Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-01-11
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 11 janvier 1927 11 janvier 1927
Description : 1927/01/11 (A28,N6). 1927/01/11 (A28,N6).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6451002p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
raB KTOVAlfcS COLU.il A!JM
11»^, 103. OUI) li'iniL'.-5 do paddy. sortirent
d'lnuuU'Ui'Ui'i' n'éhiil qui1 tic 18.00U IOUIlC:;;.
d'uar ivinOdk-r à »vllo siluiilion. le (ïouvel'-
ni'ur ^énérul a demandé iuslanmu-iit uu
(jouvriti'iiuMil ùr 1 rappel* d'un droil sottie Los produits du soi un lie l'industrie
nal'iunule exportés il l'rliau^cr. Lo tiuuvoi-
m.'tUL-m a alors pii* li d.Vrel du ~'2 mars
1 <,>•>;{ qui u iidodnijilé 1>js taux des <11 ils
edielés eu 1 S'JS.
Les niOmod mollis ont amunô lo liuuvor-
l\tuiicnt à prendre ensuite le déercl du ii
niais ll^i- qui a s.\luplé les droits de
! II5.
Quanl au d'Vivl du 2i mars U120, qui esi
eneuiv s'il mui'iir aeluellenienl. il a ap-
j11• 11j ilcux importantes iivnnvalions d;ms lu
laril
D'une pari, alin d'assurer aux taxes qui
frappent des produits ayaiil- par leur na-
till'I' même, une v;di nr ( 11 piastres, lu
iixitô d'iiieulenoe indispensable le décret
d"iit il s'a.mt a substilnr des taxes caku-
lées eu piastres aux taxes 4111 é'aient .pguos l'I"'I'I\klllllll'ul en franos ; ees iiouvel-
les luxL'::> î eprétii nli'id. d'ailkuis, tle 1 a
0 e!i\ii exportées. lJ'autiv narl, il a supprimé la
luxe liscule de swlie 1 eprésenlalive de 1 im-
pôt foneier sur les riz qui était pereuc anté-
rieurement. non seulement sur les produits
exportés à destination de réiranv< r. mais
également sur ceux expinlés en Franee ;
cette disposition a fait bénéficier 1 importa-
tion înélropolilaiu" d'un- remise de droits
de près de !> millions de francs.
Lu uu^nieniant les dj'oils de douane per-
çus sur les riz exportés di -l'Indochine sur
l'étranger i t eu âbroneanl Ha taxe fiscale
représentative de l'impôt lancier qui frap'
pait W riz exportés pour toutes destina-
tions y compris la France, ie décret du 21
mors 1920 a donc créé, à juste titre, aux
importaient s Tram ais, une situation privi-
légiée sur le mac-lie iiuloelnnois. Il a con-
tribué ainsi à améliorer sensiblement les
échanges entre la Métropole el la Colonie.
cet le tarilicalion est très judicieuse,
puisque, d'une pari, elle a frappé d'un
droit- ékvé lo paddy. c'est-à-dire le produit
brut qu'il y avait intérêt îi faire travailler
sur place el que, d'autre part, elle u édicté,
nu contraire, un droit plus modt'rp h
l'égard du riz usiné afin d'en favoriser l'ex-
portation.
Elle présente, en outrf, 1 avant, age nppré-
eiahîr do -ne frapper que les exportations
à destination do -l'étranger et de ne pas at-
teindre los exportai ions vers la méliopole
et. los -colonies françaises. <"jui ^o trouvent.
par conséquent, facilitées et favorisées.
Le cours du riz
–0-0–
SAIGON
8 janvier
Iles 100 kilos cv piastres)
1Uz no 1 £ > o bl'isUlrC',. 10 80
Hi7. nu iU 10 r »
l\i/. u° 2 50 brisures J> oj»
Brisures n° 1 et 2. , , S 40
Brisures n° 3 et 4 ,.,. 90
Farincs .,.,.,. 3 (()
Paddv Yillh-Long lj W/6 10
Paddy (Jo-C.ong ffi j!?
Paddy Bac-Lieu , , 7 /6 ZJ
Paddy liaixau 7 /6 :U
Copruh 17 76
Les exportations de riz
Les exportations de riz par Maiphong
pendant, le ffiois de (lécernbre ont atteint le
lolal de 7.412. tonnes, à savoir :
.Riz lJ:unc : Sur la France, néant; sur
étranger, 7.404 tonnes.
Brisures : Sur ICI: fran-cc, néant ,; sur
Vélfnnger, 8 tonnes.
Le total général des sorties de riz du
TÚll/in pendant l'année 1926 a atteint
I07.8t>6 tonnes.
Les exportations de riz du Tanhin pour
le 4" trimestre 1^20 se chi{[rent par 18.432
tonnes, savoir :
Hjz blanc :
Sur la France. , 873 tonnes
Sur I.'EL7'lIl1!Je,.,. 17.370
Brisures :
Sur la France. 181
SUr l'ët,ranacr ..,. 8 -
(Iridopaciti.)
-------
LA PAIX AU MAROC
-<»-0--
Chez les Espagnols
Les coups de main des dissidents el les
UHqnes de convois deviennent plus fré-
quents. Les esprits sont très surexcités
dans la zone soumise cl les défections sont
nombreuses. L'Fhat-ma-jor S}){\jgnol envi.
sagerait. une intervention.
Une gitive affaire de contrcb'mde d'armes
a été déoouverte à Adjir dont on ne con-
naît pas ciucorc les clôtâilfl. L'autorité espa-
gnole enquête.
Bub-ami-i, le fameux chef rebelle a enta-
mé les négociations pour sa reddition. 11 est
décidé, parall-il, à accepter toutes Les con-
ditions qui lui seront faites.
A la Mosquée de Paris
--0-0-
Prochainement aura lieu h la Mosquée
de Paris la remise d'un lapis offert au Gou-
veirruen'ioril français lJar le Gouvernement
persan el desliiié à la Mosquée.
I-Iy.tn.énée
Mlle Lise Largeau, fille de NI,-ne Largeau, vient d'épouser le lieutenant
.lacques Meunier, de l'infnmlcrie Coloniale, lils du
lieutenant-colonel en relruitc de rinîantcrie Co.
l,miale Meunier.
; ..,.
Lois, Décrets, Arrêtés
Décret portant rattachement en Tunisie
d'un centre de colonisation à une cir-
conscription judiciaire.
Aux termes de ce décret, le village indigène
de njeradoit et les territoires compris dans le
lotissement du lyeme nom sont rattachés aux
« trr oii.si rijplions judiciaires du tribunal de pre-
mière instonee et de la justice de paix du enn-
'on Sud de Tunis.
(J. 0. du 9 janvier lî«7.)
-- 90%
Le "Forbln" déséchoué
---0..0-
Le paquebot Imnçai-i Forbtn, qui s'était
échoua rhn' ]'E:-;ClUt, yirès de Flessingues,
a été renfloué avec l'agslsUuice de Irois re-
tmjrypqnenrs et a contimié son voyage vers
le Havre.
COU MERDE L'ALM
LES EVENEMENTS ET LES HOMMiùb
Cambriolage
Pur une ])ersieuue qu'ils ont brisée, des
mallaReurs ont pénétre dans la villa habi-
tée, avenue de la Gare, à Blida, par le
général lJourgues.
Le général se trouvait il Maisoji-Ctiprée.
ï.im»u lianes lui ont été volë8.
Réception à Maison-Carrée
A l'occasion du Conseil do révision la 1
ville de .\Ül!:-{()lH.,unél' a reçu ofiiciellemoiil
M. Mordes, préfet d'Alger.
A SI III arrivée, M. le Préfet est reçu uu
seuil de la mairie par Al. Toureime, maire,
taudis qu'un piquet du 50 tiraiUéurs, sous
les ordjes du lieutenant Lalmy, rend les
lionneur«.
A l'issue du Conseil de revision, un déjeu-
ner intime, servi dans la .propriété de M.
Georges Allaiiac, réunit auprès de M. le
prèlel M. Marcel 1 tordes, chef de cabinet,
M. G. Altairac, M. le maire, M. DUllIÍilCC:
délégué ,J¡JIlllciL-J', les nieJiibres du Conseil
de 11 vision, les maires dos eOllllllllllCc; avoi-
.,il l;i Ill es.
j.c repos lPrmin, M. le Préfet et sa suite
rc^a^neni la ville jiour se rendre aux diver-
ses écoles.
M le Pr''M est reçu successivement à
i'éeolo de garçons, à -l'écule de IUles, puis
à l'école 'maternelle. Il se dirige ensuite ù
l'école primaire supérieure où le directeur,
M. Hmk'iidy, lui fait visiter l'éUiblissomenl.
Dans rharuuc de ces écoles, après avoir
assuré les lIl\\tllI('.Sl's ,'L les maîtres de toute
sa sympathie, il s'adresse aux enfants
assemblés dons lu cur. En quelques paro-
les. il leur conseille palerneLfeincnt lo tra-
vail el rapplLoulion. Puis il se retire en
accorda ut iui jour de congé accueilli avec
joie par tous les élèves.
Cambrioleurs condamnés
Dans la nuit du 15 au 1(1 uoût 192G, à
Oran, dos malfaiteurs s'inlroduisoient dans
le magusin de M. lilic Ouhanon, llégociant,
31. boulevard N-ationa.1, et y dérobcticnl des
marchandises consistant 611 éhftles, mou-
choirs et étoffes diverses, ipour une valeur
de 22.000 francs environ.
Les recherches effectuées par la Sûreté
d'Uun amenaient l'arres-tution. de huit in-
digènes des deux sexes, auteurs principaux
ou conrmliees par jveel de ee yul.
Pans son audience du 18 novembre 192G,
le tribunal correctionnel d'Omn condamnait
à deux uns de prison et à einq ans d'in-
terdictiom de séjour les nommés 'nouaghm
Triïeb Benattal Youssef, Yayaoui Addo et
Gassem Abdelkader ; les autres prévenus,
y compris los complices -par recel, értaieni
J'uhjel de peines variant entre cinq et dix
mois de prison.
