar
----o-G--
M. Marcel Olivier, Gouvertutifé
Général de Madagascar, a entrepris
de réformer Vorganisation de la
Grande Ile, en cherchant à - en simplifier les
rouages. !lIsq,,'à ce jourt les mesures prises
dans cet ordre d'idées n'avaient pas été très
importantes. Quelques attributions de second
ordre ont bien été enlevées aux chefs de pro-
vince et déléguées aux chefs de district :
droit de nommer des chefs de villages, de
délivrer des permis de port d'armes, etc.,
mais tout cela semblait bien timide auprès
de la décentralisation annoncée. Un décret
paru au journal Officiel et relatif à la jus-
tice indigène a constitué une réforme des
plus intéressantes de ce service en mime
temps quutic innovation assez hardie.
Les tribunaux indigènes à J/adagascar
étaient, jusqu'ici, exclusivement présidés par
des fonctionnaires européens et leur compé-
tence réglée suivant la distinction faite par
la loi française entre les crimes et les délits.
Au cllcl-lial de la province et présidé par
sOIt chef le tribunal dit 2" degré à qui sont
déférés les (rimcs, et jugeant en appel en
matière de délits; au chef-lieu de district le
tribunal dll 1er degré connaissant des contra-
ventions et des délits.
le nouveau décret prévoit qui des tribuf
Ilatlx dit 2° degré pourront être créés dans
certains districts. Ils seront alors présidés
par le chef de district et le tribunal du icr
degré du lieu sera alors présidé par l'ad-
joint au chef de district.
Il y a là une décentralisation importante
qui va décongestionner les tribunaux supé-
rieurs de certaines provinces dont les gref-
fes étaient accablés d'affaires. Il y a mieux t
le décret prévoit, que dans le cas où, dans
un district où aura été créé un tribunal du 28
degré, il n y aura pas d'adjoint pouvant pré-
sider le tribunal in/érieur. cette fonction
sera confiée à un fonctiomiairc indigène.
Cette initiative a soulevé dans la Grande Ile
(les commentaires variés, mais on déclare
dans l'ensemble qu'elle doit ctre loyalement
mise à l'épreuve.
Dans l'ordre financier, une expérience
poirrrait aussi être tetrtèe, après le haut té-
moignage de confiance que le décret pré-
cité accorde aux fonctionnaires indigènes.
Il s'agit de la gestion des fonds de
fokOl" ololla. Dans chaque district de la
Grande Ile, il existe une caisse de
fokon'olotra alimentée par les rachats de
prestation des habitants dit district et con-
sacrée à des travaux d'intérêt local suivant
un programme élaboré par les autorités lo-
cales, l'Office du Travail et approuvé par
le Gouverneur Général. La comptabilité de
ces fonds, en principe, tenue par les
fokon'olona intéressés, a été jusqu'à ce jour,
confiée aux chefs de district. Il y aurait in-
térêt à confier cette gestion t) certains
fohon'olona de la colotrie ayant donné des
gages de loyalisme.
Ainsi, dans l'ordre moral comme dans
l'ordre financier, se poursuivrait une expé-
rience dont les résultats seraient des plus in-
téressants et constituant la meilleure prcuve
de V évolution des populations indigènes de
la Grande Ile.
Lucien Gasparln.
Député de la Réunion.
DÉPARTIS
M. Steeg, Résident Générai au Maroc,
prendra passage, le 25 courant, à bord du Ma-
réchal-Lyauley, à destination de Casablanca.
Le même jour, M. Maurice Viollette, Gou-
verneur Général de l'Algérie, s" embarquera
pour Alger.
Ce matin, sont partis par le train de 8 h. 35,
à la gare d'Orsay, à destination de Saint-
Nazaire, M. Juvanon, Gouverneur de la
Guyane, et Mme Juvanon ; M. Buhot-Launay,
secrétaire général de la Guyane, et Mme, avec
ses deux enfants ; M. Bouquet, beau-fils de
M. Juvanon et chef de son cabinet.
De nombreux amis personnels étaient venus
saluer M. Juvanon qui s' embarquera demain
à bord du paquebot Pérou, à destination de
Cayenne.
L'AVIATION COLONIA LE !
--0-0---
Madagascar-Paris
L'aviateur Bernard, qui vient d'etfectuer
le raid France-Madagascar et retour, a
donné hier, au ministère de la Marine, une
sorte de conférence intime, au cours de la-
quelle il a fait le récit de sa longue randon-
née. 4
Après avoir fait connaître les péripéties de
ce voyage, péripéties que nous avons relatées
au jour le jour, il a terminé en ces termes :
-- Ce qui m'a le plus frappé, c'est : 1* l'ac-
ninii enthousiaste qu'on nous a fait partout où
nous sommes passés ; à Tananarive, soixante il
quatre-vingts mille personnes étaient massées
pour nous recevoir ;
2" Le prestige de nos trois couleurs qu'on ap-
piWio«particulièrement, quand on est loin de la
1-rance ;
3° I.n facilité avec laquelle nous avons effectué
le voyage je m'attendais à des diflleultés beau-
coup plus urandes que celles que nous avons
rencontrées.
I.'Association des anciens officiers de vais-
seau dans les affaires organise, à l'hôtel I.u-
tetia, pour le mardi 25 janvier, a 19 h. 45,
un banquet par souscription en l'honneur des
aviateurs Bernard et Bougault, héros du
raid « France-Madagascar », et de MM. I-io-
ré et Weyler, constructeurs de l'hydravion
et de son moteur.
4 <
WAPëWÀTlON
, ,---0+- de& a
Colonies^ a
èa tM
position Internationale du Caoutchouc, des
autres jtroduits tropicaux et des industries
qui s'y rattachent.
Accompagné de MM. Gaston Joseph, di-
recteur de son Cabinet. et Charles Regis-
mansd, directeur des Affaires économi.
ques ; Gourdon, commissaire de la Section
I rançuisc, M. Léon Perrier a visité d'abord
les différents stands de la Nigei-ia,des Etais-
fnis du Brésil, des Indes néerlandaises et
ensuite les pavillons des Colonies françaises
et notamment celui de l'Indochine où il a
(lté reçu par M. le Gouverneur général Va-
renne ri M. Garnier directeur de l'Agence
Economique de l'Indochine.
Peu après, les nombreux invités se
groupaient autour du ministre des Colonies
pour entendre MM. Young, président du
Syndicat du Caoutchouc, Montgomery,
Miss llroWlu', commissaire qénéral de l'Ex-
position. Peu après M. Léon Perrier pro-
nonçait le discours suivant :
Discours du ministre des Colonies
Messieurs,
Il est. puriïeulièivnient agréable au Mi-
nistre des Colonies d'inaugurer aujourd'hui
lu septième Exposition internationale du
caoutchouc et des produits tropicaux que
^es organisateurs ont décidé, cette fois,
n-Pltië:.. ,.., ",. /I(,'r' '9),T-'.#"" T
je me réjouis de voir côte à côte les Etats
et les Colonies des terres tropicales de la
planète participer à une manifestation si
lûehe d'cnseignemejiUs par ses préscnta-
tions extrêmement variées. Ne trouvons-
nous pas ici la synthèse admirable de l'ef-
lort de production réalisé dans les pays
neufs de découverte parfois bien récente et
où la civilisation met ail profit de leur mise
HI valeur les ressources inépuisables de la
science.
