TOURISME — TRANSPORTS — TRAVAUX PUBLICS 811
ÉCHOS ET NOUVELLES
Les Voies navigables intérieures de la Colonie du Tchad.
On sait qu'au moment de l'hivernage, de juillet à novembre,
il se produit sur toutes les rivières du bassin Chari, une crue
de 4 à 6 mètres et que les eaux, débordées dans la plaine, mettent
en communication des affluents très éloignés. Ces zones maréca-
geuses ne sont accessibles qu'aux pirogues, tandis que les cours
d'eau peuvent être parcourus par des baleinières, des chalands
et des petits vapeurs de 1 mètre de tirant d'eau.
En saison sèche, le niveau des eaux s'abaisse considéra-
blement, la plupart des affluents s'assèchent et les grands émis-
saires eux-mêmes restent navigables seulement pour les balei-
nières et les pirogues.
Suivant les indications données par le Service des travaux
publics de la colonie, la navigabilité des baleinières elle-même
ne subsiste à cette époque que dans les conditions suivantes :
sur le Gribingui et le Chari, de Fort-Crampel au Tchad, (environ
1.100 kilomètres); sur la Fafa et le Bahr-Sara, entre Batangafo
et le confluent de Bahr-Sara (400 kilomètres environ); sur le
Logone (environ 550 kilomètres). Quant aux pirogues, elles
peuvent continuer à circuler sur de nombreuses rivières mais
le débit de celles-ci est très irrégulier et souvent les divers biefs
qui les composent sont sans relation entre eux.
Il est impossible de fixer une valeur moyenne de la profon-
deur de ces cours d'eau; en pratique, on ne peut guère circuler
que durant la saison des crues. Ces rivières ne sont pas non plus
divisées en biefs séparés par des rapides mais tout encombrées
de bancs de sable, les uns fixés partiellement par la végétation,
les autres plus ou moins mobiles et se déplaçant à chaque crue.
Le fond change d'année en année. On ne peut songer, étant
donné le peu d'importance de la navigation au Tchad, à entre-
prendre des travaux de quelque envergure, tout au moins pro-
Visoirement. Il faudra se contenter d'exécuter en temps de crue
les transports de marchandises, quitte à développer en conséquence
le matériel de batellerie. Dans la suite, on pourra s'appliquer à
empêcher les corrosions des rives du Chari et à fixer les bancs de
sable. C'est un travail de longue haleine qui sera d'ailleurs
Milité par le régime assez régulier du fleuve dont la pente est
très faible entre Iréna et le lac Tchad.
ÉCHOS ET NOUVELLES
Les Voies navigables intérieures de la Colonie du Tchad.
On sait qu'au moment de l'hivernage, de juillet à novembre,
il se produit sur toutes les rivières du bassin Chari, une crue
de 4 à 6 mètres et que les eaux, débordées dans la plaine, mettent
en communication des affluents très éloignés. Ces zones maréca-
geuses ne sont accessibles qu'aux pirogues, tandis que les cours
d'eau peuvent être parcourus par des baleinières, des chalands
et des petits vapeurs de 1 mètre de tirant d'eau.
En saison sèche, le niveau des eaux s'abaisse considéra-
blement, la plupart des affluents s'assèchent et les grands émis-
saires eux-mêmes restent navigables seulement pour les balei-
nières et les pirogues.
Suivant les indications données par le Service des travaux
publics de la colonie, la navigabilité des baleinières elle-même
ne subsiste à cette époque que dans les conditions suivantes :
sur le Gribingui et le Chari, de Fort-Crampel au Tchad, (environ
1.100 kilomètres); sur la Fafa et le Bahr-Sara, entre Batangafo
et le confluent de Bahr-Sara (400 kilomètres environ); sur le
Logone (environ 550 kilomètres). Quant aux pirogues, elles
peuvent continuer à circuler sur de nombreuses rivières mais
le débit de celles-ci est très irrégulier et souvent les divers biefs
qui les composent sont sans relation entre eux.
Il est impossible de fixer une valeur moyenne de la profon-
deur de ces cours d'eau; en pratique, on ne peut guère circuler
que durant la saison des crues. Ces rivières ne sont pas non plus
divisées en biefs séparés par des rapides mais tout encombrées
de bancs de sable, les uns fixés partiellement par la végétation,
les autres plus ou moins mobiles et se déplaçant à chaque crue.
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donné le peu d'importance de la navigation au Tchad, à entre-
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Visoirement. Il faudra se contenter d'exécuter en temps de crue
les transports de marchandises, quitte à développer en conséquence
le matériel de batellerie. Dans la suite, on pourra s'appliquer à
empêcher les corrosions des rives du Chari et à fixer les bancs de
sable. C'est un travail de longue haleine qui sera d'ailleurs
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