})ur appel des quatre premiers accusés,
Bouaghia, Beinitlab, Yavaoui et Gassem, et
après aippel ii ininiina du ministère public,
leur peine a été élevée par la Cour d Alger,
de deux à trois ans à l'égard de chacun
d'eux.
--- NECROLOGIE
Nous npprc'iions lu mort a Conslantlne, à
J'âge de 60 ans. de M. le chanoine Leroy, un des
membres les plus distingués du clergé nigérien.
Chupekiln d Hippomo et savant archéologue,
11 dirigea personnellement pondant do longues
années les louUlos qui ont. réussi Il ramener
au jour les vestiges de la cité de Saint-Augustin.
Nous apprenons le décès, à l'ôge de 83 cuis, de
M. Armand Htlclus, ancien ofUoier de marine,
explorateur, Irère d'Elic, Elisée, Onésime et Puul
Reclus, tous disparus uvunt lui.
M. Armand Reclus, qui lui au début de sa
carrière oîiicier d'ordonnance de l'amiral Jaufe-
guiberry, a attaché son nom aux premières ex-
plorntions dans l'Amérique centrale, qui ont
abouti par la suite h la réalisation du canal de
Panama. Chargé par M. Bonaparte Wyse, qui
avait obtenu en 1878 la concession du futur
canul. de procéder aux études géographiques et
techniques destinées à permettre d'en déterminer
le tracé, il fil adopter en 1879 le projet actuelle-
ment réalisé, qui a ainsi pour auteur un Fran-
çais.
Il a publié entre autres ouvrages, le Canal tn-
lerocéanique (1879), et Panama et Varlen (1881).
-,, 4»»
Les petites Colonies
ÉTABLISSEMENTS FRANÇAIS
DANS L'INDE
LA VIE ADMINISTRATIVE
La caisse locale des retraites
La délibération du Conseil Général des
të-lablissenuenta français dans l'Inde du 16
novembre 19J0, portant création d'une cais-
se de retraites des services locaux vient
d'être modifiée par !a délibération de la
même assemblée du 7 décembre 1986.
Ont désormais droit à des pensions
payées sur les fonds de cette Caisse, les
fonctionnaircs, employés et agents des di-
vers services locaux qui font partie des ca-
titres réguliers et permanents du personnel
de la Colonie et dont les emplois ne condui-
sent pas à une pension de l'Etat.
Peuvent également prétendre l.L des pen-
sions payées sur les fonds de la Caisse lo-
cale de retraites :
1° Les employés du Trésor, des greffes et
d'autres services puyes par leurs chefs sur
ios frais de service et qui parviennent à dos
emplois dont la solde est inscrite au bddget
lecai ;
2° Les agonis rémunérés uniquement au
moyen d'allocations calculées sur les opé-
râlions qu'ils effectuant ;
3° Les employés des municipalités de la
Colonie qui, sur la demande des commur
nos, subiront sur leur soljdc les retenues
fixées par l'article 4 de la présente délibé-
ration.
Les communes intéressées devront verser
fi lu Caisse do retraites un contingent de
ÏO/O sur la totalité d.u traitement des em.
plovés municipaux.
Arl. 3 Les fonctions accomplies par le
personnel visé au § 2 de l'art, 2. pour la pé-
riode antérieure au 1er septembre 1936, ae<
ron1 admises de plein droit dans le calcul
des services coivduisan-l à pension. Il ne
sera pas exigé à cet cffc-t de versement ré-
iroaclif {le retenues pour pension.
Pour lu période comprise entre le 1or sep-
Iombre 18% et la date a laquelle ces agents
auront été dotés ou seront dotés d'un sla-
Uit régulier, les services accomplis compte-
roul seulement si les intéressés versent à
la Caisse la moitié des retcnnies rétroactt-
ves.
i.c calcul de ces retenues sera basé soir
led traitements effectivement perçus par
les ayants-droit pendant la période spéci-
fiée au paragraphe précédent.
Courrier d* la Tunisie
; 1 .--: - ,
LA VtE ADMUflSTRA.
Les pensions des ionctionhaires
Le dernier iiumcro au Journal Oflicieriu-
nisieii publie un long décret portant réOJ-'
gauisutiou générale du régime des peU-
sions servies aux membres de la Société de
Prévoyance des fonctionnaires et employés
tunisiens.
Les budgets communaux
Dans le court espace de deux années, les.
prévisions budgétaires des budgets comroú-
IW IIX lllil été presque doublées puisque de
J:t;!);j.li:! fr. 00 en 1925 elles passent en
ivi^r à 21.1&:3.8;ii- fr. 70. Bien qu'il ne
s'agisse que de prévisions, ces résullate
peuvent être enregistrés pour cette o.nnée,'
sans crainte du déception en raison de la
sage' prudence qui présidé à l'établissement
des (projets de budgets.
C'esl ainsi que les recettes constatées
après upurement des comptes de l'exercice
11*25 se sont élevées à iS.7ii £ i>.(J85 fr. 93 accu-
saut ainsi une plus-value de près d'un tiers
sur les évaluations provisoires. On peut
donc escompter sans exagération à 25 mil-
lions environ le lotul des ressources réelles
dont les communes pourront disposer pour
l'exercice 192?.
Celle prospérité s'explique par une meil-
leure compréhension de la part des contri-
buables de leurs intérêts locaux et de la
nécessité de consentir aux sacrifices néces-
saires pour la réalisation des améliorations,
les plus pressantes.
Les opérations de change
1 I Direction Générale des Finances rup-
pelle aux intéressés que les dispositions du
décret du 21 avril JUI8 réglementant l'ex-
portation des capitaux et l iniiporlation des
t il res et valeurs mobilières restent applicu.-
bles à la Tunisie jusqu'au 31 décembre 1927.
Cette mesure a fait l'objet d'un décret du
2$décembre 192G.
Adjudication
L'on dit ù Tunis que, prochainement,
aura lieu la vente par voie d'adjudication
publique et en quatre lots, du magnifique*
lu rain sirtUl) place Garibakii, sur lequel de-
vait s'édifier !c Temple OSiris. Ce terrain
qui u une superficie de 2.000 mètres carrés
environ, 11 déjà trouvé preneur pour. le
somme de un million. Mais le Conseil de la
Communauté Israélite qui ne veut pas trai-
ter de gré à gré pour des opérations de
cette importance, n préféré adopter la seule
manière adéquate, l'adjudication publique.
Un cjihir des - charges u été préparé et serti
mis incessamment il la disposition de tous
ceux que la question intéresse.
L'omplaocment de ce terrain appartenant
à In Communauté Israélite attirera à cette
vente volontaire une afllucnce d'amatehm
On. prête nu Conseil de la Communauté
l'intention, une fois les quatre lots adjugée
de les grouper en un seul, et de i-amettn
le tout en vente sur une mlee à prix repré-
sentant la lotalité des sommes recueillies.
Mouvement de khalifats
Si Mohammed ben Abdallah ben El Ma*
brouk, kliallfat à Nefta, caïdat du Djeiid4
est nommé en la même qualité ù Medfez-el-
13ab.
Si Lamina ben El Hhazun est noitimé kha.
lifat à Nefta, caïdat du Djurld.
Si QhadïLi El Mrabct, Khalifat à Bizerté,
est nommé on la m&mc qualité aux Am-
doun, caldat de Bêia.
SI- Moûiammed Kchouk est nommé 1iI1\a:'
Ufat aux Béjaoua, caïdat de Mateux. ,
Si Et Kafl bou Zid, khalifat des Béjaouas
(caïdat de Mateur), est nommé en la môme
qualité ou siège du caïdat des Ouled Aun.
Si Ali ben Dhiaf, khalifat au siègo dû.
caïdat des Ouled AotUl, est. nommé en la
même qualité à Tèboursouk.
Si Mahmoud El Déji, khalifat, au siège du
caïdat dos Ouled Ayar, est- nommé en la
mémo qualité au siège du caïdnt. des Dje-
lass.
Si Osman ben Osman, khalifat à Tèbour-
souk, est nommé eu la même qualité au siè-
ge du caïdat des Ouled Ayar.
Si Mohammed ben Zineb, khalifat à Med
jcz, est nommé en la même qualité à Mok-
nine où il exercera ses fonctions sous les
ordres du kahia de Moknine.
LA VIE ECONOMIQUE
L'eau de mer contre le pou rouge
Les méfaits du pou rouge croissent en
gravité, depuis quelques années, notam-
ment aux dépens des orangers.
Parmi les moyens de lutte, on signale
les .pulvérisations d'eau de mer ; bien que
ce procédé soit d'un emploi délicat et que
les règles concernant .son application soienl
actuellement l'objet de recherches poursui-
vies à l'Ecole d'Agriculture, il a semblé que
le moment était venu de demander Ùn4
dérogation à l'interdiction de puiser de
l'eau de mer, instituée par l'Etat pour évio;
ter la fabrication clandestine du sel de
cuisine, dont chacun sait qu'il s'est réservé
la vente exclusive.
Cette question a fait l'objet du vœu sui-
van t. que .la Société d'Horticulture de Tuni-
sie a émis à l'unanimité des membres pré-
sents, et qu'elle a adressé à la Chambre.
d'Agriculture :
La Société d'Horticulture de Tunisie
réunie en Assemblée Générale ;•
Considérant l'intérêt qu'il .peut y avoir A
essayer l'eau de mer pour la destruction
des cochenilles qui s'attaquent aux arbres
et aux arbustes d'ornement, aux arbres
fruitiers et, en particulier, du Pou rouge
sur .l'oranger ;
Considérant l'importance actuelle, oomme
capital, des plantations d'AurantiacéeB.,
(Orangers, Mandariniers, CH.ranniers,etc.)
et le développement que ces plantations
peuvent prendre encore dans les régions
du littoral tunisien ;
Considérant que les horticulteurs du lit-
toral méditerranéen français sont autor-i.
sés à prélever de l'eau de mer en vue de
cette destruction :
Emet le vœu que la Direction Général
des Finances, pour l'emploi, .que la Direc-,
lion Générale des Travaux publics, pour lé:i
prélèvement, autorisent les proprietaires,
amateurs et professionnels, à prélever de
Tenu de mer, exclusivement. dans le fout de
la des-truélion du pou rouge et autrea co-
chenilles qui s'attaquent aux arbres frui-
tiers à feuilles persistantes (Orangers,
nie.) aux arbustes, aux paliYiiers, etc.
et qui par leur propagation rapide devien-
nent, comme dans les autres pays circum-
méditerranéens, un véritable fléau.