Qu'il s'agisse des participations faites
dans cette foule des stands, dont j'admire
l'agencement connue le 4IÙt qui a présidé
à leur installation, ou qu'il s'agisse des étu-
des diverses dont vos Congrès sont saisis,
par des techniciens avertis, vous offrez aux
industriels l'occasion facile de s'instruire
utilement et pratiquement des efforts pour-
suivis en vue d'améliorer, d Mm ton si fier et
de dévelJonper, avec méthode, les grandes
matières tropicales de plus en plus néces-
saires ti la consommation mondiale,
Belle émulation, remarquable stimulant
ifue le spectacte des Ktats, des Colonies et
des particuliers rivalisant du désir de faire
connaître leurs progrès de manière que les
uns puissent largement puiser chez les au-
tres les plus utites enseignements. D'une
collnbomtion aussi confiante, que d'espé-
rii.n,c.es cæcoulpnt. ! Il convient, en effet, non
pas d'envier te voisin s'il fait mieux, mais
de lui être reconnaissant de mettre sa
précieuse documentation à la portée des
Ilutres,
Possibilité de cultures, méthodes agri-
coles, emploi des engrais, amélioration des
moyens mécaniques, procédés dp traite-
ment de<3 matières premières, utHisalion de
la. main-d'o'uvre, conditions, d'accroisse-
ment de la production, tout est ilà pour
renseigner le visiteur et lui lacilitti- ses
investigations.
Et c'est pouivpioi, Messieurs, je ne sau-
rais trop insister sur la nécessité ipratique
d'info, telle manifestation internationale qui
donne aux méthodes comparées de pro-
duction tropicale un relief si saisissant.
Ici, le caoutchouc (pie l'industrie automo-
bile du inonde absorbe largemeint, bien
loin d'avoir I.'l'pellÜl\.nt atteint la consom-
mation dont, elle aura, besoin dams les an-
nées à venir. LÙ, le café, le cacao, le thé
qui, peu à ipeu, pénètrent dans la consom-
mation de toutes les classes sociales ; les
épi'ces. le tabac, les l>ois d'i'ctdoris et aux dessins les plus imprévus. Et
puis, ailleurs, les textiles dont la produo
t:::n doit être intensiliée pour pourvoir à
tous les besoins de l'humanité, IPour ali-
menter les métiers et les broches des illa-
lures : jute et sisal pour les sacs et les
cordages ; coton et laine qui représentent,
en valeur, dans, les transactions commer-
ciales annuelles du monde des dizaines et
des dizaines de milliards de francs. S'il me
fallait passer en revue une à une les res-
sources infinies du sol, du sous-sol, des
mors chaudes, l'énumération se prolonge-
rait par trop. Celle à laquelle je me suis
arrêté suffit, je pense, à dégager la variété
et l'abondance, inouïes des matières lire-
mières tropicales.
Je félicite bien vivement, nu nom du Gou-
vernement, les organisateurs et les expo-
sants de !a. grn.n:d:iosl\ manifestation à la-
quelle ils m'ont convié, notamment Miss
Hrowne et sa tkllc collaboratrice Miss
Rothschild : ie forme tous les vœux pour
que cette Imposition si instructive et pleine
d'attraits remporte, à Paris, les succès
nu'cUc a connus en d'autres pays.
Un courant incontestablement puissant
en faveur de ses colonie est enregistré en
France depuis quelques années. Je ne
doute pas que la 7° Exposition internatio-
nal0 du caoutchouc et des matières premiè-
res tropicales rencontre la faveur du pu-
blie. Des salutaires leçons qu'elle propose
à notre attention résulteront, j'en suis con-
vaincu, une impulsion nouvelle h la produc-
tion tropicale, un développement parallèle
des industries qui Valisorbent, des possi-
bilités nouvelles de travail, l'l, .par voie de
conséquence, plus de bien-être pour l'hu-
manité (Vifs applaudissements).
-------- <)t
L'exissmsn catmlale tnlerollioBlle
Ces décrets relatifs è l'Exposition colo-
niale internationale de Paris de H)i?9 seront
publiés à l'Officiel dans une dizaine de
jours.
Ajoutons quelques renseignements à ceux
que nous avons publiés le C* le 7 janvier.
En dehors des 25 millions de subventions
que recevra l'Exposition, elle .'mettra, pour
s.-s ressources financières, des Hons à le'ts.
Par ailleurs, les Colonies françaises cl
étrangères paieront leur partlcipntion.
Les travaux commenceront en mai tt £ ?7.
»
Au Conseil d État
Cavaliers communaux algériens
Cette haute juridiction vient de juger
une affaire qui intéresse les agents com-
ou ptui teyagUmn»;U ,p,)
algériens employés par les adminfetru-
teurs des communes. Le Conseil d'Etat
avait à statuer sur la question suivante :
Lesdits administrateurs n'excèdent-ils pas
leurs pouvoirs en 'disposant de ces agents
sans le consentement préalable de ces der-
niers ?
Le Conseil a répondu par rallirmative.
Il a donné gain de cause au cavalier Taibi
Abdelkader, qui avait introduit une re-
quête aux lins d'anllulation: lu d'un urrtù
de l'administrateur de l'venda qui l'avait
nommé cavalier de cette commune ; 20 d'un
arrêté de l'administrateur de Saïda qui
l'avait remplacé dans son emploi de cava-
lier dans cette commune. Cette décision a
été prise pour les motifs, entre autres, sui-
vants : Le Conseil considérant qu'il résulte
de l'ensemble des dispositions de l'arrêté du
9 septembre 11*25, portant règlement sur le
personnel et le service des cavaliers et ein-
plovés par les administrateurs, que les ca-
valiers de communes mixtes constituent des
agents communaux qui sont attachés à la
commune dans luquejle ils sont nommés, et
qui ne peuvent être déplacés d'une com-
mune Ú. une autre sans leur consentement.
Pour ces motifs, l'arrêté de l'administra-
teur de la commune mixte, de Saïda en date
du :J juillet ltt?4, et l'arrêté de l'adminis-
trateur de la commune mixte, de Frenda
",,y.) CJ24r.1:iow.\1", tllm'lk1"J:
Retraite des administrateurs en cMr
des colonies
Un ancien administrateur en chef des
colonies, M. Thibaud, ayant en vain ré-
clamé au sujet de sa pension de retraite
qu'il estimait insuffisante, a introduit une
requête au Conseil d'Etat, aux lins d'annu-
lation d'un décret en date du 28 décembre
H,.l''z rejetant sa réclamation.
Le Conseil d'Etat vient de statuer sur
cette uffaire.
Cette haute juridiction a donné gain de
cause au requérant. Les motifs de sa déci-
sion retiendront certainement l'attention des
hauts fonctionnaires coloniaux.
Voici les principaux :
Le Conseil, considérant que l'article L»7
de la lui du lo juillet HMt prescrit que,
pour les fonctionnaires et agents coloniaux
placés au point de vue de la retraite, sous
le régime de la loi du 18 ayil 1831, la pen-
sion se règle sur le grade dont. l'âge tuf a
en dernier lieu exercé effectivement les
fonctions aux colonies, pendant deux ans
au moins, qu'il a été dérogé à cette dispo-
sition pur l'article 8 de la loi du 15 janvier
1910, lequel porte que, pour l'application
de la loi du 13 juillet liMl, sont assimilés
au temps de présence effectué dans le gra-
de du fonvtionnuire "uux colonies les pério-
des de service militaire accomplies par les
intéressés en temps de guerre.
« Considérant qu'il n'est pas contesté
qu'en comptant ses services militaires, M.
