AGRICULTURE — ÉLEVAGE — FORÊTS 761
tion des planteurs? Nous ne parlerons pas du pays Bara ni du
Pays Tanala qui, malgré leur prodigieuse fertilité, sont encore
trop arriérés; mais au nord, à l'intérieur des provinces de Maro-
antsetra, de Vohémar, de Diégo-Suarez et d'Analalave, il existe
des surfaces considérables de terres magnifiquement aptes au
développement des cultures riches et à la création de beaux
domaines.
Les cyclones et les sécheresses y sont moins à craindre que
sur les côtes et on peut y pratiquer la polyculture et souvent
même une abondante irrigation.
Quelques hardis pionniers, abandonnant la côte, sont entrés
dans cette voie, d'autres ne doivent pas hésiter à les suivre ; ils
trouveront là les terres à vanille que dans les vieux centres on
veut souvent leur vendre à des prix insensés.
Georges F. J. PERRIN.
(Moudzoumou tsi mora.)
RENSEIGNEMENTS
La Rouille de l'Arachide.
L'arachide est sujette à de nombreuses maladies, peu connues
encore dans nos possessions de l'Ouest-Africain,mais sur lesquelles
1 n'était pas sans intérêt cependant d'attirer l'attention des plan-
teurs en vue de leur permettre de prendre, le cas échéant, toutes
les précautions utiles. M. MACBLANC, ingénieur agronome, a donné
il y a quelque temps, dans « l'Agronomie coloniale », des rensei-
gnements précieux sur les dommages causés aux arachides par la
Maladie des taches brunes des feuilles, par les pourridiés, par la
POurriture bactérienne et par la rouille. En ce qui concerne cette
dernière, il signale que quoique confinée jusqu'ici à l'Amérique,
Cette maladie, très dangereuse, paraît actuellement en voie d'ex-
tension et serait susceptible de constituer une grave menace pour
les autres régions productrices. « La rouille de l'arachide, indique
* auteur, est caractérisée par l'apparition, à la face inférieure des
feuilles (plus rarement à la face supérieure), de petites pustules,
éarses ou groupées, d'abord recouvertes par l'épiderme, puis
S °Uvrant en laissant échapper une poussière ferrugineuse. Ces
PUstules sont souvent entourées d'une petite tache décolorée ou
tion des planteurs? Nous ne parlerons pas du pays Bara ni du
Pays Tanala qui, malgré leur prodigieuse fertilité, sont encore
trop arriérés; mais au nord, à l'intérieur des provinces de Maro-
antsetra, de Vohémar, de Diégo-Suarez et d'Analalave, il existe
des surfaces considérables de terres magnifiquement aptes au
développement des cultures riches et à la création de beaux
domaines.
Les cyclones et les sécheresses y sont moins à craindre que
sur les côtes et on peut y pratiquer la polyculture et souvent
même une abondante irrigation.
Quelques hardis pionniers, abandonnant la côte, sont entrés
dans cette voie, d'autres ne doivent pas hésiter à les suivre ; ils
trouveront là les terres à vanille que dans les vieux centres on
veut souvent leur vendre à des prix insensés.
Georges F. J. PERRIN.
(Moudzoumou tsi mora.)
RENSEIGNEMENTS
La Rouille de l'Arachide.
L'arachide est sujette à de nombreuses maladies, peu connues
encore dans nos possessions de l'Ouest-Africain,mais sur lesquelles
1 n'était pas sans intérêt cependant d'attirer l'attention des plan-
teurs en vue de leur permettre de prendre, le cas échéant, toutes
les précautions utiles. M. MACBLANC, ingénieur agronome, a donné
il y a quelque temps, dans « l'Agronomie coloniale », des rensei-
gnements précieux sur les dommages causés aux arachides par la
Maladie des taches brunes des feuilles, par les pourridiés, par la
POurriture bactérienne et par la rouille. En ce qui concerne cette
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Cette maladie, très dangereuse, paraît actuellement en voie d'ex-
tension et serait susceptible de constituer une grave menace pour
les autres régions productrices. « La rouille de l'arachide, indique
* auteur, est caractérisée par l'apparition, à la face inférieure des
feuilles (plus rarement à la face supérieure), de petites pustules,
éarses ou groupées, d'abord recouvertes par l'épiderme, puis
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