Le sorgho
Le flongiho menu, qui est une excellente
plante fourragère, vient bien en Tunisie.
Sous rn-npmision de la Direction de l'Agri-
culture quii s'efforce d'en développer la cul.
ture, d'importants ensemencements sont
Taits chaque année et en particulier dans
la région de Bizerte.
Il semble fl'ailletirfl que la rodtiotton
actuellemenit atteinte fxBirmSUe dè siifflre
n'bx besoins de uùtmie.
•La taxe sur le bétail ;;..
Un décret bcylical flxe conformément a
l'avis exprimé par le Grand Ccmeeil au
cours de sa dernière session, les nouveaux
tarifs de la taxe sur le bétail, instituée par
.le décret du 21 décembre 19.18 ; savoir en
PtLncipai :
Chevaux, 6 francs ; chameaux, 4 francs ;
11 miels, 4 francs ; bovifls, 2 francs ; por-
cins, 2 francs ; ovins, caprins et asins,
0 fr. 50.
Ce texte fixe en outre ou 31 janvier Inclus
de chaque année le délai de rigueur ftucfttel
doivent être déposées les déclarations à
souscrire par les propriétaires d'animaux
des espèces ci-dessus indiquées.
Le pain
Le prrx de la farine tendre ayant été fixé
à 250 francs le quintal nu rendu boulan-
gerie, celui du pain de consommation, oou-
raiiUe a été loinené de 2 fr. 40 à fj fr. 30
le kilogramme depuis le lor janvier 1927.
L'Administration a, d'autre ipart, fixé à
2 fr. 05 le kilogramme le prix du pain de
farine de blé dur.
LES EVENEMENTS ET LES HOMMES
La vengeance
Un crime odieux, ayant pour mobile la
vengeance, a été commis, dans la région
de Tèboursouk. Un ¡eu.uc indtyène, Ahmed
ben Ali qui avait volé 00 Irancs à un voya-
geur, hôte de son oncle, surpils, lut obligé
de restituer la somme. Humilié et tU1'teuæ,
il suivit le voyageur, à son départ de l'hô-
tel, et, parvenu dans un endroit désert, il
terrassa le malheureux et lui écrasa la tête
sous un énorme bloc de pierre. Le meur-
trier, an'été, a fait des aveux complets.
(Par dépêche.)
Blessure mortelle
Un touriste anglais, qui séjournait à
Carthagc, M. Jackson, s'est blessé mortelle-
ment en maniant son revolver.
(Par dépêche.)
Les ouvrages utiles
M. Joseph Weyland, contrôleur civil do
Grombulia, vient do publier une très- inté-
ressante étude qu'il appelle modestement :
u Essai historique et économique », sur la
Héujion du cep Bon.
Les divers chapitres ont truit aux rensei-
gnements iiistoriques, aux groupements in-
digènes, à lu cudonisalion européenne et à
la situation économique. Ils sont complétés
par un aperçu touristique très attrayant.
L'ensemble de ce travail constitue un
apport -précieux à la documentation régio-
nale du Protectorat.
Avis aux navigateurs
Le balisage provisoire du ohenal exté-
rieur, au part de la Goulette, orienté-au
Sud 72 Est est le suivant :
1. La bouée à feu rouge à occultations
qui marquait antérieurement le débouché
en mer du chenal ii 6,30 a été reportée
à l'extrémité Est du nouveau chenal (talus
Sud), elle est remplacée par une bouée
lumineuse à len fixe rouge ;
2. Doux bouées luminwses, l'une à leu
,ftxe rouge, Ventre à feu fixe vert ont été
mouillées respectivement sur les talus Sud
et Nord du nouveau chenal, au 'km. 1.600
en mer.
Ce balisage provisoire permet l'usage du
chenal aux navires d'un tirant d'eau de
8 mètres, destinés au port de La Goulette.
1 Cet avis annule et remplace l'Avis aux
Navigateurs paru au Journat 0{{icicl Tuni-
sien du 24 novembre 1906.
Un brave homme à l'honneur
Sur la proposition de M. lo Directeur de
l'Office Postal Tunisien, M. le Conseiller
d'EtaL, secrétaire générai des P. T. T. vient
de décerner la médaille d'hormeur à M. Mo-
hamed ben Ali Zenaïdi, facteur à Tabarka,
pour les bons services (rendus à l'Office
ipostal pendant 30 années consécutives.
Toute la p qpUila Lion de Tabarka a approu-
vé ce gesite on faveur d'un modeste fonc-
tionnaire qui a au gagner la sympathie
unanime.
Une fâcheuse affaire
M. CaBrutici, commissaire de police du
deuxième arrondissemeirut, à rr'Jn instruit
actuellement une grave affaire de détour-
nement de mineure.
Une lillette de treize uns environ, appar-
tenant à une des plus honorables faimilles
italiennes de la ville aurait été séduite
par un homme qui a dépassé la cinquan-
taine, père d'une famille nombreuse.
L'inculpé, initeripogé par le magistrat, a
nié les faits.
Mais il n'en a pas été de même pour la
fillette. Se trouvant dans une Situation dite
Il intéressante », mais qui en réalité ne
l'est guère pour une pauvrette de cet âige,
elle a révélé toute la vérité à ses parents.
L'enquête se poursuit.
Amour, amour t -
Une bagarre est survenue entre des indi-
gènes habitant le lieu dit « Sidi-Abbès » &
18 kilomètres de Sfax sur la route de
Teniour.
La cause de cette bagarre incombe à un
indigène de J'endroit qui voulait ravir une
jeune fille indigène. -
Il y eut sept peraonnes blessées, mais
aucune grièvement.
Cri d'alarme
iSous le titre « Vandalisme n, le Petit
Matin de Tufiis demande la cessation de
certains travaux en cours.
Depuis quelques, mois, écrit notre confrère,
des .terrassiers indipertes ttwvaillolt, derrière le
palais bëylical de Carthage, à la destruction
d'un ensemble de ruines qui paraissent offrir Un
réel intérêt historique.
..L Il s'agit d'une muraille d'une respectable épais-
U1', peut-ôtre une norte monumentale, gohnôe
de gros blocs 1res régulièrement assembles. €es
murailles qui affleurent presque au sol, s'enfon-
cent profondément dans la terre.
Ce serait faire, en quelque sorte, acte de van-
dftiisme que de démolir ces ruines don', on peut
tirer d'intéressantes constatations archéologi-
ques.
Le service compétent devrait, à notre sens,
faire arrêter 1ns travaux de destruction.
Il en a le moyen : l'application du décret sur
les antiquités.
Une thèse intéresmftê
M. Dominique Lmciani, de Tunis, vient de
soutenir, à là Faculté dé Pharmacie de
Montpellirr, une thèse de floriwtir en tâiscr-
tiong du pour laquelle il m reçu les féhCïla-
1. timl de jury. '.,
- .Oette thèse trotte du Mie
1*4- manne, aocUfflBWaoa en Tunisie B.
annal BU mm
LA vmt iDMINIÔràATIVE
te budget dé 1927 '.,
M. Branly, directeur général des finan-
ces, est parti pour Paris. 11 présentera au
imnlstre des Affres étrangères ét au mi-
nistre des Finances le .projet de budget
pour 1927.
Publicité par affiches
Le B. O. du Protectorat du 28 décembre
HcW a publié un dahir portant régiânentar
Lion de la publicité par dffiches êt paw
neaux-réelames, suivi d'un arrêté y refoUf.
Organisation territoriale
La circonscription territoriale du bureau
d'état, civil de Taza-aiord, dont le siège est à
Tazu, est iixée comme suit :
u Cercle de Taza-nurd, à l'exclusion de la
vjillc de Taza ».
Il est créé un bureau d'état civil dont le
siègie est à Tabula, ayant comme-circons-
cription territoriale celle du cercle des Beni
Uuauaïn de l'ouest.
P. T. T.
Dans le régime intérieur marocain et
dans les relations avec la France, l'Algérie,
La Tunisie et les colonies françaises, les
munduls télégraphiques sont payables dans
les mêmes délais que les mandats-poete.
Le jour du versement (les fonds n'est pas
compté dans le culcul des délais de validité.
Indemnités de résidence à Tanger
A compter du 1er décembre 1926, le sup-
plément d'indemnité alloué provisoirement
aux fonctionnaires en résidence à Tanger
sera égal ù ^indemnité de résidence -et à
l'indemnité de charge de i'amillo qu'ils per-
çoivent majorées de 35
Contrôle civil
M. licssiérè Puul-Albert, élève sorti pro-
mier de la section d'Afrique du Nord de
l'Ecole coloniale, et désigné par le directeur
dé cette école, est recruté comme contrô-
leur civil stagiaire au Maroé.
LA VIE ECONOMIQUE
Le développement de Marrakech
Après avoir résumé le progrès réalisé
duns tous les domaines à Marrakech et
aux enviions, notre confrère l'Atlas, écrit
ce qui suit : -----------
Systématiquement délaissée jusqu'iel,
Marrakech a, au cours de 1926, été beau-
cuup plus favorablement traitée par l'Ad-
ministration Contrôle qui s'est eniln aper-
çtie que nos revendications étaient des plus
Justifiées ott devaient être satisfaitcs. Nous
UVOUIi obtenu le fameux Tribunal de Pre-
mière Instance réclamé depuis quatre ou
dnij ans, des améliorations hydrauliques,
la création d'un internat primairo supé-
rieur, le commencement tles travaux du
premier barrage de la région, des amélio-
rations postales, des routes et pistes nou-
velles ; pour la première fois à peu près
tout ce qUe nos représentants ont de-
mandé.