Thibaud jus tille de plus de deux ans de
fonctions exercées effectivement, dans le
.1.!l'illlf' d'administrateur en eheX de 2° classe
dles colonies, des lors, il est fondé A soute-
nir qu'il a droit à la pension demandée.
d Pour ces motifs le décret du décem-
bre est annulé. »
Les dnlls sir les sicres
0 0
Le Syndicat Général des Producteurs de
Sucre et de Rhum des colonies françaises oient
d'adresser à M. Bokanowski, ministre du Com-
merce, la lettre suivante :
Paris, 12 janvier.
Monsieur le ministre,
Nous avons appris indirectement que le Gou-
vernement aurait l'intention de modifier le droit
de douane frappant les sucres étrangers à leur
entrée en France, et peut-être de le rendre mo-
bile.
Bien que les sucres importés des colonies
françaises ne soient pas soumis à ce droit, nous
avons le plus grand intérêt à ce qu'il ne soit
pas modifiéOet surtout à ce qu'il ne varie pas
constamme et surtout à ce qu 'il ne var i e pas
constamment
Il est éviLent que les modifications appor-
tées au droit de douane ont une répercussion
immédiate sur le prix intérieur de la denrée ;
or, la valeur du sucre dans les colonies et
toutes les transactions qui gravitent autour, en
particulier le prix d'achat des cannes à sucre
par les usines aux cultivateurs, et les taux des
salaires varient eux-mêmes avec les cours de
Paris télégraphiés chaque jour.
Les cannes et les sucres étant achetés sur ces
bases, pour n'être réalisés par les fabricants ou
les acheteurs que quelques moi s plus tard, à
leur arrivee en r rance et sur la base des cours
qui y seront alors pratiqués, il pourrait, en cas
de modifications des droits de douane entre
temps, se produire des différences de prix
autres que celles résultant des fluctuations com-
merciales normales.
Cet'aléa est de nature à empêcher les inté-
ressés de prendre des engagements et, par con-
séquent, nuira à la production du sucre dans
nos colonies à un moment où, précisément, il
est désirable d'encouragcr ces colonies à ali-
menter la métropole dans toute la mesure pos-
sible.
Il ne faut pas, d autre part, perdre de vue
que, Sans nos anciennes colonies, les contribu-
tions diverses des sucreries, en particulier les
droits de sortie, calculés ad oalorem, consti-
tuent la principale ressource du budget, et que
toute réduction de la valeur du sucre porte ainsi
directement atteinte aux recettes budgétaires.
Nous vous demandons, en conséquence,
Monsieur le Ministre, de ne pas donner suite
au projet de modification des droits de douane.
Veuillez agréer. Monsieur le M inistre, l' as-
surance de notre haute considération.
Le Secrétaire général,
A. JAINET.
Dépêches de l'Indochine
0- o --
Première pierre
Dimanche à 17 heures, à Pnoni-Penh% if
RâiúúmJ .r.,B ,a::à'X .dilI!""
ri
nistratioc à la pus,' J'' la première piettt
de la Chambre de Commerce où un vin
d'honneur lui a été offert.
Inauguration
Le 17 jancier, à 17 !i %un's, a en lieu, sa
présence dit Hésitiez 1? Supérieur, Hnaugw
ratifui de fa nouvelle -entraie clectriqitë.
Recettes budgétaires
Les recettes effectuées pendant les on"
premiers mois de l'année. 19t>6 ou titre des,
chapitres douanes, > :f/ri tribut ions intlivec-
les, régies, pustes, télégraphes, té lé phones
enregistrement, domain»s, timbres, budget
général de r Indochine, s'élevèrent 4 enui-
ron ;,9.91;.000 piastres, soit une moins-
val ne. de 18.000 piastres par rapport aux
évaluations budgétaires. Cette muins-value
constatée résulte Jio'UI' la majeure partie
d'une diminution des produits de douanes
dont la pereeptUj/i faite en Iran.:"'papiPA'
fut. affeetée. par la har<--e du fruth: dans la
période considérée.
Départ d'une canonnière
T.I' canonnière Cl';¡.r,¡,¡", a quitta :.;aigon te
HI pour rejoindre la tivision IIIf/mlc cie
Chine.
Soumission
Le Gouverneur de Cochinchine s'est ren-
J!..L..Jii t' JLP)"'r":1UÇ!l{I-.W&;ft.AM.J&a.,
U:tI""If1/I,flU',tr." SQuft,t,u-rô7à ,
chefs Mois du massif de la Nui-Bar a.
Xénophobie croissante en Chine
Suivant une information non démenlie,
Tehanghe-Hue-Liang, fils de Tchang So-EÏu
a déclaré, que si le !lut¿t\Crll.l"/f,rl,t anglais
avait recours à la fUI' v pour le règlement
de la situation à Hunkeou, le gouverne-
ment de Moukden "ppnterait sans hésiter
un mouvement populaire,
//ingénieur en ̃ hef français des
trarmcaifs à Pékin a <•{.; révoqué sans mo-
tif par le Omseil d'administration chinois
qui Il annoncé son inU<>Uion de supprimer
tous les ingénieurs étrangers.
Le pessimisme gaqne toute la China du
Word devant le courant ,:(II/)plw';'; toujours
croissant.
A Foutcheou, les soUlats ont pillé la mis-
sion catholique espagnole et ïorpheiinat ;
ils ont emmené en otage trois cents orphe-
lins. {.: religieuses espagnoles et fran-
çaises ont quitté Foutehéou pour Hong-
Kong le If:, Deux chapelles de VY. Al. C. 1\.
et plusieurs résidencẽ< de missionnaires
ont été pillées.
Inctopacifi.
L'élevage du chevml en Indochine
0-0
Dans une grande partie du Tonkin, le cli-
mat est favorable à l'élevage du cheval.
Les pâturages de beaucoup de provinces
sont bons et pourraient ôtre encore facile-
ment améliorés par l'ensemencement d'es-
pèces foulTugèrcs.
L'élevtig (t du cheval L'::.t pratiqué par des
entreprises européennes mais il existe aussi
un élevage indigène proprement dit. De
grands efforts ont été faits et les essais,
s'ils n'ont pas toujours été couronnés de
succès sont dignes d être, encouragés.
L'élevage est pratiqué principalement
dans les régions do Cuo-Bang et de Lang-
son. Les étalons employés comprennent en
majorité des étalons de croisement A for-
mules très variées, dos étalons mongols
diversement a ;nais généralement
médiocres, enAn des étalons arabe;} ache-
tés dans rfndc et dont il n'y ri. pas lien
d'être absolument satisfait.
Dans l'élevage indigène, les progrès sont
peu nets malgré l'effort accompli. Le che-
VIII indigène e.st très résistant. Sa taillo
pourrait être augment-ë par la sélection ou
par des croisements p ru «lents. La difficulté
iîst de vaincre la routine des populations
de la haute région s" .ivrant à cet élevage.
-
Le cours du riz
SAIGON (19 envier)
(les 100 kilos en piastres)
Ri/. ! 10 1, ", brisures 10 80
Riz n" 2, il) r,“ brisur-s 9 80
«Kiz 11" 2, Ôl) brisures 9 10
Hiz Il'' :!, 11I (:', bl'isljr,-' s .,.,'. l
llrisures iv" 1 et 2 8 tO
Hrisinvs n°» et j 7
}\1'1:-:III','S n08 ;{ et j, 7- \O
Farines ;j , I)
Paddy Vinh-Long 6 lf>
Paddy Co-Cong 6 T>0
Paddy Hac- L ieu C '^0
Paddy Baixau t» 20
Coprah 17 7T>
HANOI
(Cours moifen de ht rnaine p.éeédenlG
fob Haifi!c.o, France
en piastrev p.,r 100 1.. il ( , ;
Riz Tonkin sans J;ri" nr. s 14 15
Riz Tonkin 15/25 0-0 brisures 13 lô
Riz Tonkin ;;5/'i5 0/0 brisures 12 25
Brisures 11" o 10 -i5
Brisures nos l et 2 9 95
Maïs blanc , ., ,' incoté
M aïs K)n\ manque
Ricin ",..,. , , ., 13 50
TAUX DE LA MASTRB
A la «lii'e du 10 j. ci-.i- : taux de la pias-
:\ la d.d,: du ln j.t:.,:, ;, taux lie I(t pias-
tre a S;iÏ4'«n elttil d<- * r. -,0,
TAUX DE LA ROUPIE
.-'.:_.
t.f Gouverneur d« • r::.hl.menl<; français
dans l'Inde vient «I; r .1» connnîtm au \'h..
rnMre d.> (tu 1,1
I'.):??. i" taux ,)f!,: ,i roupie était du
8 fr. -;"
BANQUE DE L'A.O.