Si l'on excepte donc le point do vue
agricole, l'année 1920 a été l'une des pluy
favorables & notro Région depuis l'opclcuus-
pation.
1927 s'annbnqe sous les meilleurs auspt-
ces et nous avons r impression très nette
que nous allons vers des progrès de plus
en plus rapides.
cc Soyons unis, actifs et contlante -
comme le disait M, Stéeg au dernier Con*
Seil du iGouverniefnent et (Ta lrégan, de
Marrakech tout comme) le Maroc ira d'un
pas alerte vers le magnifique avenir que
les résultats obtenus nous permettent de
concevoir, nous commandent de réaliser. »
A l'occasion du départ du général Dau-
can, commandant militaire de la régiOfi
ac Murrakech, la presse locale demande
lo régime civil pour le Sud Marocain .parce
que r Administration militaire, avec sa
mentalité particulière, avec les buts qui
lui sont propres, avec- ses inéthodes ne
correspond plus aux besoins du moment.
Peu importe d'ailleurs la personnalité de
son chef, son intelligence ou ses bonnes
intentions.
Lu. région de Marrakech est une des plus
ipouplées du Maroc, sinon la plus peuplée.
Les tribus qiul y vivent, quelle que soitj/éll-
quette de zçne de sécurité ou de zone d'in-
sécurité sous laquelle lies classes l'arbi-
traire ou les aspirations du commandement
sont parfaitement soumises pour la plu-
part. Kllfi» sont laborieuses et il ne leur
manque. qu'un régime die paix et d'ordre
pour se pencher vers la terre féconde de
leur pays et en faire ctinnombrâles
richesses.
Cette popuJaLion. pour donner, la mesure
de ses capacités de travail, a besoin d'être
administrée selon une autre riientallté que
celle qui régente les. çaserneà, mentalité qui
reste fatalement celle des militaires, com-
me le disait, à notre confrère rAtlas il y
a plusieurs années déjàJ un des principaux
chefs indigènes diu Sud, un jour ..qu'il ju-
geait avec un grand bon seris notre œuvre
dans la région.
Ce qui est vrai et a été compris par 16
Gouvernement Français pour- le Maroc tout
entier, est vrai .également, pour les différen-
tes, réglions. Une résidence civile chargée de
liquider les e,rreoirs dè la Résidènoe mili-
taire et d'en flinir avec ses méthodes oné-
reuses pour le budget et contraires à tous
les principes d'humanité et de progrès, ne
peut accomplir son couvre que si elle est
implacablement logique avec l'idée qui A
inspiré son. instauration, que si la pensée
c* la volonté qu'elle représente au faite tie
l'eddftce se retrouve à sa base et à tous les
étagès de l'organisation qu'elle entend éta-
blir.
P. T. T. -.
Un bureau télégi^phique ouvert aux ser-
vices intérieur et international à l'exclusion
de l'émission et du paiement des mandats
télégraphiques, est créé. Ii Tafonàlt (Maroc
oriental). créé à fa Ïc ZIt
LES EVENEMENTS EtLÉB ttOtttàiS
Association
Ont été autorisées les associations sui-
vantes : Centre de puériCUlture, è, Rabat ;
Comité des éludes économiques pour ragri-
crrUut'e. le commerce et l'industrie au M&-
roc, à OasaWanca ; section marocaine de la
Fédération Nationale des blessés du pou-
mon et des chirnrgicaux, à Rabat ; Keso.
ciation des anciens élèves de T Alliance
j israélitc de Meknès.
WtITU LITTRH «I QOkfl
MMAROO-MALnO éai£
fDAKA A ., -
M1W» <««̃̃̃*♦ UTW1M
r ,-. &.
Ji."
COURRIER
r' ,- do ,':
.1 1 -a
Afrique OhMiiHiIi
SOUDAN" FRANÇAIS
LA VII adekfolllQUIJ
L'élevage des ovidés
Bergerie- d'Ht-Oualadif. Au cours du
30 trimestig 1906 l'état sanitaire a été sa-
tisfaisant ; la lutte contre le lieart-water lut
elticace : elle a disparu des troupeaux Jes
plus sûrydillis pour ne tuer qu'une che-
vrette imaure ot trois indigènes sur un eiiec-
tif de 1.800 animaux environ.
La tonte a été - pratiquée au début de
septembre, sauf pour les pur sang eu&aori-
cùins ; elle a fourni un enseignement-pré-
cieux : le poids et- -la qualité d toisons
des demi-sang Gap-Macina conûsment tes
résultats antérieuis, et portant sur une as-
sez grande éChelle,permettant d'afnrmerque
les espoirs fondés sur le croisement pour
l'uméfioration dé la race Jocale, n'étaient
pas trop optimistes, bien au contraire.
Le poids (moyen des toisons de 6 mois est
de 1.200 grammes ; la toison annuelle sera
donc supérieure à 2 kilos de laitjie lavée ;
or, les mourons Macina donhent en
moyenne une toison annuelle de 700 a 800
grammes de laine non lavée. En outre; la
faine des produits de croisement est d'une
qualité supérieure.
Le troupeau des métis sud-afrieain-Ma-
Cina, dont l'effectif au l'r juillet était de 140
têtes, a atteint au 1er octobre, le nojnbre
de 405 ; les pertes ont été de 15 ; d décès,
2 réformés et 10 bétes livrées aux indigè-
nes ; les gains ont été par contre de 177
agneaux et 161 agnelles.
Bergerie de Nicro. L'effectif des chè-
vres angora qui était de 44 au l'r juillet,
est de 54 au 1'" octobre.
Le troupeau des chèvres anauires livrées
aux Angora est à la même datç de 201 tê-
tes.
TOGO
LA VIE ADMINISTRATIVE
Administration
il est créé au Togo un emploi d'inspec-
teur des Affaires administratives dans les
ceroies du territoire. Cet emploi a été con-
né à M. Bauché, administrateur en chef et
il lui sera alloué une indemnité dé 0*000 fil..
pour frais de repi^sentation.
Indemnité de zone
L'indemnité complémentaire de zone ins-
tituée par l'amété du 14 mai 1920 au profit.
du opefsonnel civil et militaire européen en
service dans les cercles de Lomé Anôcho,
Klouto, Atakpamé et Sokodé a été ramenée
a trois francs.
Wharl de Lomé -,
M. Billet, capitaine du génie hots aadres
a été nommé chef du service des travaux
neufs, des voies de pénétration et dû
Justice
M. Gatelliet, juge de paix À compétence ,
étendue à Kaoliwk a4 été nommé ptfooqréur i
do la République à Lomé. A -
Le J. 0. du Territoire da Togo» du Ift oc- ,
Le J, 1986 a publié eil sudMplémânt àu ûU-
ifiéro du 1" octMire 1920, le drait eout"
misr indigène élaAiWë par La 0>mmiMiôn i.
I créée par décision du lo décembre 192& ,
| LA Vtfi fiOONOmûtlB
- c: .,
La ptm bMM ̃ : ̃ • v. ? \'$
Le canton de Bossari (cercle dé SOkoctê)
- a été déclaré intec": de peste bovine. j
Navigation (
Pendant ie mois d'octobre 1906, lé nort de, ,
Uttné a été visité ,par 8 navire français,
16 navires «ngtau», t navire hollandais, 2,
navireé alleaaands et 1 nftvire italien..
Recettes douanières. ", ,k
Les reoettws douanières du «)îoS!^8?8 ISe élevées A la sOffime de
4jg86.770 fr. G0, contre S. 7^464 fr, 7e en
M6. 1'
Situation caminerciale
Le mouvement commercial du troisième
trlmeetr.e 1926 s'icnt élevé à la dômnlodé.,
Yi'688* 759 fr. acculant une plus-value dé
18.84J.655 fr. par rapport à la période cor- -
respondonte an 1M5..
Les importations ont été de â0.400.469 et
les exportations de 21.285.2lK) fr. Parmi les
cXportation nous notons : coton égnene
97 t. 796, graine» de coton 241 t. 806 ; ca-
Ve8 861.88i, pour une valeur db
789.487 fr. : amandes do palme 600 t. 606.
Coprah -t. 983 ; buîie 'de. palme,
154 t. 766 ; kapok, 19 t. 050 ; caoufÃjhouo,
4 t. 424.
LBB .,.
La contribution Volontaire-
Au 1" décembre 1926, la-contribution
volontaire se montait à la comme de 127.$?4
francs 25. 1 ,'. :
DAHomev
t* vie AinaMisisAnvs
Organisation territoriale <,'
Le canton, des 'Dogt;t..OuéU.émé, du cer-
,r.Ie de Mono, est supprimé. Les village»
lo çomposant sont répartis en trois nour
veaux cantonâ dépéaidaiït die la $Übdïvouga
d'Athiènfté ét ôomprenantebacuin les "villa-
ges suivants.
Apiculture
Le diplôme -de l'Ecole professionnelle
q Agricuiltuire de -Porto-Novo a été attribué
flux élèves iBrUn (Louis) et Alapini (tenace)
qui ont été nommés moniteurs agricoles
stagiaires.
ffoKtie '.,
M. Abbal, commissaire principal dé Po-
lice a repris son service de chef «pécial dé
Policé et de Sûreté.
LA VtB BQONOmûUB
Lâ vie chère "f,
Attenàu que le trif il
'nicipeil du 16 octobre lwB, en Dé* qtli COD-
cerne la viànde, ne peflnBttait praé aux
bouchers de payer 'è Cotonou ,',fiUie' mar-
chands de bœufs venant do Nord m prix
sufatonou eet reaUte privee de via»de de bmd
suffisant, restée privée de viaqde de Iwesal
depuis pitua.dû quinKô jours, le prix 4e M
viande tbœ ut, mouton, porc), a été tarifié
à 6 francs le kilogramme.
.') ",':' ,,- ''JOI"
- ,.' ':
.¡) .,. u "-¡,,, ,"4
-".-" ,.',I/I(
i
11»^, 103. OUI) li'iniL'.-5 do paddy. sortirent
d'ln
d'uar ivinOdk-r à »vllo siluiilion. le (ïouvel'-
ni'ur ^énérul a demandé iuslanmu-iit uu
(jouvriti'iiuMil ùr 1 rappel* d'un droil
nal'iunule exportés il l'rliau^cr. Lo tiuuvoi-
m.'tUL-m a alors pii* li d.Vrel du ~'2 mars
1 <,>•>;{ qui u iidodnijilé 1>js taux des <11 ils
edielés eu 1 S'JS.
Les niOmod mollis ont amunô lo liuuvor-
l\tuiicnt à prendre ensuite le déercl du ii
niais ll^i- qui a s.\luplé les droits de
! II5.
Quanl au d'Vivl du 2i mars U120, qui esi
eneuiv s'il mui'iir aeluellenienl. il a ap-
j11• 11j ilcux importantes iivnnvalions d;ms lu
laril
D'une pari, alin d'assurer aux taxes qui
frappent des produits ayaiil- par leur na-
till'I' même, une v;di nr ( 11 piastres, lu
iixitô d'iiieulenoe indispensable le décret
d"iit il s'a.mt a substilnr des taxes caku-
lées eu piastres aux taxes 4111 é'aient .p
les luxL'::> î eprétii nli'id. d'ailkuis, tle 1 a
0 e!i\ii
luxe liscule de swlie 1 eprésenlalive de 1 im-
pôt foneier sur les riz qui était pereuc anté-
rieurement. non seulement sur les produits
exportés à destination de réiranv< r. mais
également sur ceux expinlés en Franee ;
cette disposition a fait bénéficier 1 importa-
tion înélropolilaiu" d'un- remise de droits
de près de !> millions de francs.
Lu uu^nieniant les dj'oils de douane per-
çus sur les riz exportés di -l'Indochine sur
l'étranger i t eu âbroneanl Ha taxe fiscale
représentative de l'impôt lancier qui frap'
pait W riz exportés pour toutes destina-
tions y compris la France, ie décret du 21
mors 1920 a donc créé, à juste titre, aux
importaient s Tram ais, une situation privi-
légiée sur le mac-lie iiuloelnnois. Il a con-
tribué ainsi à améliorer sensiblement les
échanges entre la Métropole el la Colonie.
cet le tarilicalion est très judicieuse,
puisque, d'une pari, elle a frappé d'un
droit- ékvé lo paddy. c'est-à-dire le produit
brut qu'il y avait intérêt îi faire travailler
sur place el que, d'autre part, elle u édicté,
nu contraire, un droit plus modt'rp h
l'égard du riz usiné afin d'en favoriser l'ex-
portation.
Elle présente, en outrf, 1 avant, age nppré-
eiahîr do -ne frapper que les exportations
à destination do -l'étranger et de ne pas at-
teindre los exportai ions vers la méliopole
et. los -colonies françaises. <"jui ^o trouvent.
par conséquent, facilitées et favorisées.
Le cours du riz
–0-0–
SAIGON
8 janvier
Iles 100 kilos cv piastres)
1Uz no 1 £ > o bl'isUlrC',. 10 80
Hi7. nu iU 10 r »
l\i/. u° 2 50 brisures J> oj»
Brisures n° 1 et 2. , , S 40
Brisures n° 3 et 4 ,.,. 90
Farincs .,.,.,. 3 (()
Paddv Yillh-Long lj W/6 10
Paddy (Jo-C.ong ffi j!?
Paddy Bac-Lieu , , 7 /6 ZJ
Paddy liaixau 7 /6 :U
Copruh 17 76
Les exportations de riz
Les exportations de riz par Maiphong
pendant, le ffiois de (lécernbre ont atteint le
lolal de 7.412. tonnes, à savoir :
.Riz lJ:unc : Sur la France, néant; sur
étranger, 7.404 tonnes.
Brisures : Sur ICI: fran-cc, néant ,; sur
Vélfnnger, 8 tonnes.
Le total général des sorties de riz du
TÚll/in pendant l'année 1926 a atteint
I07.8t>6 tonnes.
Les exportations de riz du Tanhin pour
le 4" trimestre 1^20 se chi{[rent par 18.432
tonnes, savoir :
Hjz blanc :
Sur la France. , 873 tonnes
Sur I.'EL7'lIl1!Je,.,. 17.370
Brisures :
Sur la France. 181
SUr l'ët,ranacr ..,. 8 -
(Iridopaciti.)
-------
LA PAIX AU MAROC
-<»-0--
Chez les Espagnols
Les coups de main des dissidents el les
UHqnes de convois deviennent plus fré-
quents. Les esprits sont très surexcités
dans la zone soumise cl les défections sont
nombreuses. L'Fhat-ma-jor S}){\jgnol envi.
sagerait. une intervention.
Une gitive affaire de contrcb'mde d'armes
a été déoouverte à Adjir dont on ne con-
naît pas ciucorc les clôtâilfl. L'autorité espa-
gnole enquête.
Bub-ami-i, le fameux chef rebelle a enta-
mé les négociations pour sa reddition. 11 est
décidé, parall-il, à accepter toutes Les con-
ditions qui lui seront faites.
A la Mosquée de Paris
--0-0-
Prochainement aura lieu h la Mosquée
de Paris la remise d'un lapis offert au Gou-
veirruen'ioril français lJar le Gouvernement
persan el desliiié à la Mosquée.
I-Iy.tn.énée
Mlle Lise Largeau, fille
.lacques Meunier, de l'infnmlcrie Coloniale, lils du
lieutenant-colonel en relruitc de rinîantcrie Co.
l,miale Meunier.
; ..,.
Lois, Décrets, Arrêtés
Décret portant rattachement en Tunisie
d'un centre de colonisation à une cir-
conscription judiciaire.
Aux termes de ce décret, le village indigène
de njeradoit et les territoires compris dans le
lotissement du lyeme nom sont rattachés aux
« trr oii.si rijplions judiciaires du tribunal de pre-
mière instonee et de la justice de paix du enn-
'on Sud de Tunis.
(J. 0. du 9 janvier lî«7.)
-- 90%
Le "Forbln" déséchoué
---0..0-
Le paquebot Imnçai-i Forbtn, qui s'était
échoua rhn' ]'E:-;ClUt, yirès de Flessingues,
a été renfloué avec l'agslsUuice de Irois re-
tmjrypqnenrs et a contimié son voyage vers
le Havre.
COU MERDE L'ALM
LES EVENEMENTS ET LES HOMMiùb
Cambriolage
Pur une ])ersieuue qu'ils ont brisée, des
mallaReurs ont pénétre dans la villa habi-
tée, avenue de la Gare, à Blida, par le
général lJourgues.
Le général se trouvait il Maisoji-Ctiprée.
ï.im»u lianes lui ont été volë8.
Réception à Maison-Carrée
A l'occasion du Conseil do révision la 1
ville de .\Ül!:-{()lH.,unél' a reçu ofiiciellemoiil
M. Mordes, préfet d'Alger.
A SI III arrivée, M. le Préfet est reçu uu
seuil de la mairie par Al. Toureime, maire,
taudis qu'un piquet du 50 tiraiUéurs, sous
les ordjes du lieutenant Lalmy, rend les
lionneur«.
A l'issue du Conseil de revision, un déjeu-
ner intime, servi dans la .propriété de M.
Georges Allaiiac, réunit auprès de M. le
prèlel M. Marcel 1 tordes, chef de cabinet,
M. G. Altairac, M. le maire, M. DUllIÍilCC:
délégué ,J¡JIlllciL-J', les nieJiibres du Conseil
de 11 vision, les maires dos eOllllllllllCc; avoi-
.,il l;i Ill es.
j.c repos lPrmin, M. le Préfet et sa suite
rc^a^neni la ville jiour se rendre aux diver-
ses écoles.
M le Pr''M est reçu successivement à
i'éeolo de garçons, à -l'écule de IUles, puis
à l'école 'maternelle. Il se dirige ensuite ù
l'école primaire supérieure où le directeur,
M. Hmk'iidy, lui fait visiter l'éUiblissomenl.
Dans rharuuc de ces écoles, après avoir
assuré les lIl\\tllI('.Sl's ,'L les maîtres de toute
sa sympathie, il s'adresse aux enfants
assemblés dons lu cur. En quelques paro-
les. il leur conseille palerneLfeincnt lo tra-
vail el rapplLoulion. Puis il se retire en
accorda ut iui jour de congé accueilli avec
joie par tous les élèves.
Cambrioleurs condamnés
Dans la nuit du 15 au 1(1 uoût 192G, à
Oran, dos malfaiteurs s'inlroduisoient dans
le magusin de M. lilic Ouhanon, llégociant,
31. boulevard N-ationa.1, et y dérobcticnl des
marchandises consistant 611 éhftles, mou-
choirs et étoffes diverses, ipour une valeur
de 22.000 francs environ.
Les recherches effectuées par la Sûreté
d'Uun amenaient l'arres-tution. de huit in-
digènes des deux sexes, auteurs principaux
ou conrmliees par jveel de ee yul.
Pans son audience du 18 novembre 192G,
le tribunal correctionnel d'Omn condamnait
à deux uns de prison et à einq ans d'in-
terdictiom de séjour les nommés 'nouaghm
Triïeb Benattal Youssef, Yayaoui Addo et
Gassem Abdelkader ; les autres prévenus,
y compris los complices -par recel, értaieni
J'uhjel de peines variant entre cinq et dix
mois de prison.