Par décret rendu ,ur 11 proposition du mi -
nistre des Colonies, du ;»resk?ent du Conseil,,
ministre des Finances, ( Ki ministre des Af-
faires étrangères, le pt,v'ke concédé à la
Banque de l'Afrique ex: dentale est nrorogr
pour urre durée d'un :r.c >, A compter du 20
janvier 1927.
LE MJMERq M «pitt,
KNDREDI SOIH. 21 JANVIER 1927
* JIVRML IV9TIDIEI
.M8HMt & Adfoiaigretim t
M, Hl H ^MK-Ylpfetf
PARIS «->
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1
Les Annales Coloniales
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lira.,.
88 .--. - a" -
.,. w db me"
Le lapon et la Chine
, .1.
Les afiiim
La Fiance, la Belgique ont refusé de s'associer
à la démarche du cabinet de Londres pendant
que, d'autre part, les Cantonais faisaient à sa
proposition un accueil tout à fait froid.
Nous avons eu l'occasion de dire les raisons
qui ont commandé l'attitude du Kuomintang.
Un parti n'a pas l'habitude de se montrer con-
ciliant quand il est sur le chemin de la victoire.
Il s'exerçait, d' autre part, sur lui des influences
qui ne devaient pas agir en faveur d'un com-
promis. Derrière le Kuomintang, il y a, en
effet, le Gouvernement de Moscou. Et par
l'interméclaire des Chinois, c'est la vieille lutte
entre l'Angleterre et la Russie qui reprend.
Au début du siècle, l'Angleterre faisait la
guerre à la Russie par personne interposée,
c'est-à-dire par le Japon. Aujourd'hui, ce sont
\es troupes du Gouvernement national qui
prerment la revanche de Liao- Yang et de
Moukden. Et les bolcheviks vengent le tsa-
risme de ses défaites d'Extrême-Orient. L'his-
toire a de ces retours de fortune, de ces ironies
qui ne sont pas son moindre charme pour ceux
qui la pratiquent par délassement d'esprit.
On nous dira que la situation n'est pas la
même. Il y a vingt ans, c'était le capitalisme
«usse*. ! itnpénajtsmc russe qui affrontait le
Japon et 1 Angleterre, tandis qu'aujourd'hui,
c'est la révolution russe qui s'attaque au capi-
talisme international. La différence est, à mon
sens, moins dans les faits que dans les mots.
Les impérialismes qui sont en ce moment en
lutte ne sont pas aussi éloignés qu on le pense
cils ceux qui se combattaient en 1904 et 1905
dans Ics plaines de Mandchourie.
Quoi qu'il en soit, l' Angleterre mobilise des
forces considérables à destination de l' Extrême-
Orient. Est-ce peur la guerre ? Non, sans
doute. Ce sont des précautions que l'on prend
coût simplement. Mais qui nous dira de quoi
iemain sera fait ?
Certaines inquiétudes sont donc permises.
Dans ces conditions, il est intéressant de sa-
voir es que feront les puissances qui peuvent
tuger leurs intérêts menacés comme le sont ceux
Je l' Angleterre. La France, sans avoir adhéré
tu mémorandum anglais, ne semble pas animée
J'intentions agressives. La Belgique a renoncé
à sa concession-de Tien-tsin : geste qui ne
;»OIte pas une grave atteinte à ses intérêts, puis-
fu'elle n' occupait pas sa concession, mais qui
a une valeur symbolique- Les Etats-Unis res-
tent fidèles à la politique de non-intervention,
ve qui ne les empêche d'avoir d'imposantes
forces nl!vles en prc'sencc de Changhaï. Mais
il y a une autre grande puissance qui suit de
très près les affaires de Chine, qui a de nom*
'•eux capitaux engagés dans de multiples af-
faires et dont des centaines de milliers de res-
sortissants vivent sur le territoire de l'immense
- - - - -
république. Cet Etat, c est le Japon.
Que pense le Japon de la situation actuelle ?
(Quelle est sa politique? Elle a été quelque peu
'nigmatique jusqu'ici. Aussi éprouve-t-on une
rate satisfaction à l'entendre formuler par des
personnages autorisés. C'est ce que vient de
• lire le baron Shidehara à l'ouverture de )a
)iète.
Les déclarations du ministre des Affaires
étrangères du Japon sont prudentes, et cela se
conçoit. On ne saurait, en effet, à l'heure qu'il
\t, dire avec quelque chance de vérité ce qui
,c: passera en Chine et ce qui sortira de l'im-
broglio cont son territoire est le théâtre. Est-ce
'l Nord, est-ce le Sud qui triomphera ? Peut-
tre ni l'un ni l'autre. On a vu, il n'y a pas
!e très longs mois, un maréchal près d'attein-
dre au but final, au triomphe sur tous ses adver-
ûres, arrêté au dernier moment par la défec-
? on d'un de ses lieutenants. Pour moi, je suis
1 tSez disposé à croire au succès du Sud, ou.
.our le moins, au succès d'une politique qui
, rendra à son compte les revendications essen-
ielles du Kuomintang.
Le baron Shidehara n est pas aussi affinna.
f l' on comprendra sa réserve il recom-
mande de rester impassible devant les nou-
velles fragmentaires ou partiales et de s'en tenir
t une attitude « de parfaite prudence et de
ilme jugement n.
Mais quelle est l'attitude du Japon dans le
xiflit actuel ? On l'a soupçonné de se trouver
derrière certains des toukiuns qui, depuis des
mées. se disputent le pouvoir. Eh bien. il
: 'en est, paraît-il, rien. Le Gouvernement ja-
ponais n'a pas l'intention d'intervenir dans la
itte que se livrent les Chinois du Nord et
eux du Sud.
La paix intérieure ne peut pas être établie
M une pression étrangère. Toute tentative
J ans ce sens est vouée à l'échec. C'est parler
oe. Et ce qui n'est pas moins heureux, c'est
ue le baron Shidehara déclare que son Gou
ornement a estimé « nécessaire d'interdire la
! ,>urniture des armes et les prêts à la Chine
: jsceptibles d' alimenter les conflits de guerre
ivile ».
Nous ne dissimulerons pas que si cette règle
vait été observée par tous les Etats, il y a
Jéjà longtemps que nous n'entendrions plus
parler des luttes que se livrent les condottieri
'u service des différentes puissantes. Celles-ci
e plaignent volontiers des troubles de Chine.
1ais n'en sont-elles point responsables dans
• ne certaine mesure ? Dans cette responsabilité
collective, il est juste d'englober le Japon tout
omme l'Angleterre, l'Amérique et aussi la
rance.
Le Gouvernement de Tokio veut laisser aux
Minois le soin de choisir leur gouvernement.
C'est le bon sens, la sagesse même.