})ur appel des quatre premiers accusés,
Bouaghia, Beinitlab, Yavaoui et Gassem, et
après aippel ii ininiina du ministère public,
leur peine a été élevée par la Cour d Alger,
de deux à trois ans à l'égard de chacun
d'eux.
--- NECROLOGIE
Nous npprc'iions lu mort a Conslantlne, à
J'âge de 60 ans. de M. le chanoine Leroy, un des
membres les plus distingués du clergé nigérien.
Chupekiln d Hippomo et savant archéologue,
11 dirigea personnellement pondant do longues
années les louUlos qui ont. réussi Il ramener
au jour les vestiges de la cité de Saint-Augustin.
Nous apprenons le décès, à l'ôge de 83 cuis, de
M. Armand Htlclus, ancien ofUoier de marine,
explorateur, Irère d'Elic, Elisée, Onésime et Puul
Reclus, tous disparus uvunt lui.
M. Armand Reclus, qui lui au début de sa
carrière oîiicier d'ordonnance de l'amiral Jaufe-
guiberry, a attaché son nom aux premières ex-
plorntions dans l'Amérique centrale, qui ont
abouti par la suite h la réalisation du canal de
Panama. Chargé par M. Bonaparte Wyse, qui
avait obtenu en 1878 la concession du futur
canul. de procéder aux études géographiques et
techniques destinées à permettre d'en déterminer
le tracé, il fil adopter en 1879 le projet actuelle-
ment réalisé, qui a ainsi pour auteur un Fran-
çais.
Il a publié entre autres ouvrages, le Canal tn-
lerocéanique (1879), et Panama et Varlen (1881).
-,, 4»»
Les petites Colonies
ÉTABLISSEMENTS FRANÇAIS
DANS L'INDE
LA VIE ADMINISTRATIVE
La caisse locale des retraites
La délibération du Conseil Général des
të-lablissenuenta français dans l'Inde du 16
novembre 19J0, portant création d'une cais-
se de retraites des services locaux vient
d'être modifiée par !a délibération de la
même assemblée du 7 décembre 1986.
Ont désormais droit à des pensions
payées sur les fonds de cette Caisse, les
fonctionnaircs, employés et agents des di-
vers services locaux qui font partie des ca-
titres réguliers et permanents du personnel
de la Colonie et dont les emplois ne condui-
sent pas à une pension de l'Etat.
Peuvent également prétendre l.L des pen-
sions payées sur les fonds de la Caisse lo-
cale de retraites :
1° Les employés du Trésor, des greffes et
d'autres services puyes par leurs chefs sur
ios frais de service et qui parviennent à dos
emplois dont la solde est inscrite au bddget
lecai ;
2° Les agonis rémunérés uniquement au
moyen d'allocations calculées sur les opé-
râlions qu'ils effectuant ;
3° Les employés des municipalités de la
Colonie qui, sur la demande des commur
nos, subiront sur leur soljdc les retenues
fixées par l'article 4 de la présente délibé-
ration.
Les communes intéressées devront verser
fi lu Caisse do retraites un contingent de
ÏO/O sur la totalité d.u traitement des em.
plovés municipaux.
Arl. 3 Les fonctions accomplies par le
personnel visé au § 2 de l'art, 2. pour la pé-
riode antérieure au 1er septembre 1936, ae<
ron1 admises de plein droit dans le calcul
des services coivduisan-l à pension. Il ne
sera pas exigé à cet cffc-t de versement ré-
iroaclif {le retenues pour pension.
Pour lu période comprise entre le 1or sep-
Iombre 18% et la date a laquelle ces agents
auront été dotés ou seront dotés d'un sla-
Uit régulier, les services accomplis compte-
roul seulement si les intéressés versent à
la Caisse la moitié des retcnnies rétroactt-
ves.
i.c calcul de ces retenues sera basé soir
led traitements effectivement perçus par
les ayants-droit pendant la période spéci-
fiée au paragraphe précédent.
Courrier d* la Tunisie
; 1 .--: - ,
LA VtE ADMUflSTRA.
Les pensions des ionctionhaires
Le dernier iiumcro au Journal Oflicieriu-
nisieii publie un long décret portant réOJ-'
gauisutiou générale du régime des peU-
sions servies aux membres de la Société de
Prévoyance des fonctionnaires et employés
tunisiens.
Les budgets communaux
Dans le court espace de deux années, les.
prévisions budgétaires des budgets comroú-
IW IIX lllil été presque doublées puisque de
J:t;!);j.li:! fr. 00 en 1925 elles passent en
ivi^r à 21.1&:3.8;ii- fr. 70. Bien qu'il ne
s'agisse que de prévisions, ces résullate
peuvent être enregistrés pour cette o.nnée,'
sans crainte du déception en raison de la
sage' prudence qui présidé à l'établissement
des (projets de budgets.
C'esl ainsi que les recettes constatées
après upurement des comptes de l'exercice
11*25 se sont élevées à iS.7ii £ i>.(J85 fr. 93 accu-
saut ainsi une plus-value de près d'un tiers
sur les évaluations provisoires. On peut
donc escompter sans exagération à 25 mil-
lions environ le lotul des ressources réelles
dont les communes pourront disposer pour
l'exercice 192?.
Celle prospérité s'explique par une meil-
leure compréhension de la part des contri-
buables de leurs intérêts locaux et de la
nécessité de consentir aux sacrifices néces-
saires pour la réalisation des améliorations,
les plus pressantes.
Les opérations de change
1 I Direction Générale des Finances rup-
pelle aux intéressés que les dispositions du
décret du 21 avril JUI8 réglementant l'ex-
portation des capitaux et l iniiporlation des
t il res et valeurs mobilières restent applicu.-
bles à la Tunisie jusqu'au 31 décembre 1927.
Cette mesure a fait l'objet d'un décret du
2$décembre 192G.
Adjudication
L'on dit ù Tunis que, prochainement,
aura lieu la vente par voie d'adjudication
publique et en quatre lots, du magnifique*
lu rain sirtUl) place Garibakii, sur lequel de-
vait s'édifier !c Temple OSiris. Ce terrain
qui u une superficie de 2.000 mètres carrés
environ, 11 déjà trouvé preneur pour. le
somme de un million. Mais le Conseil de la
Communauté Israélite qui ne veut pas trai-
ter de gré à gré pour des opérations de
cette importance, n préféré adopter la seule
manière adéquate, l'adjudication publique.
Un cjihir des - charges u été préparé et serti
mis incessamment il la disposition de tous
ceux que la question intéresse.
L'omplaocment de ce terrain appartenant
à In Communauté Israélite attirera à cette
vente volontaire une afllucnce d'amatehm
On. prête nu Conseil de la Communauté
l'intention, une fois les quatre lots adjugée
de les grouper en un seul, et de i-amettn
le tout en vente sur une mlee à prix repré-
sentant la lotalité des sommes recueillies.
Mouvement de khalifats
Si Mohammed ben Abdallah ben El Ma*
brouk, kliallfat à Nefta, caïdat du Djeiid4
est nommé en la même qualité ù Medfez-el-
13ab.
Si Lamina ben El Hhazun est noitimé kha.
lifat à Nefta, caïdat du Djurld.
Si QhadïLi El Mrabct, Khalifat à Bizerté,
est nommé on la m&mc qualité aux Am-
doun, caldat de Bêia.
SI- Moûiammed Kchouk est nommé 1iI1\a:'
Ufat aux Béjaoua, caïdat de Mateux. ,
Si Et Kafl bou Zid, khalifat des Béjaouas
(caïdat de Mateur), est nommé en la môme
qualité ou siège du caïdat des Ouled Aun.
Si Ali ben Dhiaf, khalifat au siègo dû.
caïdat des Ouled AotUl, est. nommé en la
même qualité à Tèboursouk.
Si Mahmoud El Déji, khalifat, au siège du
caïdat dos Ouled Ayar, est- nommé en la
mémo qualité au siège du caïdnt. des Dje-
lass.
Si Osman ben Osman, khalifat à Tèbour-
souk, est nommé eu la même qualité au siè-
ge du caïdat des Ouled Ayar.
Si Mohammed ben Zineb, khalifat à Med
jcz, est nommé en la même qualité à Mok-
nine où il exercera ses fonctions sous les
ordres du kahia de Moknine.
LA VIE ECONOMIQUE
L'eau de mer contre le pou rouge
Les méfaits du pou rouge croissent en
gravité, depuis quelques années, notam-
ment aux dépens des orangers.
Parmi les moyens de lutte, on signale
les .pulvérisations d'eau de mer ; bien que
ce procédé soit d'un emploi délicat et que
les règles concernant .son application soienl
actuellement l'objet de recherches poursui-
vies à l'Ecole d'Agriculture, il a semblé que
le moment était venu de demander Ùn4
dérogation à l'interdiction de puiser de
l'eau de mer, instituée par l'Etat pour évio;
ter la fabrication clandestine du sel de
cuisine, dont chacun sait qu'il s'est réservé
la vente exclusive.
Cette question a fait l'objet du vœu sui-
van t. que .la Société d'Horticulture de Tuni-
sie a émis à l'unanimité des membres pré-
sents, et qu'elle a adressé à la Chambre.
d'Agriculture :
La Société d'Horticulture de Tunisie
réunie en Assemblée Générale ;•
Considérant l'intérêt qu'il .peut y avoir A
essayer l'eau de mer pour la destruction
des cochenilles qui s'attaquent aux arbres
et aux arbustes d'ornement, aux arbres
fruitiers et, en particulier, du Pou rouge
sur .l'oranger ;
Considérant l'importance actuelle, oomme
capital, des plantations d'AurantiacéeB.,
(Orangers, Mandariniers, CH.ranniers,etc.)
et le développement que ces plantations
peuvent prendre encore dans les régions
du littoral tunisien ;
Considérant que les horticulteurs du lit-
toral méditerranéen français sont autor-i.
sés à prélever de l'eau de mer en vue de
cette destruction :
Emet le vœu que la Direction Général
des Finances, pour l'emploi, .que la Direc-,
lion Générale des Travaux publics, pour lé:i
prélèvement, autorisent les proprietaires,
amateurs et professionnels, à prélever de
Tenu de mer, exclusivement. dans le fout de
la des-truélion du pou rouge et autrea co-
chenilles qui s'attaquent aux arbres frui-
tiers à feuilles persistantes (Orangers,
nie.) aux arbustes, aux paliYiiers, etc.
et qui par leur propagation rapide devien-
nent, comme dans les autres pays circum-
méditerranéens, un véritable fléau.