Le ministre continue en déodorant Due la
conférence douanière et celle relative à l'exter-
ritorialité n'aient pas abouti. C'est regrettable.
-ans doute, mais la faute de cet échec ne re-
tombe pas uniquement sur la Chine.
Seulement, on ne trouve pas dans le discours
dhi ministre japonais (au moins dans le texte
cjm a été porté à notre connaissance, son senti-
ment en ce qui concerne les privilèges de
l'exterritorialité. Eet-i! favorable ou hôitilé)
On ne sait. Il se borne à rappeler les conclu-
sions de la Commission instituée en vertu de
l'acte de Washington.
En revanche, il se montre favorable à la
revision de ce que les Chinois appellent les
« traités inégaux », tout en faisant certaines
réserves. Il est prêt à entrer dans des négocia-
tions. Ce n' est pas tout à fait le point de vue
chinois. Mais le rapprochement entre les deux
thèses n' est pas impossible, ni même très diffi-
cile. u Nous sommes, dit-il, prêts à considérer
les aspirations légitimes du peuple chinois avec
beaucoup de sympathie en nous inspirant des
intérêts si no- japonais et des relations amica-
les. »
En terminant, M. de Shidehara résume ainsi
qu'il suit la politique japonaise à l'égard Je la
Chine :
1° Respecter la souveraineté territoriale et
l'intégrité de la Chine et écarter scrupuleuse-
ment toute intervention dans les guerres ci-
v iles ;
2" Resserrer les liens de solidarité et contri-
buer au plus grand rapprochement économique
entre les deux nations ;
3" Prêter une assistance chaleureuse aux
aspirations justifiées du peup l e chinois et coopé-
rer à la réalisation dé ceif aspirations ;
40 Conserver à l'égard de la présente situa-
tion en Chine la même attitude faite de pa-
tience, de tolérance et à la fois défendre les
droits et les intérêts légitimes, essentiels du
Japon par tous les moyens raisonnables qui sont
à la disposition de notre Gouvernement.
Sauf en ce qui touche le dernier paragraphe,
un peu vague, nous ne voyons guère à repren-
dre à ce programme. Il ne nous reste qu'à en
voir l'application qui nous permettra de juger si
les actes sont conformes aux paroles. En tout
cas, cette attitude prudente peut contribuer à
contenir certaines impatiences dangereuses. Il
conv ient de s'en féliciter.
Henry fontanier,
Député "U Cantal
Secrétaire de la Commission
, des Affaires Etrangères
membre de la Commission
des Colonies.
---- -–
A L'OFFICIEL
Le «< Journal Officiel » du 21 janvier 1927 pu-
Nit; li* )' !'- (kg produits d'origine et de pro-
venant i- luuisioniK.'ii importes en France ou m
Algérie pendant lu jirc-Tniùro décade du mois
de janvier 1W7.
l.i' relevé fait ressortir notamment qu'à la date
du 10 janvier, les uuurttites totales imputées à
l'nrrivée sur les crédits en cours étuient les sui-
vantes :
Pour les vins de raisins frais, crédit épuisé.
Pour les huiles d'olives et de gi-igiivils, 'J.785
quintaux sur un crédit do 300.000.
Pour les fèves, 3HS quintaux sur un ("',"dit
de :!UU. (llIO,
Pour les tapis, 2«S7 mer, sur un crédit du
1ÔAHIU.
,
Lois, Décrets. Arrêtés
.-- c.H-
Décret supprimant le bureau secondaire de
la garantie de Bône et rattachant la cir-
conscription de ce contrôle à celle du con-
trôle de Contantine.
Aux ternies de ce décret, est supprimé,
à parlir du lr janvier ln, lu bureau sccon-
daire de la garantie de Bôno créé pur le
décret du U octoDre 1865, pour l'essai et III
marque des ouvrages d'or, d'argenl et de
platine.
Lit circonscription de ce contrôle est ratta-
chée à celle du contrôle de Constantine;
Décrets fivant les traitements de trésoriers-
payeurs des colonies.
Aux termes de ces décrets, le traitement
du lrésorier-pa>eur de la Côte française des
Smnalis e.st tlxé comme suit :
« Traitement 14.000 fr.
•< lie trésorier-payeur reçoit, en outre, un
n')rJh"ment colonial dont la quotité et les
(m
soires île solde du personnel colonial ».
Ces dispositions seront applicables à par-
tir th ler janvier 1026 et demeurent indépen-
dantes dos relèvements de solde qui seront
alloués aux fonctionnaires des cadres géné-
raux ou lücnux,
La solde de grade du trésorier payeur du
territoire du Togo est .portée de î'c.uOO à
1G.OOO francs, à compter du 1er janvier 1r-26.
(J. 0. du 18 janvier 1027).
Décret mOdifiant. en ce qui concerne la
zone interdite de Bizerte, l'annexe 1 de
l'arrêté du 20 avril 1926 relatif aux zones
du territoire français interdites au survol
ainsi qu'au transport et à l'usage des
appareils photographiques et cinémato-
graphiques à bord des aéronefs.
Aux ternies de ce décret, les dispositions de
l'annexe 1 de l'arrêté du 20 avril 1926 rela-
tive à la zone interdite de Bizerte sont abro-
gées et remplacées par les suivantes :
« Bizerte. - Zone comprise : sur terre, à
l'intérieur d'un cercle de 25 kilomètres de
rayon autour de Biv/.erte ; sur mer : dans les
eaux territoriales correspondant à la zone
--- terrestre ».
Décret portant approbation du budget des
îles Saint-Pierre et Miquelon pour l'exer-
cice 1927.
Aux termes de fe décret, est. approuvé le
budgets dos ilcs Saint-Pierre et liqudnn, pour
l'exercice 1027. arrêté, en recettes, zi 8.08.V2.*!
francs et en dépenses A la somme de A mil-
lions ')x:t: ¡) francs.
(.1. n. du 21 janvier HI27).
Ignorance géographique
La Nouvelle-Calédonie aux Antilles ! !
Un pli officiel. adressé nu Gouverneur
par le Ministre des Pensions, porlait
eomnm adresse :
M. le Gouverneur
de la A ouvelle-Caiédtmie. et Dépendances
Groupe des Antilles françaises
Fort'de-France.
Quel est. 1o foTVotionnniçe du Ministère
des Pensions, ignorant à ee point la urr-
^raptiie coloniale. ?
La réorgansatioa administrative
à Madagascar
----o-G--
M. Marcel Olivier, Gouvertutifé
Général de Madagascar, a entrepris
de réformer Vorganisation de la
Grande Ile, en cherchant à - en simplifier les
rouages. !lIsq,,'à ce jourt les mesures prises
dans cet ordre d'idées n'avaient pas été très
importantes. Quelques attributions de second
ordre ont bien été enlevées aux chefs de pro-
vince et déléguées aux chefs de district :
droit de nommer des chefs de villages, de
délivrer des permis de port d'armes, etc.,
mais tout cela semblait bien timide auprès
de la décentralisation annoncée. Un décret
paru au journal Officiel et relatif à la jus-
tice indigène a constitué une réforme des
plus intéressantes de ce service en mime
temps quutic innovation assez hardie.
Les tribunaux indigènes à J/adagascar
étaient, jusqu'ici, exclusivement présidés par
des fonctionnaires européens et leur compé-
tence réglée suivant la distinction faite par
la loi française entre les crimes et les délits.
Au cllcl-lial de la province et présidé par
sOIt chef le tribunal dit 2" degré à qui sont
déférés les (rimcs, et jugeant en appel en
matière de délits; au chef-lieu de district le
tribunal dll 1er degré connaissant des contra-
ventions et des délits.
le nouveau décret prévoit qui des tribuf
Ilatlx dit 2° degré pourront être créés dans
certains districts. Ils seront alors présidés
par le chef de district et le tribunal du icr
degré du lieu sera alors présidé par l'ad-
joint au chef de district.
Il y a là une décentralisation importante
qui va décongestionner les tribunaux supé-
rieurs de certaines provinces dont les gref-
fes étaient accablés d'affaires. Il y a mieux t
le décret prévoit, que dans le cas où, dans
un district où aura été créé un tribunal du 28
degré, il n y aura pas d'adjoint pouvant pré-
sider le tribunal in/érieur. cette fonction
sera confiée à un fonctiomiairc indigène.
Cette initiative a soulevé dans la Grande Ile
(les commentaires variés, mais on déclare
dans l'ensemble qu'elle doit ctre loyalement
mise à l'épreuve.
Dans l'ordre financier, une expérience
poirrrait aussi être tetrtèe, après le haut té-
moignage de confiance que le décret pré-
cité accorde aux fonctionnaires indigènes.
Il s'agit de la gestion des fonds de
fokOl" ololla. Dans chaque district de la
Grande Ile, il existe une caisse de
fokon'olotra alimentée par les rachats de
prestation des habitants dit district et con-
sacrée à des travaux d'intérêt local suivant
un programme élaboré par les autorités lo-
cales, l'Office du Travail et approuvé par
le Gouverneur Général. La comptabilité de
ces fonds, en principe, tenue par les
fokon'olona intéressés, a été jusqu'à ce jour,
confiée aux chefs de district. Il y aurait in-
térêt à confier cette gestion t) certains
fohon'olona de la colotrie ayant donné des
gages de loyalisme.
Ainsi, dans l'ordre moral comme dans
l'ordre financier, se poursuivrait une expé-
rience dont les résultats seraient des plus in-
téressants et constituant la meilleure prcuve
de V évolution des populations indigènes de
la Grande Ile.
Lucien Gasparln.
Député de la Réunion.
DÉPARTIS
M. Steeg, Résident Générai au Maroc,
prendra passage, le 25 courant, à bord du Ma-
réchal-Lyauley, à destination de Casablanca.
Le même jour, M. Maurice Viollette, Gou-
verneur Général de l'Algérie, s" embarquera
pour Alger.
Ce matin, sont partis par le train de 8 h. 35,
à la gare d'Orsay, à destination de Saint-
Nazaire, M. Juvanon, Gouverneur de la
Guyane, et Mme Juvanon ; M. Buhot-Launay,
secrétaire général de la Guyane, et Mme, avec
ses deux enfants ; M. Bouquet, beau-fils de
M. Juvanon et chef de son cabinet.
De nombreux amis personnels étaient venus
saluer M. Juvanon qui s' embarquera demain
à bord du paquebot Pérou, à destination de
Cayenne.
L'AVIATION COLONIA LE !
--0-0---
Madagascar-Paris
L'aviateur Bernard, qui vient d'etfectuer
le raid France-Madagascar et retour, a
donné hier, au ministère de la Marine, une
sorte de conférence intime, au cours de la-
quelle il a fait le récit de sa longue randon-
née. 4
Après avoir fait connaître les péripéties de
ce voyage, péripéties que nous avons relatées
au jour le jour, il a terminé en ces termes :
-- Ce qui m'a le plus frappé, c'est : 1* l'ac-
ninii enthousiaste qu'on nous a fait partout où
nous sommes passés ; à Tananarive, soixante il
quatre-vingts mille personnes étaient massées
pour nous recevoir ;
2" Le prestige de nos trois couleurs qu'on ap-
piWio«particulièrement, quand on est loin de la
1-rance ;
3° I.n facilité avec laquelle nous avons effectué
le voyage je m'attendais à des diflleultés beau-
coup plus urandes que celles que nous avons
rencontrées.
I.'Association des anciens officiers de vais-
seau dans les affaires organise, à l'hôtel I.u-
tetia, pour le mardi 25 janvier, a 19 h. 45,
un banquet par souscription en l'honneur des
aviateurs Bernard et Bougault, héros du
raid « France-Madagascar », et de MM. I-io-
ré et Weyler, constructeurs de l'hydravion
et de son moteur.
4 <
WAPëWÀTlON
, ,---0+- de& a
Colonies^ a
èa tM
position Internationale du Caoutchouc, des
autres jtroduits tropicaux et des industries
qui s'y rattachent.
Accompagné de MM. Gaston Joseph, di-
recteur de son Cabinet. et Charles Regis-
mansd, directeur des Affaires économi.
ques ; Gourdon, commissaire de la Section
I rançuisc, M. Léon Perrier a visité d'abord
les différents stands de la Nigei-ia,des Etais-
fnis du Brésil, des Indes néerlandaises et
ensuite les pavillons des Colonies françaises
et notamment celui de l'Indochine où il a
(lté reçu par M. le Gouverneur général Va-
renne ri M. Garnier directeur de l'Agence
Economique de l'Indochine.
Peu après, les nombreux invités se
groupaient autour du ministre des Colonies
pour entendre MM. Young, président du
Syndicat du Caoutchouc, Montgomery,
Miss llroWlu', commissaire qénéral de l'Ex-
position. Peu après M. Léon Perrier pro-
nonçait le discours suivant :
Discours du ministre des Colonies
Messieurs,
Il est. puriïeulièivnient agréable au Mi-
nistre des Colonies d'inaugurer aujourd'hui
lu septième Exposition internationale du
caoutchouc et des produits tropicaux que
^es organisateurs ont décidé, cette fois,
n-Pltië:.. ,.., ",. /I(,'r' '9),T-'.#"" T
je me réjouis de voir côte à côte les Etats
et les Colonies des terres tropicales de la
planète participer à une manifestation si
lûehe d'cnseignemejiUs par ses préscnta-
tions extrêmement variées. Ne trouvons-
nous pas ici la synthèse admirable de l'ef-
lort de production réalisé dans les pays
neufs de découverte parfois bien récente et
où la civilisation met ail profit de leur mise
HI valeur les ressources inépuisables de la
science.
Qu'il s'agisse des participations faites
dans cette foule des stands, dont j'admire
l'agencement connue le 4IÙt qui a présidé
à leur installation, ou qu'il s'agisse des étu-
des diverses dont vos Congrès sont saisis,
par des techniciens avertis, vous offrez aux
industriels l'occasion facile de s'instruire
utilement et pratiquement des efforts pour-
suivis en vue d'améliorer, d Mm ton si fier et
de dévelJonper, avec méthode, les grandes
matières tropicales de plus en plus néces-
saires ti la consommation mondiale,
Belle émulation, remarquable stimulant
ifue le spectacte des Ktats, des Colonies et
des particuliers rivalisant du désir de faire
connaître leurs progrès de manière que les
uns puissent largement puiser chez les au-
tres les plus utites enseignements. D'une
collnbomtion aussi confiante, que d'espé-
rii.n,c.es cæcoulpnt. ! Il convient, en effet, non
pas d'envier te voisin s'il fait mieux, mais
de lui être reconnaissant de mettre sa
précieuse documentation à la portée des
Ilutres,
Possibilité de cultures, méthodes agri-
coles, emploi des engrais, amélioration des
moyens mécaniques, procédés dp traite-
ment de<3 matières premières, utHisalion de
la. main-d'o'uvre, conditions, d'accroisse-
ment de la production, tout est ilà pour
renseigner le visiteur et lui lacilitti- ses
investigations.