Le sorgho
Le flongiho menu, qui est une excellente
plante fourragère, vient bien en Tunisie.
Sous rn-npmision de la Direction de l'Agri-
culture quii s'efforce d'en développer la cul.
ture, d'importants ensemencements sont
Taits chaque année et en particulier dans
la région de Bizerte.
Il semble fl'ailletirfl que la rodtiotton
actuellemenit atteinte fxBirmSUe dè siifflre
n'bx besoins de uùtmie.
•La taxe sur le bétail ;;..
Un décret bcylical flxe conformément a
l'avis exprimé par le Grand Ccmeeil au
cours de sa dernière session, les nouveaux
tarifs de la taxe sur le bétail, instituée par
.le décret du 21 décembre 19.18 ; savoir en
PtLncipai :
Chevaux, 6 francs ; chameaux, 4 francs ;
11 miels, 4 francs ; bovifls, 2 francs ; por-
cins, 2 francs ; ovins, caprins et asins,
0 fr. 50.
Ce texte fixe en outre ou 31 janvier Inclus
de chaque année le délai de rigueur ftucfttel
doivent être déposées les déclarations à
souscrire par les propriétaires d'animaux
des espèces ci-dessus indiquées.
Le pain
Le prrx de la farine tendre ayant été fixé
à 250 francs le quintal nu rendu boulan-
gerie, celui du pain de consommation, oou-
raiiUe a été loinené de 2 fr. 40 à fj fr. 30
le kilogramme depuis le lor janvier 1927.
L'Administration a, d'autre ipart, fixé à
2 fr. 05 le kilogramme le prix du pain de
farine de blé dur.
LES EVENEMENTS ET LES HOMMES
La vengeance
Un crime odieux, ayant pour mobile la
vengeance, a été commis, dans la région
de Tèboursouk. Un ¡eu.uc indtyène, Ahmed
ben Ali qui avait volé 00 Irancs à un voya-
geur, hôte de son oncle, surpils, lut obligé
de restituer la somme. Humilié et tU1'teuæ,
il suivit le voyageur, à son départ de l'hô-
tel, et, parvenu dans un endroit désert, il
terrassa le malheureux et lui écrasa la tête
sous un énorme bloc de pierre. Le meur-
trier, an'été, a fait des aveux complets.
(Par dépêche.)
Blessure mortelle
Un touriste anglais, qui séjournait à
Carthagc, M. Jackson, s'est blessé mortelle-
ment en maniant son revolver.
(Par dépêche.)
Les ouvrages utiles
M. Joseph Weyland, contrôleur civil do
Grombulia, vient do publier une très- inté-
ressante étude qu'il appelle modestement :
u Essai historique et économique », sur la
Héujion du cep Bon.
Les divers chapitres ont truit aux rensei-
gnements iiistoriques, aux groupements in-
digènes, à lu cudonisalion européenne et à
la situation économique. Ils sont complétés
par un aperçu touristique très attrayant.
L'ensemble de ce travail constitue un
apport -précieux à la documentation régio-
nale du Protectorat.
Avis aux navigateurs
Le balisage provisoire du ohenal exté-
rieur, au part de la Goulette, orienté-au
Sud 72 Est est le suivant :
1. La bouée à feu rouge à occultations
qui marquait antérieurement le débouché
en mer du chenal ii 6,30 a été reportée
à l'extrémité Est du nouveau chenal (talus
Sud), elle est remplacée par une bouée
lumineuse à len fixe rouge ;
2. Doux bouées luminwses, l'une à leu
,ftxe rouge, Ventre à feu fixe vert ont été
mouillées respectivement sur les talus Sud
et Nord du nouveau chenal, au 'km. 1.600
en mer.
Ce balisage provisoire permet l'usage du
chenal aux navires d'un tirant d'eau de
8 mètres, destinés au port de La Goulette.
1 Cet avis annule et remplace l'Avis aux
Navigateurs paru au Journat 0{{icicl Tuni-
sien du 24 novembre 1906.
Un brave homme à l'honneur
Sur la proposition de M. lo Directeur de
l'Office Postal Tunisien, M. le Conseiller
d'EtaL, secrétaire générai des P. T. T. vient
de décerner la médaille d'hormeur à M. Mo-
hamed ben Ali Zenaïdi, facteur à Tabarka,
pour les bons services (rendus à l'Office
ipostal pendant 30 années consécutives.
Toute la p qpUila Lion de Tabarka a approu-
vé ce gesite on faveur d'un modeste fonc-
tionnaire qui a au gagner la sympathie
unanime.
Une fâcheuse affaire
M. CaBrutici, commissaire de police du
deuxième arrondissemeirut, à rr'Jn instruit
actuellement une grave affaire de détour-
nement de mineure.
Une lillette de treize uns environ, appar-
tenant à une des plus honorables faimilles
italiennes de la ville aurait été séduite
par un homme qui a dépassé la cinquan-
taine, père d'une famille nombreuse.
L'inculpé, initeripogé par le magistrat, a
nié les faits.
Mais il n'en a pas été de même pour la
fillette. Se trouvant dans une Situation dite
Il intéressante », mais qui en réalité ne
l'est guère pour une pauvrette de cet âige,
elle a révélé toute la vérité à ses parents.
L'enquête se poursuit.
Amour, amour t -
Une bagarre est survenue entre des indi-
gènes habitant le lieu dit « Sidi-Abbès » &
18 kilomètres de Sfax sur la route de
Teniour.
La cause de cette bagarre incombe à un
indigène de J'endroit qui voulait ravir une
jeune fille indigène. -
Il y eut sept peraonnes blessées, mais
aucune grièvement.
Cri d'alarme
iSous le titre « Vandalisme n, le Petit
Matin de Tufiis demande la cessation de
certains travaux en cours.
Depuis quelques, mois, écrit notre confrère,
des .terrassiers indipertes ttwvaillolt, derrière le
palais bëylical de Carthage, à la destruction
d'un ensemble de ruines qui paraissent offrir Un
réel intérêt historique.
..L Il s'agit d'une muraille d'une respectable épais-
U1', peut-ôtre une norte monumentale, gohnôe
de gros blocs 1res régulièrement assembles. €es
murailles qui affleurent presque au sol, s'enfon-
cent profondément dans la terre.
Ce serait faire, en quelque sorte, acte de van-
dftiisme que de démolir ces ruines don', on peut
tirer d'intéressantes constatations archéologi-
ques.
Le service compétent devrait, à notre sens,
faire arrêter 1ns travaux de destruction.
Il en a le moyen : l'application du décret sur
les antiquités.
Une thèse intéresmftê
M. Dominique Lmciani, de Tunis, vient de
soutenir, à là Faculté dé Pharmacie de
Montpellirr, une thèse de floriwtir en tâiscr-
tiong du pour laquelle il m reçu les féhCïla-
1. timl de jury. '.,
- .Oette thèse trotte du Mie
1*4- manne, aocUfflBWaoa en Tunisie B.
annal BU mm
LA vmt iDMINIÔràATIVE
te budget dé 1927 '.,
M. Branly, directeur général des finan-
ces, est parti pour Paris. 11 présentera au
imnlstre des Affres étrangères ét au mi-
nistre des Finances le .projet de budget
pour 1927.
Publicité par affiches
Le B. O. du Protectorat du 28 décembre
HcW a publié un dahir portant régiânentar
Lion de la publicité par dffiches êt paw
neaux-réelames, suivi d'un arrêté y refoUf.
Organisation territoriale
La circonscription territoriale du bureau
d'état, civil de Taza-aiord, dont le siège est à
Tazu, est iixée comme suit :
u Cercle de Taza-nurd, à l'exclusion de la
vjillc de Taza ».
Il est créé un bureau d'état civil dont le
siègie est à Tabula, ayant comme-circons-
cription territoriale celle du cercle des Beni
Uuauaïn de l'ouest.
P. T. T.
Dans le régime intérieur marocain et
dans les relations avec la France, l'Algérie,
La Tunisie et les colonies françaises, les
munduls télégraphiques sont payables dans
les mêmes délais que les mandats-poete.
Le jour du versement (les fonds n'est pas
compté dans le culcul des délais de validité.
Indemnités de résidence à Tanger
A compter du 1er décembre 1926, le sup-
plément d'indemnité alloué provisoirement
aux fonctionnaires en résidence à Tanger
sera égal ù ^indemnité de résidence -et à
l'indemnité de charge de i'amillo qu'ils per-
çoivent majorées de 35
Contrôle civil
M. licssiérè Puul-Albert, élève sorti pro-
mier de la section d'Afrique du Nord de
l'Ecole coloniale, et désigné par le directeur
dé cette école, est recruté comme contrô-
leur civil stagiaire au Maroé.
LA VIE ECONOMIQUE
Le développement de Marrakech
Après avoir résumé le progrès réalisé
duns tous les domaines à Marrakech et
aux enviions, notre confrère l'Atlas, écrit
ce qui suit : -----------
Systématiquement délaissée jusqu'iel,
Marrakech a, au cours de 1926, été beau-
cuup plus favorablement traitée par l'Ad-
ministration Contrôle qui s'est eniln aper-
çtie que nos revendications étaient des plus
Justifiées ott devaient être satisfaitcs. Nous
UVOUIi obtenu le fameux Tribunal de Pre-
mière Instance réclamé depuis quatre ou
dnij ans, des améliorations hydrauliques,
la création d'un internat primairo supé-
rieur, le commencement tles travaux du
premier barrage de la région, des amélio-
rations postales, des routes et pistes nou-
velles ; pour la première fois à peu près
tout ce qUe nos représentants ont de-
mandé.