Et c'est pouivpioi, Messieurs, je ne sau-
rais trop insister sur la nécessité ipratique
d'info, telle manifestation internationale qui
donne aux méthodes comparées de pro-
duction tropicale un relief si saisissant.
Ici, le caoutchouc (pie l'industrie automo-
bile du inonde absorbe largemeint, bien
loin d'avoir I.'l'pellÜl\.nt atteint la consom-
mation dont, elle aura, besoin dams les an-
nées à venir. LÙ, le café, le cacao, le thé
qui, peu à ipeu, pénètrent dans la consom-
mation de toutes les classes sociales ; les
épi'ces. le tabac, les l>ois d'i'ctdoris et aux dessins les plus imprévus. Et
puis, ailleurs, les textiles dont la produo
t:::n doit être intensiliée pour pourvoir à
tous les besoins de l'humanité, IPour ali-
menter les métiers et les broches des illa-
lures : jute et sisal pour les sacs et les
cordages ; coton et laine qui représentent,
en valeur, dans, les transactions commer-
ciales annuelles du monde des dizaines et
des dizaines de milliards de francs. S'il me
fallait passer en revue une à une les res-
sources infinies du sol, du sous-sol, des
mors chaudes, l'énumération se prolonge-
rait par trop. Celle à laquelle je me suis
arrêté suffit, je pense, à dégager la variété
et l'abondance, inouïes des matières lire-
mières tropicales.
Je félicite bien vivement, nu nom du Gou-
vernement, les organisateurs et les expo-
sants de !a. grn.n:d:iosl\ manifestation à la-
quelle ils m'ont convié, notamment Miss
Hrowne et sa tkllc collaboratrice Miss
Rothschild : ie forme tous les vœux pour
que cette Imposition si instructive et pleine
d'attraits remporte, à Paris, les succès
nu'cUc a connus en d'autres pays.
Un courant incontestablement puissant
en faveur de ses colonie est enregistré en
France depuis quelques années. Je ne
doute pas que la 7° Exposition internatio-
nal0 du caoutchouc et des matières premiè-
res tropicales rencontre la faveur du pu-
blie. Des salutaires leçons qu'elle propose
à notre attention résulteront, j'en suis con-
vaincu, une impulsion nouvelle h la produc-
tion tropicale, un développement parallèle
des industries qui Valisorbent, des possi-
bilités nouvelles de travail, l'l, .par voie de
conséquence, plus de bien-être pour l'hu-
manité (Vifs applaudissements).
-------- <)t
L'exissmsn catmlale tnlerollioBlle
Ces décrets relatifs è l'Exposition colo-
niale internationale de Paris de H)i?9 seront
publiés à l'Officiel dans une dizaine de
jours.
Ajoutons quelques renseignements à ceux
que nous avons publiés le C* le 7 janvier.
En dehors des 25 millions de subventions
que recevra l'Exposition, elle .'mettra, pour
s.-s ressources financières, des Hons à le'ts.
Par ailleurs, les Colonies françaises cl
étrangères paieront leur partlcipntion.
Les travaux commenceront en mai tt £ ?7.
»
Au Conseil d État
Cavaliers communaux algériens
Cette haute juridiction vient de juger
une affaire qui intéresse les agents com-
ou ptui teyagUmn»;U ,p,)
algériens employés par les adminfetru-
teurs des communes. Le Conseil d'Etat
avait à statuer sur la question suivante :
Lesdits administrateurs n'excèdent-ils pas
leurs pouvoirs en 'disposant de ces agents
sans le consentement préalable de ces der-
niers ?
Le Conseil a répondu par rallirmative.
Il a donné gain de cause au cavalier Taibi
Abdelkader, qui avait introduit une re-
quête aux lins d'anllulation: lu d'un urrtù
de l'administrateur de l'venda qui l'avait
nommé cavalier de cette commune ; 20 d'un
arrêté de l'administrateur de Saïda qui
l'avait remplacé dans son emploi de cava-
lier dans cette commune. Cette décision a
été prise pour les motifs, entre autres, sui-
vants : Le Conseil considérant qu'il résulte
de l'ensemble des dispositions de l'arrêté du
9 septembre 11*25, portant règlement sur le
personnel et le service des cavaliers et ein-
plovés par les administrateurs, que les ca-
valiers de communes mixtes constituent des
agents communaux qui sont attachés à la
commune dans luquejle ils sont nommés, et
qui ne peuvent être déplacés d'une com-
mune Ú. une autre sans leur consentement.
Pour ces motifs, l'arrêté de l'administra-
teur de la commune mixte, de Saïda en date
du :J juillet ltt?4, et l'arrêté de l'adminis-
trateur de la commune mixte, de Frenda
",,y.) CJ24r.1:iow.\1", tllm'lk1"J:
Retraite des administrateurs en cMr
des colonies
Un ancien administrateur en chef des
colonies, M. Thibaud, ayant en vain ré-
clamé au sujet de sa pension de retraite
qu'il estimait insuffisante, a introduit une
requête au Conseil d'Etat, aux lins d'annu-
lation d'un décret en date du 28 décembre
H,.l''z rejetant sa réclamation.
Le Conseil d'Etat vient de statuer sur
cette uffaire.
Cette haute juridiction a donné gain de
cause au requérant. Les motifs de sa déci-
sion retiendront certainement l'attention des
hauts fonctionnaires coloniaux.
Voici les principaux :
Le Conseil, considérant que l'article L»7
de la lui du lo juillet HMt prescrit que,
pour les fonctionnaires et agents coloniaux
placés au point de vue de la retraite, sous
le régime de la loi du 18 ayil 1831, la pen-
sion se règle sur le grade dont. l'âge tuf a
en dernier lieu exercé effectivement les
fonctions aux colonies, pendant deux ans
au moins, qu'il a été dérogé à cette dispo-
sition pur l'article 8 de la loi du 15 janvier
1910, lequel porte que, pour l'application
de la loi du 13 juillet liMl, sont assimilés
au temps de présence effectué dans le gra-
de du fonvtionnuire "uux colonies les pério-
des de service militaire accomplies par les
intéressés en temps de guerre.
« Considérant qu'il n'est pas contesté
qu'en comptant ses services militaires, M.
Thibaud jus tille de plus de deux ans de
fonctions exercées effectivement, dans le
.1.!l'illlf' d'administrateur en eheX de 2° classe
dles colonies, des lors, il est fondé A soute-
nir qu'il a droit à la pension demandée.
d Pour ces motifs le décret du décem-
bre est annulé. »
Les dnlls sir les sicres
0 0
Le Syndicat Général des Producteurs de
Sucre et de Rhum des colonies françaises oient
d'adresser à M. Bokanowski, ministre du Com-
merce, la lettre suivante :
Paris, 12 janvier.
Monsieur le ministre,
Nous avons appris indirectement que le Gou-
vernement aurait l'intention de modifier le droit
de douane frappant les sucres étrangers à leur
entrée en France, et peut-être de le rendre mo-
bile.
Bien que les sucres importés des colonies
françaises ne soient pas soumis à ce droit, nous
avons le plus grand intérêt à ce qu'il ne soit
pas modifiéOet surtout à ce qu'il ne varie pas
constamme et surtout à ce qu 'il ne var i e pas
constamment
Il est éviLent que les modifications appor-
tées au droit de douane ont une répercussion
immédiate sur le prix intérieur de la denrée ;
or, la valeur du sucre dans les colonies et
toutes les transactions qui gravitent autour, en
particulier le prix d'achat des cannes à sucre
par les usines aux cultivateurs, et les taux des
salaires varient eux-mêmes avec les cours de
Paris télégraphiés chaque jour.
Les cannes et les sucres étant achetés sur ces
bases, pour n'être réalisés par les fabricants ou
les acheteurs que quelques moi s plus tard, à
leur arrivee en r rance et sur la base des cours
qui y seront alors pratiqués, il pourrait, en cas
de modifications des droits de douane entre
temps, se produire des différences de prix
autres que celles résultant des fluctuations com-
merciales normales.
Cet'aléa est de nature à empêcher les inté-
ressés de prendre des engagements et, par con-
séquent, nuira à la production du sucre dans
nos colonies à un moment où, précisément, il
est désirable d'encouragcr ces colonies à ali-
menter la métropole dans toute la mesure pos-
sible.
Il ne faut pas, d autre part, perdre de vue
que, Sans nos anciennes colonies, les contribu-
tions diverses des sucreries, en particulier les
droits de sortie, calculés ad oalorem, consti-
tuent la principale ressource du budget, et que
toute réduction de la valeur du sucre porte ainsi
directement atteinte aux recettes budgétaires.
Nous vous demandons, en conséquence,
Monsieur le Ministre, de ne pas donner suite
au projet de modification des droits de douane.
Veuillez agréer. Monsieur le M inistre, l' as-
surance de notre haute considération.
Le Secrétaire général,
A. JAINET.
Dépêches de l'Indochine
0- o --
Première pierre
Dimanche à 17 heures, à Pnoni-Penh% if
RâiúúmJ .r.,B ,a::à'X .dilI!""
ri
nistratioc à la pus,' J'' la première piettt
de la Chambre de Commerce où un vin
d'honneur lui a été offert.
Inauguration
Le 17 jancier, à 17 !i %un's, a en lieu, sa
présence dit Hésitiez 1? Supérieur, Hnaugw
ratifui de fa nouvelle -entraie clectriqitë.
Recettes budgétaires
Les recettes effectuées pendant les on"
premiers mois de l'année. 19t>6 ou titre des,
chapitres douanes, > :f/ri tribut ions intlivec-
les, régies, pustes, télégraphes, té lé phones
enregistrement, domain»s, timbres, budget
général de r Indochine, s'élevèrent 4 enui-
ron ;,9.91;.000 piastres, soit une moins-
val ne. de 18.000 piastres par rapport aux
évaluations budgétaires. Cette muins-value
constatée résulte Jio'UI' la majeure partie
d'une diminution des produits de douanes
dont la pereeptUj/i faite en Iran.:"'papiPA'
fut. affeetée. par la har<--e du fruth: dans la
période considérée.
Départ d'une canonnière
T.I' canonnière Cl';¡.r,¡,¡", a quitta :.;aigon te
HI pour rejoindre la tivision IIIf/mlc cie
Chine.
Soumission
Le Gouverneur de Cochinchine s'est ren-
J!..L..Jii t' JLP)"'r":1UÇ!l{I-.W&;ft.AM.J&a.,
U:tI""If1/I,flU',tr." SQuft,t,u-rô7à ,
chefs Mois du massif de la Nui-Bar a.
Xénophobie croissante en Chine
Suivant une information non démenlie,
Tehanghe-Hue-Liang, fils de Tchang So-EÏu
a déclaré, que si le !lut¿t\Crll.l"/f,rl,t anglais
avait recours à la fUI' v pour le règlement
de la situation à Hunkeou, le gouverne-
ment de Moukden "ppnterait sans hésiter
un mouvement populaire,
//ingénieur en ̃ hef français des
trarmcaifs à Pékin a <•{.; révoqué sans mo-
tif par le Omseil d'administration chinois
qui Il annoncé son inU<>Uion de supprimer
tous les ingénieurs étrangers.
Le pessimisme gaqne toute la China du
Word devant le courant ,:(II/)plw';'; toujours
croissant.
A Foutcheou, les soUlats ont pillé la mis-
sion catholique espagnole et ïorpheiinat ;
ils ont emmené en otage trois cents orphe-
lins. {.: religieuses espagnoles et fran-
çaises ont quitté Foutehéou pour Hong-
Kong le If:, Deux chapelles de VY. Al. C. 1\.
et plusieurs résidencẽ< de missionnaires
ont été pillées.
Inctopacifi.
L'élevage du chevml en Indochine
0-0
Dans une grande partie du Tonkin, le cli-
mat est favorable à l'élevage du cheval.
Les pâturages de beaucoup de provinces
sont bons et pourraient ôtre encore facile-
ment améliorés par l'ensemencement d'es-
pèces foulTugèrcs.
L'élevtig (t du cheval L'::.t pratiqué par des
entreprises européennes mais il existe aussi
un élevage indigène proprement dit. De
grands efforts ont été faits et les essais,
s'ils n'ont pas toujours été couronnés de
succès sont dignes d être, encouragés.
L'élevage est pratiqué principalement
dans les régions do Cuo-Bang et de Lang-
son. Les étalons employés comprennent en
majorité des étalons de croisement A for-
mules très variées, dos étalons mongols
diversement a ;nais généralement
médiocres, enAn des étalons arabe;} ache-
tés dans rfndc et dont il n'y ri. pas lien
d'être absolument satisfait.
Dans l'élevage indigène, les progrès sont
peu nets malgré l'effort accompli. Le che-
VIII indigène e.st très résistant. Sa taillo
pourrait être augment-ë par la sélection ou
par des croisements p ru «lents. La difficulté
iîst de vaincre la routine des populations
de la haute région s" .ivrant à cet élevage.
-
Le cours du riz
SAIGON (19 envier)
(les 100 kilos en piastres)
Ri/. ! 10 1, ", brisures 10 80
Riz n" 2, il) r,“ brisur-s 9 80
«Kiz 11" 2, Ôl) brisures 9 10
Hiz Il'' :!, 11I (:', bl'isljr,-' s .,.,'. l
llrisures iv" 1 et 2 8 tO
Hrisinvs n°» et j 7
}\1'1:-:III','S n08 ;{ et j, 7- \O
Farines ;j , I)
Paddy Vinh-Long 6 lf>
Paddy Co-Cong 6 T>0
Paddy Hac- L ieu C '^0
Paddy Baixau t» 20
Coprah 17 7T>
HANOI
(Cours moifen de ht rnaine p.éeédenlG
fob Haifi!c.o, France
en piastrev p.,r 100 1.. il ( , ;
Riz Tonkin sans J;ri" nr. s 14 15
Riz Tonkin 15/25 0-0 brisures 13 lô
Riz Tonkin ;;5/'i5 0/0 brisures 12 25
Brisures 11" o 10 -i5
Brisures nos l et 2 9 95
Maïs blanc , ., ,' incoté
M aïs K)n\ manque
Ricin ",..,. , , ., 13 50
TAUX DE LA MASTRB
A la «lii'e du 10 j. ci-.i- : taux de la pias-
:\ la d.d,: du ln j.t:.,:, ;, taux lie I(t pias-
tre a S;iÏ4'«n elttil d<- * r. -,0,
TAUX DE LA ROUPIE
.-'.:_.
t.f Gouverneur d« • r::.hl.menl<; français
dans l'Inde vient «I; r .1» connnîtm au \'h..
rnMre d.> (tu 1,1
I'.):??. i" taux ,)f!,: ,i roupie était du
8 fr. -;"
BANQUE DE L'A.O.
Par décret rendu ,ur 11 proposition du mi -
nistre des Colonies, du ;»resk?ent du Conseil,,
ministre des Finances, ( Ki ministre des Af-
faires étrangères, le pt,v'ke concédé à la
Banque de l'Afrique ex: dentale est nrorogr
pour urre durée d'un :r.c >, A compter du 20
janvier 1927.
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