Si l'on excepte donc le point do vue
agricole, l'année 1920 a été l'une des pluy
favorables & notro Région depuis l'opclcuus-
pation.
1927 s'annbnqe sous les meilleurs auspt-
ces et nous avons r impression très nette
que nous allons vers des progrès de plus
en plus rapides.
cc Soyons unis, actifs et contlante -
comme le disait M, Stéeg au dernier Con*
Seil du iGouverniefnent et (Ta lrégan, de
Marrakech tout comme) le Maroc ira d'un
pas alerte vers le magnifique avenir que
les résultats obtenus nous permettent de
concevoir, nous commandent de réaliser. »
A l'occasion du départ du général Dau-
can, commandant militaire de la régiOfi
ac Murrakech, la presse locale demande
lo régime civil pour le Sud Marocain .parce
que r Administration militaire, avec sa
mentalité particulière, avec les buts qui
lui sont propres, avec- ses inéthodes ne
correspond plus aux besoins du moment.
Peu importe d'ailleurs la personnalité de
son chef, son intelligence ou ses bonnes
intentions.
Lu. région de Marrakech est une des plus
ipouplées du Maroc, sinon la plus peuplée.
Les tribus qiul y vivent, quelle que soitj/éll-
quette de zçne de sécurité ou de zone d'in-
sécurité sous laquelle lies classes l'arbi-
traire ou les aspirations du commandement
sont parfaitement soumises pour la plu-
part. Kllfi» sont laborieuses et il ne leur
manque. qu'un régime die paix et d'ordre
pour se pencher vers la terre féconde de
leur pays et en faire ctinnombrâles
richesses.
Cette popuJaLion. pour donner, la mesure
de ses capacités de travail, a besoin d'être
administrée selon une autre riientallté que
celle qui régente les. çaserneà, mentalité qui
reste fatalement celle des militaires, com-
me le disait, à notre confrère rAtlas il y
a plusieurs années déjàJ un des principaux
chefs indigènes diu Sud, un jour ..qu'il ju-
geait avec un grand bon seris notre œuvre
dans la région.
Ce qui est vrai et a été compris par 16
Gouvernement Français pour- le Maroc tout
entier, est vrai .également, pour les différen-
tes, réglions. Une résidence civile chargée de
liquider les e,rreoirs dè la Résidènoe mili-
taire et d'en flinir avec ses méthodes oné-
reuses pour le budget et contraires à tous
les principes d'humanité et de progrès, ne
peut accomplir son couvre que si elle est
implacablement logique avec l'idée qui A
inspiré son. instauration, que si la pensée
c* la volonté qu'elle représente au faite tie
l'eddftce se retrouve à sa base et à tous les
étagès de l'organisation qu'elle entend éta-
blir.
P. T. T. -.
Un bureau télégi^phique ouvert aux ser-
vices intérieur et international à l'exclusion
de l'émission et du paiement des mandats
télégraphiques, est créé. Ii Tafonàlt (Maroc
oriental). créé à fa Ïc ZIt
LES EVENEMENTS EtLÉB ttOtttàiS
Association
Ont été autorisées les associations sui-
vantes : Centre de puériCUlture, è, Rabat ;
Comité des éludes économiques pour ragri-
crrUut'e. le commerce et l'industrie au M&-
roc, à OasaWanca ; section marocaine de la
Fédération Nationale des blessés du pou-
mon et des chirnrgicaux, à Rabat ; Keso.
ciation des anciens élèves de T Alliance
j israélitc de Meknès.
WtITU LITTRH «I QOkfl
MMAROO-MALnO éai£
fDAKA A ., -
M1W» <««̃̃̃*♦ UTW1M
r ,-. &.
Ji."
COURRIER
r' ,- do ,':
.1 1 -a
Afrique OhMiiHiIi
SOUDAN" FRANÇAIS
LA VII adekfolllQUIJ
L'élevage des ovidés
Bergerie- d'Ht-Oualadif. Au cours du
30 trimestig 1906 l'état sanitaire a été sa-
tisfaisant ; la lutte contre le lieart-water lut
elticace : elle a disparu des troupeaux Jes
plus sûrydillis pour ne tuer qu'une che-
vrette imaure ot trois indigènes sur un eiiec-
tif de 1.800 animaux environ.
La tonte a été - pratiquée au début de
septembre, sauf pour les pur sang eu&aori-
cùins ; elle a fourni un enseignement-pré-
cieux : le poids et- -la qualité d toisons
des demi-sang Gap-Macina conûsment tes
résultats antérieuis, et portant sur une as-
sez grande éChelle,permettant d'afnrmerque
les espoirs fondés sur le croisement pour
l'uméfioration dé la race Jocale, n'étaient
pas trop optimistes, bien au contraire.
Le poids (moyen des toisons de 6 mois est
de 1.200 grammes ; la toison annuelle sera
donc supérieure à 2 kilos de laitjie lavée ;
or, les mourons Macina donhent en
moyenne une toison annuelle de 700 a 800
grammes de laine non lavée. En outre; la
faine des produits de croisement est d'une
qualité supérieure.
Le troupeau des métis sud-afrieain-Ma-
Cina, dont l'effectif au l'r juillet était de 140
têtes, a atteint au 1er octobre, le nojnbre
de 405 ; les pertes ont été de 15 ; d décès,
2 réformés et 10 bétes livrées aux indigè-
nes ; les gains ont été par contre de 177
agneaux et 161 agnelles.
Bergerie de Nicro. L'effectif des chè-
vres angora qui était de 44 au l'r juillet,
est de 54 au 1'" octobre.
Le troupeau des chèvres anauires livrées
aux Angora est à la même datç de 201 tê-
tes.
TOGO
LA VIE ADMINISTRATIVE
Administration
il est créé au Togo un emploi d'inspec-
teur des Affaires administratives dans les
ceroies du territoire. Cet emploi a été con-
né à M. Bauché, administrateur en chef et
il lui sera alloué une indemnité dé 0*000 fil..
pour frais de repi^sentation.
Indemnité de zone
L'indemnité complémentaire de zone ins-
tituée par l'amété du 14 mai 1920 au profit.
du opefsonnel civil et militaire européen en
service dans les cercles de Lomé Anôcho,
Klouto, Atakpamé et Sokodé a été ramenée
a trois francs.
Wharl de Lomé -,
M. Billet, capitaine du génie hots aadres
a été nommé chef du service des travaux
neufs, des voies de pénétration et dû
Justice
M. Gatelliet, juge de paix À compétence ,
étendue à Kaoliwk a4 été nommé ptfooqréur i
do la République à Lomé. A -
Le J. 0. du Territoire da Togo» du Ift oc- ,
Le J, 1986 a publié eil sudMplémânt àu ûU-
ifiéro du 1" octMire 1920, le drait eout"
misr indigène élaAiWë par La 0>mmiMiôn i.
I créée par décision du lo décembre 192& ,
| LA Vtfi fiOONOmûtlB
- c: .,
La ptm bMM ̃ : ̃ • v. ? \'$
Le canton de Bossari (cercle dé SOkoctê)
- a été déclaré intec": de peste bovine. j
Navigation (
Pendant ie mois d'octobre 1906, lé nort de, ,
Uttné a été visité ,par 8 navire français,
16 navires «ngtau», t navire hollandais, 2,
navireé alleaaands et 1 nftvire italien..
Recettes douanières. ", ,k
Les reoettws douanières du «)
4jg86.770 fr. G0, contre S. 7^464 fr, 7e en
M6. 1'
Situation caminerciale
Le mouvement commercial du troisième
trlmeetr.e 1926 s'icnt élevé à la dômnlodé.,
Yi'688* 759 fr. acculant une plus-value dé
18.84J.655 fr. par rapport à la période cor- -
respondonte an 1M5..
Les importations ont été de â0.400.469 et
les exportations de 21.285.2lK) fr. Parmi les
cXportation nous notons : coton égnene
97 t. 796, graine» de coton 241 t. 806 ; ca-
Ve8 861.88i, pour une valeur db
789.487 fr. : amandes do palme 600 t. 606.
Coprah -t. 983 ; buîie 'de. palme,
154 t. 766 ; kapok, 19 t. 050 ; caoufÃjhouo,
4 t. 424.
LBB .,.
La contribution Volontaire-
Au 1" décembre 1926, la-contribution
volontaire se montait à la comme de 127.$?4
francs 25. 1 ,'. :
DAHomev
t* vie AinaMisisAnvs
Organisation territoriale <,'
Le canton, des 'Dogt;t..OuéU.émé, du cer-
,r.Ie de Mono, est supprimé. Les village»
lo çomposant sont répartis en trois nour
veaux cantonâ dépéaidaiït die la $Übdïvouga
d'Athiènfté ét ôomprenantebacuin les "villa-
ges suivants.
Apiculture
Le diplôme -de l'Ecole professionnelle
q Agricuiltuire de -Porto-Novo a été attribué
flux élèves iBrUn (Louis) et Alapini (tenace)
qui ont été nommés moniteurs agricoles
stagiaires.
ffoKtie '.,
M. Abbal, commissaire principal dé Po-
lice a repris son service de chef «pécial dé
Policé et de Sûreté.
LA VtB BQONOmûUB
Lâ vie chère "f,
Attenàu que le trif il
'nicipeil du 16 octobre lwB, en Dé* qtli COD-
cerne la viànde, ne peflnBttait praé aux
bouchers de payer 'è Cotonou ,',fiUie' mar-
chands de bœufs venant do Nord m prix
sufa
suffisant, restée privée de viaqde de Iwesal
depuis pitua.dû quinKô jours, le prix 4e M
viande tbœ ut, mouton, porc), a été tarifié
à 6 francs le kilogramme.
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